Celles-ci soupçonnent en effet l’Etat de prendre des mesures dont les conclusions ouvriront la porte à une nouvelle stratégie visant à supprimer définitivement le droit d’héritage de l’ancêtre au petit-fils, ou bien d’une famille à une autre, et cela, en faveur du droit d’usage au profit de personnes nanties. Cela veut simplement dire qu’un investisseur habitant une localité donnée peut bénéficier de n’importe quelle superficie de terrain, dans n’importe quelle autre localité même s’il ne l’habite pas. Puisque cette personne dispose déjà d’une capacité d’exploitation, elle pourra avoir un droit sur n’importe quelle terre et dans n’importe quelle localité de son choix.
Même si dans son article 22, la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale définit la politique foncière et la réforme de la loi sur le domaine national, comme des leviers indispensables pour le développement agro-sylvo-pastoral et pour la modernisation de l’agriculture, les producteurs dans leur écrasante majorité continuent encore de croire que la politique foncière au Sénégal doit nécessairement reposer, entre autres, sur la protection des droits à l’exploitation en faveur des ruraux et des droits fonciers des communautés rurales. Mais également sur la transmissibilité successorale des terres pour mieux encourager les exploitations familiales.
Les producteurs qui tournent le dos à la nouvelle réforme prévue par l’Etat, militent en faveur d’une politique foncière favorisant la famille, les parents et la collectivité dans laquelle ils évoluent. Certes, la terre est depuis quelques années un patrimoine commun que personne ne peut s’approprier, nous indique toujours la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale.
Mais la vérité est que les producteurs continuent encore de nourrir la volonté d’avoir une sécurisation, dans leur mode d’exploitation, dans les grandes superficies cultivées au cours de chaque hivernage, mais aussi de disposer d’un permis d’occuper attestant que la terre qu’ils exploitent est sous leur contrôle.
Pour eux, ce cahier de propositions qu’ils vont défendre jusqu’au dernier souffle, prendra aussi en compte la garantie d’équité dans le programme d’affectation des parcelles, mais adoptera aussi le principe d’utilisation de la terre comme garantie pour l’obtention crédits.
Sud Quotidien
Même si dans son article 22, la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale définit la politique foncière et la réforme de la loi sur le domaine national, comme des leviers indispensables pour le développement agro-sylvo-pastoral et pour la modernisation de l’agriculture, les producteurs dans leur écrasante majorité continuent encore de croire que la politique foncière au Sénégal doit nécessairement reposer, entre autres, sur la protection des droits à l’exploitation en faveur des ruraux et des droits fonciers des communautés rurales. Mais également sur la transmissibilité successorale des terres pour mieux encourager les exploitations familiales.
Les producteurs qui tournent le dos à la nouvelle réforme prévue par l’Etat, militent en faveur d’une politique foncière favorisant la famille, les parents et la collectivité dans laquelle ils évoluent. Certes, la terre est depuis quelques années un patrimoine commun que personne ne peut s’approprier, nous indique toujours la loi d’orientation agro-sylvo-pastorale.
Mais la vérité est que les producteurs continuent encore de nourrir la volonté d’avoir une sécurisation, dans leur mode d’exploitation, dans les grandes superficies cultivées au cours de chaque hivernage, mais aussi de disposer d’un permis d’occuper attestant que la terre qu’ils exploitent est sous leur contrôle.
Pour eux, ce cahier de propositions qu’ils vont défendre jusqu’au dernier souffle, prendra aussi en compte la garantie d’équité dans le programme d’affectation des parcelles, mais adoptera aussi le principe d’utilisation de la terre comme garantie pour l’obtention crédits.
Sud Quotidien