Dakar, 6 jan (APS) - Le continent africain a enregistré, entre 2000 et 2005, une perte de 4 millions d’hectares de forêts par an, indique l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) dans une publication mise en ligne et intitulée : ’’ Situation des forêts du monde 2009’’.
‘’Le continent a perdu environ 4 millions d’hectares de forêts par an de 2000 à 2005 ‘’, précise la FAO.
L’organisation onusienne souligne que cette dégradation ‘’représente près du tiers de la superficie déboisée dans le monde’’, relevant que ‘’ la majeure partie des pertes de forêts concerne les pays où la superficies forestière est relativement importante’’.
Avec ses 58 pays et zones, le continent africain possède des écosystèmes très diversifiés. Il regroupe 14% de la population mondiale.
Les forêts africaines couvrent 645 millions d’hectares, soit 21,4 % de la surface totale des terres. Les forêts du bassin du Congo constituent le deuxième massif forestier tropical du monde.
‘’A ce jour, la conversion des zones forestières en zones d’agriculture permanente à petite échelle est le principal facteur des pertes de forêts africaines’’, explique la publication.
Mais pour la FAO, les investissements dans l’agriculture à grande échelle pourraient, à l’avenir, devenir l’un des principaux facteurs de déforestation.
La publication estime que ‘’les pertes de forêts devraient se poursuivre au rythme actuel’’, précisant que ‘’la demande croissante de denrées alimentaires et d’énergie, ainsi que la hausse de leurs prix, aggraveront la situation, notamment à mesure que l’augmentation des investissements dans les infrastructures ouvre de nouveaux territoires’’.
Elle indique aussi que les changements climatiques auront des retombées avec une fréquence des sécheresses et la diminution des ressources en eau dans les sous région.
Selon la FAO, pour la sous-région Afrique de l’Ouest,’’ la poussée croissante et rapide de la demande de bois de feu en milieu urbain et l’augmentation de la demande de terres agricoles tendront à se traduire par une perte continue du couvert forestier’’.
‘’En Afrique du Nord, l’amélioration de la situation économique contribuera à atténuer la pression sur les forêts et à inverser la tendance antérieure au déboisement. Pour l’Afrique de l’Est et australe, il est possible que la superficie forestière se réduise davantage en raison des fortes densités de population’’, ajoute l’organisation.
Produite par le département des forêts de la FAO, la publication ’’constitue un ouvrage de référence pour aider à la prise de décisions et à l’élaboration de politiques relatives au secteur forestier’’.
Son objectif est aussi de ’’susciter des idées et un débat créatif sur l’avenir des forêts du monde’’.
‘’Le continent a perdu environ 4 millions d’hectares de forêts par an de 2000 à 2005 ‘’, précise la FAO.
L’organisation onusienne souligne que cette dégradation ‘’représente près du tiers de la superficie déboisée dans le monde’’, relevant que ‘’ la majeure partie des pertes de forêts concerne les pays où la superficies forestière est relativement importante’’.
Avec ses 58 pays et zones, le continent africain possède des écosystèmes très diversifiés. Il regroupe 14% de la population mondiale.
Les forêts africaines couvrent 645 millions d’hectares, soit 21,4 % de la surface totale des terres. Les forêts du bassin du Congo constituent le deuxième massif forestier tropical du monde.
‘’A ce jour, la conversion des zones forestières en zones d’agriculture permanente à petite échelle est le principal facteur des pertes de forêts africaines’’, explique la publication.
Mais pour la FAO, les investissements dans l’agriculture à grande échelle pourraient, à l’avenir, devenir l’un des principaux facteurs de déforestation.
La publication estime que ‘’les pertes de forêts devraient se poursuivre au rythme actuel’’, précisant que ‘’la demande croissante de denrées alimentaires et d’énergie, ainsi que la hausse de leurs prix, aggraveront la situation, notamment à mesure que l’augmentation des investissements dans les infrastructures ouvre de nouveaux territoires’’.
Elle indique aussi que les changements climatiques auront des retombées avec une fréquence des sécheresses et la diminution des ressources en eau dans les sous région.
Selon la FAO, pour la sous-région Afrique de l’Ouest,’’ la poussée croissante et rapide de la demande de bois de feu en milieu urbain et l’augmentation de la demande de terres agricoles tendront à se traduire par une perte continue du couvert forestier’’.
‘’En Afrique du Nord, l’amélioration de la situation économique contribuera à atténuer la pression sur les forêts et à inverser la tendance antérieure au déboisement. Pour l’Afrique de l’Est et australe, il est possible que la superficie forestière se réduise davantage en raison des fortes densités de population’’, ajoute l’organisation.
Produite par le département des forêts de la FAO, la publication ’’constitue un ouvrage de référence pour aider à la prise de décisions et à l’élaboration de politiques relatives au secteur forestier’’.
Son objectif est aussi de ’’susciter des idées et un débat créatif sur l’avenir des forêts du monde’’.