A la gare routière de Kolda, les voitures se font désirer pour se rendre à Salikégné. Cette localité, située à 30 km de la commune de Kolda, reste enclavée pendant cette période hivernale. Les jeunes ont saisi les autorités pour réclamer le désenclavement.
« C’est un parcours du combattant pour aller à Salikégné aujourd’hui. Le tarif à été triplé. On est passé de 700F à 1500F, parfois même à 3000F », informe un passager. Mieux, renchérit-il, « pour y arriver, avec l’état déplorable de la route, il nous faut 2h au minimum ». « Des troncs d’arbres, des cours d’eau, des nids de poules se dressent en véritables obstacles », renseigne un chauffeur.
Face à la défectuosité de cette route et au calvaire des passagers lors du trajet, les populations de la communauté rurale de Salikégné n’ont pas hésité à exprimer leur ras-le bol. Organisés autour de l’association des jeunes pour la promotion du développement de Salikégné, ils ont tenu à le faire savoir au chef de l’exécutif régional. Ces jeunes réclament le désenclavement de leur localité située le long de la frontière avec la Guinée-Bissau. L’isolement de cette communauté rurale de 20.000 âmes réparties dans 86 villages entraîne des incidences « fâcheuses » sur la vie quotidienne des populations. A cet égard, Malang Gassama, président de la structure des jeunes, a noté, entre autres incidences, l’irrégularité de l’approvisionnement en denrées de première nécessité comme le riz. Aujourd’hui, témoigne-t-il, en raison des difficultés du trajet, rares sont les camions qui empruntent cette piste. S’y ajoute aussi, selon le porte-parole de l’association, que la route Salikégné-Dabo, longue de 45 km, reste, à son tour, impraticable. En somme, relève M. Gassama, Salikégné est complètement coupé actuellement du reste du département pendant cette période pluvieuse.
C’est pourquoi, « nous avons demandé au gouverneur de région de prendre les dispositions utiles pour solutionner dans les meilleurs délais la question du désenclavement de notre localité », a averti le président de la structure. D’ailleurs, au cours de leurs rencontres, les jeunes de Salikégné ont déposé une liste de doléances aux autorités administratives. Parmi celles-ci, on peut noter l’obtention d’une nouvelle ambulance, l’électrification du village de Salikégné, l’installation d’une base militaire et l’affectation d’une sage-femme pour épauler le seul infirmier de la localité.
Le Soleil
« C’est un parcours du combattant pour aller à Salikégné aujourd’hui. Le tarif à été triplé. On est passé de 700F à 1500F, parfois même à 3000F », informe un passager. Mieux, renchérit-il, « pour y arriver, avec l’état déplorable de la route, il nous faut 2h au minimum ». « Des troncs d’arbres, des cours d’eau, des nids de poules se dressent en véritables obstacles », renseigne un chauffeur.
Face à la défectuosité de cette route et au calvaire des passagers lors du trajet, les populations de la communauté rurale de Salikégné n’ont pas hésité à exprimer leur ras-le bol. Organisés autour de l’association des jeunes pour la promotion du développement de Salikégné, ils ont tenu à le faire savoir au chef de l’exécutif régional. Ces jeunes réclament le désenclavement de leur localité située le long de la frontière avec la Guinée-Bissau. L’isolement de cette communauté rurale de 20.000 âmes réparties dans 86 villages entraîne des incidences « fâcheuses » sur la vie quotidienne des populations. A cet égard, Malang Gassama, président de la structure des jeunes, a noté, entre autres incidences, l’irrégularité de l’approvisionnement en denrées de première nécessité comme le riz. Aujourd’hui, témoigne-t-il, en raison des difficultés du trajet, rares sont les camions qui empruntent cette piste. S’y ajoute aussi, selon le porte-parole de l’association, que la route Salikégné-Dabo, longue de 45 km, reste, à son tour, impraticable. En somme, relève M. Gassama, Salikégné est complètement coupé actuellement du reste du département pendant cette période pluvieuse.
C’est pourquoi, « nous avons demandé au gouverneur de région de prendre les dispositions utiles pour solutionner dans les meilleurs délais la question du désenclavement de notre localité », a averti le président de la structure. D’ailleurs, au cours de leurs rencontres, les jeunes de Salikégné ont déposé une liste de doléances aux autorités administratives. Parmi celles-ci, on peut noter l’obtention d’une nouvelle ambulance, l’électrification du village de Salikégné, l’installation d’une base militaire et l’affectation d’une sage-femme pour épauler le seul infirmier de la localité.
Le Soleil