L’Onu veut que les pays en développement profitent de l’action des volontaires. Hier, à l’occasion de la journée internationale des volontaires, le directeur du Pnud au Sénégal a indiqué que ces derniers pouvaient aider les collectivités locales à sortir de la pauvreté. Car ils apportent des solutions concrètes aux problèmes que rencontrent les communautés.
Les volontaires internationaux et nationaux peuvent être des vecteurs de développement, surtout pour les collectivités locales. Et de l’avis de Boubou Dramane Camara, le directeur du Programme des Nations-unies pour le développement (Pnud) au Sénégal, qui s’exprimait hier, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale du volontariat, fêtée le cinquième jour du mois de décembre, ‘le volontariat permet de développer des solutions concrètes aux problèmes que rencontrent les communautés, quelle que soit l’organisation dont les volontaires relèvent’. Le directeur du Pnud, qui estime que le volontariat est un moyen de réduction de la pauvreté et d’épanouissement collectif et individuel très important, ajoute : ‘Les volontaires sont le levain du développement local.’ Car pour lui, ils agissent au quotidien dans les communautés les plus reculées pour les aider à améliorer leurs conditions de vie.
De son côté, Abdoulaye Baldé, le secrétaire général de la présidence qui présidait cette Journée, indique que l’action des volontaires, qui acceptent de se mettre au service d’autres communautés pour leur bien-être et leur développement, sans contrepartie, est à saluer. Car, ‘grâce à leur action basée sur la proximité et la connaissance des secteurs d’intervention, les activités génératrices de revenus, l’agriculture, la santé, l’environnement, l’éducation, la formation et bien d’autres secteurs de développement, bénéficient aujourd’hui de la contribution significative de l’action des volontaires’, a-t-il souligné.
Grâce aux bienfaits de l’action des volontaires, le gouvernement français compte augmenter le nombre de ses volontaires, selon le chef de service de la coopération de l’ambassade de France au Sénégal, Jean Luc Le Page, ancien volontaire en Afrique. Car, selon ce dernier, les volontaires ‘s’inscrivent dans le processus de développement voulu par le pays hôte, mais aussi parce qu’ils sont des exemples de civisme, de citoyenneté et d’échanges culturels’. Ainsi l’action des volontaires peut bien impulser un développement local, mais aussi national, de l’avis du directeur du Corps de la paix américain, dont plus de 3 000 éléments ont séjourné au Sénégal depuis 1963, année de sa création .
Selon l’ambassadeur de Corée du Sud au Sénégal, son pays, qui était sous-développé, au même titre que le Sénégal, dans les années 60 est devenu la 13e puissance économique mondiale. Et cela, selon lui, grâce en partie, à l’apport des volontaires internationaux et Coréens. En effet, après la guerre de Corée, ce pays a bénéficié de l’aide des volontaires américains, notamment. C’est pourquoi pour rendre la pièce de la monnaie, le peuple Coréen, indique l'ambassadeur, s’est engagé depuis des années dans le volontariat, surtout en faveur des pays en voie de développement. Le diplomate promet d’ailleurs de s’engager dans le corps des volontaires après sa retraite.
La Corée du Sud compte des milliers de volontaires à travers le monde. Et au Sénégal plus de 1 200 d’entre eux, y ont séjourné. Et c’est grâce à l’appui de deux d’entre eux que des populations de la région de Matam ont pu accéder à l’eau potable. Deux ingénieurs coréen, un électrotechnicien et un spécialiste en assainissement, ont inventé le filtre à eau en céramique pour ces populations. Il s’agit d’un procédé très simple de filtration de l’eau des nappes et de puit pour la rendre potable. Reste maintenant aux Sénégalais de s’engager dans le volontariat. Car, leur nombre est encore faible.
Charles Gaïky DIENE
Wal Fadjri
Les volontaires internationaux et nationaux peuvent être des vecteurs de développement, surtout pour les collectivités locales. Et de l’avis de Boubou Dramane Camara, le directeur du Programme des Nations-unies pour le développement (Pnud) au Sénégal, qui s’exprimait hier, à l’occasion de la célébration de la Journée internationale du volontariat, fêtée le cinquième jour du mois de décembre, ‘le volontariat permet de développer des solutions concrètes aux problèmes que rencontrent les communautés, quelle que soit l’organisation dont les volontaires relèvent’. Le directeur du Pnud, qui estime que le volontariat est un moyen de réduction de la pauvreté et d’épanouissement collectif et individuel très important, ajoute : ‘Les volontaires sont le levain du développement local.’ Car pour lui, ils agissent au quotidien dans les communautés les plus reculées pour les aider à améliorer leurs conditions de vie.
De son côté, Abdoulaye Baldé, le secrétaire général de la présidence qui présidait cette Journée, indique que l’action des volontaires, qui acceptent de se mettre au service d’autres communautés pour leur bien-être et leur développement, sans contrepartie, est à saluer. Car, ‘grâce à leur action basée sur la proximité et la connaissance des secteurs d’intervention, les activités génératrices de revenus, l’agriculture, la santé, l’environnement, l’éducation, la formation et bien d’autres secteurs de développement, bénéficient aujourd’hui de la contribution significative de l’action des volontaires’, a-t-il souligné.
Grâce aux bienfaits de l’action des volontaires, le gouvernement français compte augmenter le nombre de ses volontaires, selon le chef de service de la coopération de l’ambassade de France au Sénégal, Jean Luc Le Page, ancien volontaire en Afrique. Car, selon ce dernier, les volontaires ‘s’inscrivent dans le processus de développement voulu par le pays hôte, mais aussi parce qu’ils sont des exemples de civisme, de citoyenneté et d’échanges culturels’. Ainsi l’action des volontaires peut bien impulser un développement local, mais aussi national, de l’avis du directeur du Corps de la paix américain, dont plus de 3 000 éléments ont séjourné au Sénégal depuis 1963, année de sa création .
Selon l’ambassadeur de Corée du Sud au Sénégal, son pays, qui était sous-développé, au même titre que le Sénégal, dans les années 60 est devenu la 13e puissance économique mondiale. Et cela, selon lui, grâce en partie, à l’apport des volontaires internationaux et Coréens. En effet, après la guerre de Corée, ce pays a bénéficié de l’aide des volontaires américains, notamment. C’est pourquoi pour rendre la pièce de la monnaie, le peuple Coréen, indique l'ambassadeur, s’est engagé depuis des années dans le volontariat, surtout en faveur des pays en voie de développement. Le diplomate promet d’ailleurs de s’engager dans le corps des volontaires après sa retraite.
La Corée du Sud compte des milliers de volontaires à travers le monde. Et au Sénégal plus de 1 200 d’entre eux, y ont séjourné. Et c’est grâce à l’appui de deux d’entre eux que des populations de la région de Matam ont pu accéder à l’eau potable. Deux ingénieurs coréen, un électrotechnicien et un spécialiste en assainissement, ont inventé le filtre à eau en céramique pour ces populations. Il s’agit d’un procédé très simple de filtration de l’eau des nappes et de puit pour la rendre potable. Reste maintenant aux Sénégalais de s’engager dans le volontariat. Car, leur nombre est encore faible.
Charles Gaïky DIENE
Wal Fadjri