Le secteur de l’alphabétisation est dans un tournant décisif. Le ministre de la Culture, du Patrimoine historique classé, des Langues nationales et de la Francophonie souhaiterait évaluer le secteur afin d’élaborer une politique claire et pertinente en matière d’alphabétisation. Il l’a dit au cours de la cérémonie célébrant la journée internationale de l’alphabétisation.
La Journée internationale de l’alphabétisation a été célébrée, hier, à la Maison de la Culture Douta Seck, sous la présence effective du ministre de la Culture et du Patrimoine historique classé, des Langues nationales et de la Francophonie, Mame Birame Diouf.
Cette journée a pour thème « Alphabétisation et santé communautaire ». Au cours de cette rencontre, le ministre a axé son intervention sur les enjeux de l’alphabétisation dans les pays comme les nôtres. « L’importance de l’alphabétisation n’est plus à démontrer, car l’ignorance est un fléau et il faut la combattre », dit-il. Le ministre de la Culture, du Patrimoine historique classé, des Langues nationales et de la Francophonie, Mame Birame Diouf, a exprimé la nécessité de faire une radioscopie du secteur de l’alphabétisation afin de lever les contraintes. « Nous voulons un bilan exhaustif. Cela procède de la responsabilité historique. Il nous faut voir si l’investissement de l’Etat a atteint les résultats escomptés », indique Mame Birame Diouf qui veut que la célébration de cette journée soit un moment de réflexions sanctionnées par des recommandations pour le secteur. Surtout que la volonté du département est de réduire de façon nette le taux d’analphabétisme au Sénégal et de permettre à plus de Sénégalais de jouer pleinement leur rôle dans le développement du pays. « Nous voulons passer du stade de réduction, au stade d’éradication. L’alphabétisation est une priorité de premier ordre », souligne le ministre de la Culture.
Les intervenants ont décliné les enjeux de l’alphabétisation dans le développement d’un pays. La preuve, les pays de l’Asie du Sud-est sont sortis du sous-développement en faisant de leurs langues des vecteurs de transmission du savoir et des connaissances. « L’importance de l’alphabétisation n’est plus à démontrer. L’investissement dans l’alphabétisation permet d’accélérer la croissance », indique le représentant du maire de Dakar. Le président de l’Union nationale des associations des langues, Mbagnick Diouf, s’est réjoui de la restauration de la direction des Langues nationales, un instrument indispensable pour l’élaboration d’une politique cohérente des langues nationales. « Si nous voulons que l’écrasante majorité des populations puissent participer au développement, nous devons faire en sorte que les langues nationales soient utilisées », estime Mbagnick Diouf.
Le levier de prévention des maladies
L’alphabétisation, facteur déterminent de sensibilisation et de conscientisation a produit des effets positifs dans la lutte contre les maladies en milieu rural et dans les zones périurbaines. « Les séances de causeries de nos opérateurs ont éveillé la conscience des populations en milieu rural. L’alphabétisation a permis de réduire le taux de prévalence des maladies diarrhéiques, le paludisme dans les zones rurales. L’alphabétisation est un moyen efficace de prévention des maladies », soutient le représentant de la coordination des opérateurs en alphabétisation.
Les détenteurs des manuscrits comme Ndella Dieng peuvent pousser un ouf de soulagement. Car le département va lancer un appel d’offres pour l’édition de leurs manuscrits. Aussi le ministre a-t-il annoncé la codification, les 03 et 04 octobre prochains, de la langue « Ndouth ». Ce qui portera à 18 les langues codifiées sur un total de 25 langues à codifier. La directrice du Bureau régional pour l’éducation en Afrique (Breda), Ann Thérèse Ndong-Jatta, a pour sa part plaidé pour la réduction du nombre d’analphabètes. « C’est une occasion pour tirer la sonnette d’alarme et réveiller les consciences afin de rassembler les énergies qui contribueront à relever les défis dans ce domaine », s’exprime, Ann Thérèse Ndong-Jatta. La cérémonie a été agrémentée par le chanteur Simon Sène et la déclamation des poèmes en langues nationales.
Le Soleil
La Journée internationale de l’alphabétisation a été célébrée, hier, à la Maison de la Culture Douta Seck, sous la présence effective du ministre de la Culture et du Patrimoine historique classé, des Langues nationales et de la Francophonie, Mame Birame Diouf.
Cette journée a pour thème « Alphabétisation et santé communautaire ». Au cours de cette rencontre, le ministre a axé son intervention sur les enjeux de l’alphabétisation dans les pays comme les nôtres. « L’importance de l’alphabétisation n’est plus à démontrer, car l’ignorance est un fléau et il faut la combattre », dit-il. Le ministre de la Culture, du Patrimoine historique classé, des Langues nationales et de la Francophonie, Mame Birame Diouf, a exprimé la nécessité de faire une radioscopie du secteur de l’alphabétisation afin de lever les contraintes. « Nous voulons un bilan exhaustif. Cela procède de la responsabilité historique. Il nous faut voir si l’investissement de l’Etat a atteint les résultats escomptés », indique Mame Birame Diouf qui veut que la célébration de cette journée soit un moment de réflexions sanctionnées par des recommandations pour le secteur. Surtout que la volonté du département est de réduire de façon nette le taux d’analphabétisme au Sénégal et de permettre à plus de Sénégalais de jouer pleinement leur rôle dans le développement du pays. « Nous voulons passer du stade de réduction, au stade d’éradication. L’alphabétisation est une priorité de premier ordre », souligne le ministre de la Culture.
Les intervenants ont décliné les enjeux de l’alphabétisation dans le développement d’un pays. La preuve, les pays de l’Asie du Sud-est sont sortis du sous-développement en faisant de leurs langues des vecteurs de transmission du savoir et des connaissances. « L’importance de l’alphabétisation n’est plus à démontrer. L’investissement dans l’alphabétisation permet d’accélérer la croissance », indique le représentant du maire de Dakar. Le président de l’Union nationale des associations des langues, Mbagnick Diouf, s’est réjoui de la restauration de la direction des Langues nationales, un instrument indispensable pour l’élaboration d’une politique cohérente des langues nationales. « Si nous voulons que l’écrasante majorité des populations puissent participer au développement, nous devons faire en sorte que les langues nationales soient utilisées », estime Mbagnick Diouf.
Le levier de prévention des maladies
L’alphabétisation, facteur déterminent de sensibilisation et de conscientisation a produit des effets positifs dans la lutte contre les maladies en milieu rural et dans les zones périurbaines. « Les séances de causeries de nos opérateurs ont éveillé la conscience des populations en milieu rural. L’alphabétisation a permis de réduire le taux de prévalence des maladies diarrhéiques, le paludisme dans les zones rurales. L’alphabétisation est un moyen efficace de prévention des maladies », soutient le représentant de la coordination des opérateurs en alphabétisation.
Les détenteurs des manuscrits comme Ndella Dieng peuvent pousser un ouf de soulagement. Car le département va lancer un appel d’offres pour l’édition de leurs manuscrits. Aussi le ministre a-t-il annoncé la codification, les 03 et 04 octobre prochains, de la langue « Ndouth ». Ce qui portera à 18 les langues codifiées sur un total de 25 langues à codifier. La directrice du Bureau régional pour l’éducation en Afrique (Breda), Ann Thérèse Ndong-Jatta, a pour sa part plaidé pour la réduction du nombre d’analphabètes. « C’est une occasion pour tirer la sonnette d’alarme et réveiller les consciences afin de rassembler les énergies qui contribueront à relever les défis dans ce domaine », s’exprime, Ann Thérèse Ndong-Jatta. La cérémonie a été agrémentée par le chanteur Simon Sène et la déclamation des poèmes en langues nationales.
Le Soleil