Le président de la Bad a vanté les mérites du Fonds africain de développement (Fad), instrument de financement créé en 1972 et entré en action deux ans après, avec comme objectifs de réduire la pauvreté dans les pays membres en leur octroyant des prêts et des dons. Il a cité en exemple le Cap-Vert, pays où « un tiers de la population mourait de faim ».
« Aujourd’hui, le Cap-Vert vient de faire une grande avancée » ; « c’est le premier cas où, grâce à l’action du Fonds africain de développement, on peut passer d’un pays à revenus faibles à un pays à revenus intermédiaires », s’est réjoui Donald Kaberuka qui a rappelé les réalisations du fonds dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
La Bad, a déclaré son président, a doublé sa contribution au Fad, le portant à neuf milliards de dollars. Va-t-elle aller plus loin ? Dr Kaberuka se veut prudent en ces lendemains de crise financière : « nous sommes réalistes, nous connaissons le déficit en Europe, nous allons continuer à discuter » (avec les partenaires), a-t-il répondu. Il a aussi fait entendre que la Bad ne se désintéresse pas des questions d’énergie renouvelable, de nouvelles technologies de l’information et de la communication en Afrique. « Je ne pense pas qu’on peut taxer la Bad de ne pas faire beaucoup d’efforts dans ce domaine » des énergies renouvelables, s’est défendu Donald Kaberuka. « L’Afrique a besoin de toutes les énergies possibles », a-t-il ajouté.
Le candidat Kaberuka invite à relever le défi de la jeunesse
Seul candidat à sa propre succession, Dr Kaberuka n’a pas voulu étaler ses priorités une fois réélu pour un second mandat. « Attendez que je sois réélu quand même pour savoir ce que je ferai », a-t-il répondu à un confrère. Cependant, il estime que les défis du continent africain restent les mêmes. « Le premier défi que j’estime le plus important, c’est que voilà un continent qui a un milliard d’âmes, mais qui est regardé sous le prisme des matières premières. Nous sommes un continent de jeunes, on dit que nous sommes le contient qui s’urbanise le plus rapidement.
Cela pose des défis. Comment développer le potentiel jeune, c’est le défi majeur. Nous devons relever ce défi », a invité Donald Kaberuka. Né le 5 octobre 1951, l’actuel président de la Bad, de nationalité rwandaise, a été élu le 21 juillet 2005 contre son adversaire le Nigérian Olabisi Ogunjobi, succédant au Marocain Omar Kabbaj. Ce diplômé de l’Université de Dar-es -alam (Tanzanie) et de plusieurs universités au Royaume-Uni est un spécialiste de la finance internationale. Il a occupé les fonctions de ministre des Finances dans son pays le Rwanda.
M. CISS (Envoyé spécial)
Le Soleil
« Aujourd’hui, le Cap-Vert vient de faire une grande avancée » ; « c’est le premier cas où, grâce à l’action du Fonds africain de développement, on peut passer d’un pays à revenus faibles à un pays à revenus intermédiaires », s’est réjoui Donald Kaberuka qui a rappelé les réalisations du fonds dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.
La Bad, a déclaré son président, a doublé sa contribution au Fad, le portant à neuf milliards de dollars. Va-t-elle aller plus loin ? Dr Kaberuka se veut prudent en ces lendemains de crise financière : « nous sommes réalistes, nous connaissons le déficit en Europe, nous allons continuer à discuter » (avec les partenaires), a-t-il répondu. Il a aussi fait entendre que la Bad ne se désintéresse pas des questions d’énergie renouvelable, de nouvelles technologies de l’information et de la communication en Afrique. « Je ne pense pas qu’on peut taxer la Bad de ne pas faire beaucoup d’efforts dans ce domaine » des énergies renouvelables, s’est défendu Donald Kaberuka. « L’Afrique a besoin de toutes les énergies possibles », a-t-il ajouté.
Le candidat Kaberuka invite à relever le défi de la jeunesse
Seul candidat à sa propre succession, Dr Kaberuka n’a pas voulu étaler ses priorités une fois réélu pour un second mandat. « Attendez que je sois réélu quand même pour savoir ce que je ferai », a-t-il répondu à un confrère. Cependant, il estime que les défis du continent africain restent les mêmes. « Le premier défi que j’estime le plus important, c’est que voilà un continent qui a un milliard d’âmes, mais qui est regardé sous le prisme des matières premières. Nous sommes un continent de jeunes, on dit que nous sommes le contient qui s’urbanise le plus rapidement.
Cela pose des défis. Comment développer le potentiel jeune, c’est le défi majeur. Nous devons relever ce défi », a invité Donald Kaberuka. Né le 5 octobre 1951, l’actuel président de la Bad, de nationalité rwandaise, a été élu le 21 juillet 2005 contre son adversaire le Nigérian Olabisi Ogunjobi, succédant au Marocain Omar Kabbaj. Ce diplômé de l’Université de Dar-es -alam (Tanzanie) et de plusieurs universités au Royaume-Uni est un spécialiste de la finance internationale. Il a occupé les fonctions de ministre des Finances dans son pays le Rwanda.
M. CISS (Envoyé spécial)
Le Soleil