Kaolack, 27 jan (APS) – Les habitants du village de reclassement social de Koutal Keur Malick Ndiaye (Kaolack, centre) ont réclamé, dimanche, l’abrogation de la loi 76-03 qui constitue, selon eux, un frein au développement de leur localité de plus de 9.000 âmes.
‘’La loi 76-03 qui obligeait tout malade (de la lèpre) à rester dans l’un des 9 villages de reclassement social du pays pour y bénéficier de traitement médical, de nourriture, de terre de culture, etc. est aujourd’hui dépassée. Elle doit être purement et simplement abrogée’’, a soutenu le secrétaire général de la Fédération des associations de personnes handicapées, El hadji Ngom.
M. Ngom s’exprimait lors de la célébration de 60-e journée mondiale de la lèpre axée sur le thème : ‘’Oui à l’intégration, non à l’exclusion’’.
Pour cet ancien instituteur, auteur d’un livre intitulé ‘’La lèpre n’a pas touché mon âme’’ publié en 2009 en France, ‘’il est aujourd’hui grand temps de nous libérer parce que nous avons fini de purger nos peines dans ces villages de reclassement’’.
Sur les 9.000 habitants du village de Koutal Keur Malick Ndiaye créé en 1952, seuls 200 ont contracté la lèpre, a soutenu M. Ngom qui a invité les autorités étatiques à doter la localité d’écoles élémentaires, d’infrastructures communautaires, d’électricité. Il faudra également dédommager les grabataires qui doivent quitter leurs habitations qui doivent être traversées par une route, a-t-il ajouté.
Les enfants qui ne sont pas malades doivent pouvoir bénéficier d’emplois, de terres de culture et de la nouvelle loi d’orientation sociale, a encore plaidé le secrétaire général de la Fédération des associations de personnes handicapées.
‘’Nous profitons de cette journée organisée à l’initiative de la DAHW (Association allemande d’aide aux lépreux et tuberculeux présente au Sénégal depuis 1979) pour mettre en exergue nos difficultés qui ont trait au manque d’électricité, d’établissements scolaires, à l’inorganisation des femmes’’, a déclaré le chef du village, Abdoulaye Ndiaye.
Parlant au nom de la DAHW, le coordonnateur d’Enda Jeunesse Action, Mansour Sow a souligné l’urgence d’abroger la loi 76-03. L’Etat, a-t-il dit, ‘’a failli à ses engagements de doter les habitants des villages de reclassement de terres de culture, de nourriture et le service des Grandes endémies n’existe plus’’.
PON/OID
‘’La loi 76-03 qui obligeait tout malade (de la lèpre) à rester dans l’un des 9 villages de reclassement social du pays pour y bénéficier de traitement médical, de nourriture, de terre de culture, etc. est aujourd’hui dépassée. Elle doit être purement et simplement abrogée’’, a soutenu le secrétaire général de la Fédération des associations de personnes handicapées, El hadji Ngom.
M. Ngom s’exprimait lors de la célébration de 60-e journée mondiale de la lèpre axée sur le thème : ‘’Oui à l’intégration, non à l’exclusion’’.
Pour cet ancien instituteur, auteur d’un livre intitulé ‘’La lèpre n’a pas touché mon âme’’ publié en 2009 en France, ‘’il est aujourd’hui grand temps de nous libérer parce que nous avons fini de purger nos peines dans ces villages de reclassement’’.
Sur les 9.000 habitants du village de Koutal Keur Malick Ndiaye créé en 1952, seuls 200 ont contracté la lèpre, a soutenu M. Ngom qui a invité les autorités étatiques à doter la localité d’écoles élémentaires, d’infrastructures communautaires, d’électricité. Il faudra également dédommager les grabataires qui doivent quitter leurs habitations qui doivent être traversées par une route, a-t-il ajouté.
Les enfants qui ne sont pas malades doivent pouvoir bénéficier d’emplois, de terres de culture et de la nouvelle loi d’orientation sociale, a encore plaidé le secrétaire général de la Fédération des associations de personnes handicapées.
‘’Nous profitons de cette journée organisée à l’initiative de la DAHW (Association allemande d’aide aux lépreux et tuberculeux présente au Sénégal depuis 1979) pour mettre en exergue nos difficultés qui ont trait au manque d’électricité, d’établissements scolaires, à l’inorganisation des femmes’’, a déclaré le chef du village, Abdoulaye Ndiaye.
Parlant au nom de la DAHW, le coordonnateur d’Enda Jeunesse Action, Mansour Sow a souligné l’urgence d’abroger la loi 76-03. L’Etat, a-t-il dit, ‘’a failli à ses engagements de doter les habitants des villages de reclassement de terres de culture, de nourriture et le service des Grandes endémies n’existe plus’’.
PON/OID