Le Conseil régional de Louga va se doter d’un plan de développement culturel, «instrument de conservation et de valorisation du patrimoine culturel et des filières connexes au profit des générations actuelles et futures», a indiqué, la semaine dernière, le chargé de l’étude, Momar Lô.
M. Lô, qui s’exprimait au cours de l’atelier de lancement pour l’étude et l’élaboration d’un plan de développement culturel de Louga, a estimé qu’il s’agira, pour le Conseil régional et les populations, toutes générations confondues, de s’abreuver dans les valeurs traditionnelles progressistes.
«L’absence de repères culturels et historiques, l’influence notoire des Nouvelles technologies de l’information et de la communication favorisent des attitudes et comportements décriés et ne cadrant pas toujours avec nos valeurs culturelles traditionnelles qui sont source de sagesse, d’abnégation et de civisme», a soutenu le consultant.
Sous ce regard, la région «doit disposer d’une base objective de valorisation de sa culture, de ses sites, monuments, lieux de mémoire, de trésors humains vivants, d’un aménagement culturel rationalisé de son territoire, de suffisamment d’infrastructures et d’équipements», a relevé M. Lô, directeur du cabinet Ardecom. «Il est, également, important pour la région de pouvoir valoriser des circuits et évènements touristiques, la mobilisation de financements lourds et un système managérial de la décision à l’endroit des décideurs», a ajouté l’ancien directeur de l’Agence régionale de développement (Ard).
L’équipe d’enquêteurs recrutés par le cabinet va sillonner, pendant un mois, tous les lieux identifiés et connus à la collecte de données pour, à terme, aider à mieux conserver le patrimoine historique et ethnographique régional, répertorier les sites, monuments et actions culturelles, revaloriser les arts traditionnels.
L’étude commanditée par le Conseil régional avec un financement du Programme d’appui aux régions (Par II) entend «soutenir le développement de l’artisanat d’art, la promotion du tourisme et identifier les moyens de rentabiliser ce patrimoine», a souligné M. Lô.
Diagnostiquant le secteur culturel d’une région jouissant de réelles potentialités artistiques, le directeur du cabinet Ardecom a soulevé «le manque de valorisation du patrimoine culturel, la léthargie des troupes de danse et de théâtre, l’insuffisance de production musicale et la carence d’infrastructures (studios, salles de répétition) et de matériels appropriés».
Malgré toutes ces difficultés, une quinzaine de manifestations, dont le Fesfop et Kébéculture, est inscrite dans l’agenda culturel national, a dit M. Lô.
Il a, en outre, invité les acteurs culturels, les pouvoirs publics et les partenaires à «accompagner ce processus enclenché pour la valorisation réelle et l’enrichissement conséquent du patrimoine et des filières connexes tels l’éducation, le tourisme, l’architecture et le design».
«C’est une aberration de vouloir développer, de façon intégrale et harmonieuse, une région, une localité, un pays sans prendre en compte la culture», a soutenu, pour sa part, le président du Conseil régional, Moustapha Ndiaye.
Persuadé que des échanges pertinents entre acteurs culturels permettront d’arrêter un plan de référence pour la région qui est une terre de culture, M. Ndiaye a invité la communauté culturelle à aider la région à retrouver son lustre d’antan.
Aps
M. Lô, qui s’exprimait au cours de l’atelier de lancement pour l’étude et l’élaboration d’un plan de développement culturel de Louga, a estimé qu’il s’agira, pour le Conseil régional et les populations, toutes générations confondues, de s’abreuver dans les valeurs traditionnelles progressistes.
«L’absence de repères culturels et historiques, l’influence notoire des Nouvelles technologies de l’information et de la communication favorisent des attitudes et comportements décriés et ne cadrant pas toujours avec nos valeurs culturelles traditionnelles qui sont source de sagesse, d’abnégation et de civisme», a soutenu le consultant.
Sous ce regard, la région «doit disposer d’une base objective de valorisation de sa culture, de ses sites, monuments, lieux de mémoire, de trésors humains vivants, d’un aménagement culturel rationalisé de son territoire, de suffisamment d’infrastructures et d’équipements», a relevé M. Lô, directeur du cabinet Ardecom. «Il est, également, important pour la région de pouvoir valoriser des circuits et évènements touristiques, la mobilisation de financements lourds et un système managérial de la décision à l’endroit des décideurs», a ajouté l’ancien directeur de l’Agence régionale de développement (Ard).
L’équipe d’enquêteurs recrutés par le cabinet va sillonner, pendant un mois, tous les lieux identifiés et connus à la collecte de données pour, à terme, aider à mieux conserver le patrimoine historique et ethnographique régional, répertorier les sites, monuments et actions culturelles, revaloriser les arts traditionnels.
L’étude commanditée par le Conseil régional avec un financement du Programme d’appui aux régions (Par II) entend «soutenir le développement de l’artisanat d’art, la promotion du tourisme et identifier les moyens de rentabiliser ce patrimoine», a souligné M. Lô.
Diagnostiquant le secteur culturel d’une région jouissant de réelles potentialités artistiques, le directeur du cabinet Ardecom a soulevé «le manque de valorisation du patrimoine culturel, la léthargie des troupes de danse et de théâtre, l’insuffisance de production musicale et la carence d’infrastructures (studios, salles de répétition) et de matériels appropriés».
Malgré toutes ces difficultés, une quinzaine de manifestations, dont le Fesfop et Kébéculture, est inscrite dans l’agenda culturel national, a dit M. Lô.
Il a, en outre, invité les acteurs culturels, les pouvoirs publics et les partenaires à «accompagner ce processus enclenché pour la valorisation réelle et l’enrichissement conséquent du patrimoine et des filières connexes tels l’éducation, le tourisme, l’architecture et le design».
«C’est une aberration de vouloir développer, de façon intégrale et harmonieuse, une région, une localité, un pays sans prendre en compte la culture», a soutenu, pour sa part, le président du Conseil régional, Moustapha Ndiaye.
Persuadé que des échanges pertinents entre acteurs culturels permettront d’arrêter un plan de référence pour la région qui est une terre de culture, M. Ndiaye a invité la communauté culturelle à aider la région à retrouver son lustre d’antan.
Aps