D’une valeur globale de quatre millions de francs cfa, ces machines qui ont été offertes par le directeur général de l’Institut sénégalais de recherche agricole (Isra), le Dr Macoumba Diouf, vont alléger les femmes de ces localités. La transformation des céréales locales dans les villages de Kawil et Thiawandou, est restée pendant plusieurs années sans solution. Les femmes parcouraient ainsi toute la distance qui sépare leurs villages à la ville de Kaolack ou les autres localités de la communauté rurale, pour résoudre ce besoin.
Même si ces deux villages n’ont jamais souffert du problème d’enclavement, les populations de Kawil et Thiawandou ont été confrontées durant des décennies à la question de la transformation de leurs céréales locales, qui est l’alimentation de base dans le monde rural. Lors de la cérémonie de réception de ces machines, certaines femmes nous ont appris que la plupart des divorces et autres querelles dans les ménages, sont le fait de ce déficit en appareils de base. Les maris qui ne peuvent accepter les retards accusés par leurs femmes dans la préparation du couscous du soir, ont répudié ces dernières.
Piètre prétexte si ça se trouve, mais le fait est là, confient-elles. Cette situation a longtemps existé dans ces villages qui ne vivent que d’agriculture, et d’élevage. Aujourd’hui, les femmes des villages de Kawil et Thiawandou se sont lancées dans une dynamique de pérenniser l’action de Macoumba Diouf. Outre, les comités de gestion respectifs qu’elles ont réussis à mettre en place, elles ont opté pour une gestion équilibrée permettant plus tard l’utilisation régulière de ces moulins et leur renouvellement périodique.
Abdoulaye FALL
Sud Quotidien
Même si ces deux villages n’ont jamais souffert du problème d’enclavement, les populations de Kawil et Thiawandou ont été confrontées durant des décennies à la question de la transformation de leurs céréales locales, qui est l’alimentation de base dans le monde rural. Lors de la cérémonie de réception de ces machines, certaines femmes nous ont appris que la plupart des divorces et autres querelles dans les ménages, sont le fait de ce déficit en appareils de base. Les maris qui ne peuvent accepter les retards accusés par leurs femmes dans la préparation du couscous du soir, ont répudié ces dernières.
Piètre prétexte si ça se trouve, mais le fait est là, confient-elles. Cette situation a longtemps existé dans ces villages qui ne vivent que d’agriculture, et d’élevage. Aujourd’hui, les femmes des villages de Kawil et Thiawandou se sont lancées dans une dynamique de pérenniser l’action de Macoumba Diouf. Outre, les comités de gestion respectifs qu’elles ont réussis à mettre en place, elles ont opté pour une gestion équilibrée permettant plus tard l’utilisation régulière de ces moulins et leur renouvellement périodique.
Abdoulaye FALL
Sud Quotidien