Suivant une directive politique, la visite que le directeur général de l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra), Macoumba Diouf, a effectué le vendredi 10 octobre 2008 dans le bassin arachidier, entre dans le cadre d’un programme de recherche pour la diversification à base de semences certifiées les cultures au Sénégal. Ce dernier programme travaille aussi pour la relance des anciennes cultures vivrières que notre pays a perdues ou n’a pu exploiter depuis trente (30) ans.
C’est en effet à Campement Latmingué, village situé à quelques encablures de Kaolack sur l’axe sud-est que les expériences relatives à la riziculture pluviable ont connu leurs premières opérations, avec le riz bas-fond, le riz intermédiaire et celui intitulé riz de plateau qui sont en ce moment en train d’être largement exploités par le groupement des femmes de la localité.
Depuis plusieurs décennies déjà nous indiquent les techniciens de l’institut sénégalais de recherche agricole, la riziculture pluviale qui devait profiter aux zones outre que celles de la vallée, n’a point connu son exploitation réelle. Dans la plupart des surfaces agricoles ne dépendant que de la pluie, cette forme de riziculture bien qu’existant dans notre pays n’a jamais poussé en faveur du programme national lié à l’assurance de l’autosuffisance alimentaire au Sénégal.
En effet, ce sont des variétés de riz classées suivant des séries d’identification DJ 11 et DJ 8 dont le cycle normal évolutif est estimé à une durée de trois (3) mois et cinq (5) jours. Sur le terrain ces surfaces occupant ces sortes de rizières sèches ont été semées à l’aide d’un matériel ridumentaire autrement dit d’un matériel composé de semoir traditionnel et ont été pour autant labourées par un système d’attelage à l’aide de bœufs.
Cette méthode d’exploitation permet ainsi au producteur non seulement d’utiliser le matériel qu’il a l’habitude de se servir, mais offre surtout au paysan la possibilité de disposer d’un rendement par station estimée entre cinq (5) et six (6) tonnes à l’hectare ou d’un rendement de 500 kg à 1,5 tonne par milieu paysan, à moindre coût.
Ce programme de relance des anciennes cultures vivrières concerne également le « Gwanzou », sorte oléagine voisin de l’arachide, qui dispose d’une forte contenance en protéine et d’autres variétés de légumineuses à graines à l’image du tournesol qui va aussi renforcer les entreprises s’activant dans l’huilerie dans le cadre de leurs besoins réguliers en matières premières. Ces cultures offrent en effet un rendement variable entre 2 à 3 tonnes à hectare, par station et de 500 kilogrammes à 1 tonne pour ce que concerne le milieu paysan.
Toutefois, il faut ajouter que l’ensemble de ces cultures destinées à la recapitalisation des semences sont installées dans des zones agro-écologiques où l’institut sénégalais de recherche agricole prévoit d’ici deux (2) ans des variétés adaptées.
Sud Quotidien
C’est en effet à Campement Latmingué, village situé à quelques encablures de Kaolack sur l’axe sud-est que les expériences relatives à la riziculture pluviable ont connu leurs premières opérations, avec le riz bas-fond, le riz intermédiaire et celui intitulé riz de plateau qui sont en ce moment en train d’être largement exploités par le groupement des femmes de la localité.
Depuis plusieurs décennies déjà nous indiquent les techniciens de l’institut sénégalais de recherche agricole, la riziculture pluviale qui devait profiter aux zones outre que celles de la vallée, n’a point connu son exploitation réelle. Dans la plupart des surfaces agricoles ne dépendant que de la pluie, cette forme de riziculture bien qu’existant dans notre pays n’a jamais poussé en faveur du programme national lié à l’assurance de l’autosuffisance alimentaire au Sénégal.
En effet, ce sont des variétés de riz classées suivant des séries d’identification DJ 11 et DJ 8 dont le cycle normal évolutif est estimé à une durée de trois (3) mois et cinq (5) jours. Sur le terrain ces surfaces occupant ces sortes de rizières sèches ont été semées à l’aide d’un matériel ridumentaire autrement dit d’un matériel composé de semoir traditionnel et ont été pour autant labourées par un système d’attelage à l’aide de bœufs.
Cette méthode d’exploitation permet ainsi au producteur non seulement d’utiliser le matériel qu’il a l’habitude de se servir, mais offre surtout au paysan la possibilité de disposer d’un rendement par station estimée entre cinq (5) et six (6) tonnes à l’hectare ou d’un rendement de 500 kg à 1,5 tonne par milieu paysan, à moindre coût.
Ce programme de relance des anciennes cultures vivrières concerne également le « Gwanzou », sorte oléagine voisin de l’arachide, qui dispose d’une forte contenance en protéine et d’autres variétés de légumineuses à graines à l’image du tournesol qui va aussi renforcer les entreprises s’activant dans l’huilerie dans le cadre de leurs besoins réguliers en matières premières. Ces cultures offrent en effet un rendement variable entre 2 à 3 tonnes à hectare, par station et de 500 kilogrammes à 1 tonne pour ce que concerne le milieu paysan.
Toutefois, il faut ajouter que l’ensemble de ces cultures destinées à la recapitalisation des semences sont installées dans des zones agro-écologiques où l’institut sénégalais de recherche agricole prévoit d’ici deux (2) ans des variétés adaptées.
Sud Quotidien