Le Syndicat des enseignants libres du Sénégal (Sels) a lancé un appel pour que l’Etat fasse de la résolution de la crise scolaire et universitaire la priorité de son action ; tout en faisant preuve de responsabilité et de reconnaissance dans la gestion des enseignants volontaires de l’éducation.
Initialement prévue le 5 décembre 2012, la Journée internationale du volontariat (Jiv) de l’éducation a été célébrée à Bambey, le week-end dernier. Elle a enregistré la participation du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (Sels) dirigé par Souleymane Diallo. Une occasion pour lui de « rappeler à l’Etat, aux élus et aux populations, l’action de ces citoyens au service de l’éducation ». Invitant l’Etat à prendre les dispositions idoines pour éviter le retard des paiements des salaires des volontaires et maitres-contractuels, Souleymane Diallo a décrié les dysfonctionnements constatés. « Sans faire dans le chantage, nous estimons que la stabilité de l’école et l’atteinte des objectifs en matière de qualité dépendent de la prise en charge correcte et sérieuse des préoccupations syndicales », a-t-il indiqué.
Devant des milliers d’enseignants venus de tous les coins du pays, Souleymane Diallo, secrétaire général du Sels, a évoqué le dépôt d’un préavis de grève, depuis le 16 janvier 2013, pour le respect et l’application des accords signés.
L’inspecteur départemental de l’éducation, représentant l’autorité locale, s’est réjoui du choix de sa circonscription et a remercié le Sels et, au-delà, tous les enseignants dans leur devoir quotidien d’artisans infatigables du savoir. Il a, par ailleurs, indiqué que « le droit de s’organiser, de revendiquer ou même d’aller en grève n’est pas aussi un quitus pour porter préjudice à une communauté scolaire, à empêcher un enfant d’avoir une éducation ou une formation ». L’inspecteur Seydou Bèye a invité les enseignants à préconiser le dialogue.
Mody Guiro, secrétaire général de la Cnts, qui a honoré de sa présence cette cérémonie, a abondé dans le sens du rassemblement et de la solidarité des organisations syndicales. M. Guiro a demandé aux enseignants de rester soudés, d’autant que les revendications sont les mêmes, idem pour les partenaires et l’Etat.
Mamadou Aïcha NDIAYE
Le Soleil
Initialement prévue le 5 décembre 2012, la Journée internationale du volontariat (Jiv) de l’éducation a été célébrée à Bambey, le week-end dernier. Elle a enregistré la participation du Syndicat des enseignants libres du Sénégal (Sels) dirigé par Souleymane Diallo. Une occasion pour lui de « rappeler à l’Etat, aux élus et aux populations, l’action de ces citoyens au service de l’éducation ». Invitant l’Etat à prendre les dispositions idoines pour éviter le retard des paiements des salaires des volontaires et maitres-contractuels, Souleymane Diallo a décrié les dysfonctionnements constatés. « Sans faire dans le chantage, nous estimons que la stabilité de l’école et l’atteinte des objectifs en matière de qualité dépendent de la prise en charge correcte et sérieuse des préoccupations syndicales », a-t-il indiqué.
Devant des milliers d’enseignants venus de tous les coins du pays, Souleymane Diallo, secrétaire général du Sels, a évoqué le dépôt d’un préavis de grève, depuis le 16 janvier 2013, pour le respect et l’application des accords signés.
L’inspecteur départemental de l’éducation, représentant l’autorité locale, s’est réjoui du choix de sa circonscription et a remercié le Sels et, au-delà, tous les enseignants dans leur devoir quotidien d’artisans infatigables du savoir. Il a, par ailleurs, indiqué que « le droit de s’organiser, de revendiquer ou même d’aller en grève n’est pas aussi un quitus pour porter préjudice à une communauté scolaire, à empêcher un enfant d’avoir une éducation ou une formation ». L’inspecteur Seydou Bèye a invité les enseignants à préconiser le dialogue.
Mody Guiro, secrétaire général de la Cnts, qui a honoré de sa présence cette cérémonie, a abondé dans le sens du rassemblement et de la solidarité des organisations syndicales. M. Guiro a demandé aux enseignants de rester soudés, d’autant que les revendications sont les mêmes, idem pour les partenaires et l’Etat.
Mamadou Aïcha NDIAYE
Le Soleil