Principal obstacle à l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire des populations des régions de Ziguinchor et de Kolda, la salinisation et l’ensablement des vallées de la région naturelle de la Casamance vont bientôt devenir un mauvais souvenir pour les riziculteurs. Les accords pour les travaux de désalinisation ont été signés entre les élus locaux des deux régions de Kolda et Ziguinchor, les partenaires italiens et l’association des ressortissants casamançais d’Europe. Cet accord est, entre autres résultats, le fruit du voyage effectué par la partie sénégalaise du 21 au 24 mars dernier à Conogliano en Italie.
Selon Mamadou Lamine Dramé, chef de délégation et président du Conseil Régional de kolda qui s’exprimait ce mercredi 2 avril au cours d’une conférence de presse « une mission d’experts italiens sera en Casamance au mois de juin prochain pour identifier et recauser toutes les vallées prioritaires en vue d’engager immédiatement les travaux de désalinisation et de désensablement pour permettre enfin aux riziculteurs d’exploiter à fond les superficies emblavables ». Mamadou Lamine Dramé a aussi exprimé avec force l’engagement des autorités sénégalaises à appuyer l’étude et la réalisation des ouvrages avec les moyens propres. La partie italienne en contacte avec l’union européenne aura en charge la réalisation des gros ouvrages.
Il faut dire qu’aussitôt tourbée, la nouvelle s’est répandu comme une traînée de poudre dans toute la région, preuve par mille que la salinisation et l’ensablement constituent une préoccupation majeure des populations en ce sens qu’ils freinent le développement intégral de la riziculture dans ces régions. Selon les techniciens sont formels et les statistiques 70 % des terres rizicultivables des régions de Ziguinchor et Kolda sont salées, ensablées. Ce qui explique, selon Baldé Mamadou Massaly agent technique d’agriculture, « le faible taux de surface annuellement emblavée et le contenu peu enviable des greniers ».
Pour les populations rurales, principales bénéficiaires, ce projet est arrivé à point nommé. « Nous pourrons à présent exploiter de larges surfaces et procéder à des cultures de contre-saison qui nous permettaient jadis de mettre dans le même grenier le riz de deux saisons distinctes » confie Mme Sira Biaye de Diattacounda dans la nouvelle région de Sédhiou. Des vallées comme celles de Samine, Simbandi Balante, Goudoup, dans Sédhiou et Guidel, Affignam, Djibouker et Niassya dans le département de Ziguinchor, entre autres, pourraient à elles seules booster considérablement la politique d’autosuffisance alimentaire si elles sont au mieux exploitées font remarquer les techniciens.
Sud Quotidien
Selon Mamadou Lamine Dramé, chef de délégation et président du Conseil Régional de kolda qui s’exprimait ce mercredi 2 avril au cours d’une conférence de presse « une mission d’experts italiens sera en Casamance au mois de juin prochain pour identifier et recauser toutes les vallées prioritaires en vue d’engager immédiatement les travaux de désalinisation et de désensablement pour permettre enfin aux riziculteurs d’exploiter à fond les superficies emblavables ». Mamadou Lamine Dramé a aussi exprimé avec force l’engagement des autorités sénégalaises à appuyer l’étude et la réalisation des ouvrages avec les moyens propres. La partie italienne en contacte avec l’union européenne aura en charge la réalisation des gros ouvrages.
Il faut dire qu’aussitôt tourbée, la nouvelle s’est répandu comme une traînée de poudre dans toute la région, preuve par mille que la salinisation et l’ensablement constituent une préoccupation majeure des populations en ce sens qu’ils freinent le développement intégral de la riziculture dans ces régions. Selon les techniciens sont formels et les statistiques 70 % des terres rizicultivables des régions de Ziguinchor et Kolda sont salées, ensablées. Ce qui explique, selon Baldé Mamadou Massaly agent technique d’agriculture, « le faible taux de surface annuellement emblavée et le contenu peu enviable des greniers ».
Pour les populations rurales, principales bénéficiaires, ce projet est arrivé à point nommé. « Nous pourrons à présent exploiter de larges surfaces et procéder à des cultures de contre-saison qui nous permettaient jadis de mettre dans le même grenier le riz de deux saisons distinctes » confie Mme Sira Biaye de Diattacounda dans la nouvelle région de Sédhiou. Des vallées comme celles de Samine, Simbandi Balante, Goudoup, dans Sédhiou et Guidel, Affignam, Djibouker et Niassya dans le département de Ziguinchor, entre autres, pourraient à elles seules booster considérablement la politique d’autosuffisance alimentaire si elles sont au mieux exploitées font remarquer les techniciens.
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