Dakar, 18 fév (APS) – La décentralisation est particulièrement faible dans les pays francophones d’Afrique, constate la Fondation Konrad Adenauer qui impute ce fait à l’organisation "centraliste" de l’administration publique française.
"La décentralisation en Afrique a progressé de façon inégale, (mais) est particulièrement faible dans les pays francophones d’Afrique", écrit la fondation allemande dans un document.
Une conférence consacrée au droit administratif et à la décentralisation dans les pays d’Afrique subsaharienne réunit, jeudi et vendredi à Dakar, des juristes et des élus locaux de plusieurs pays africains.
Cette faiblesse de la décentralisation en Afrique francophone est née d’"une corrélation entre l’organisation centraliste de l’administration publique en France et le développement institutionnel des anciennes colonies françaises dès leur indépendance", explique la fondation.
"Dans de nombreux pays africains, le droit administratif autant que la décentralisation sont encore faibles, et peu de progrès ont été accomplis en ce qui concerne la promotion et la protection des contrôles démocratiques (…) et du transfert du pouvoir au niveau local", selon la même source, citant une étude de la Banque mondiale.
Au Sénégal, "l’Etat central ne fournit pas les moyens nécessaires aux collectivités locales", malgré l’existence de textes garantissant la décentralisation, a dit Christian Clages, l’ambassadeur allemand à Dakar. Il prenait part à l’ouverture de la conférence.
Cette fondation met en œuvre aussi un programme d’appui aux collectivités locales de la région de Kaolack (centre), à l’intention des agents de l’Etat et des élus locaux chargés d’appliquer les textes de la décentralisation, a rappelé Stefan Gehrold, son représentant résident au Sénégal.
L’objectif assigné à cette conférence organisée à Dakar est d’offrir aux participants "l’occasion de délibérer et d’échanger leurs vues et leurs expériences sur le développement du droit administratif et la décentralisation dans leurs pays et régions".
"La décentralisation en Afrique a progressé de façon inégale, (mais) est particulièrement faible dans les pays francophones d’Afrique", écrit la fondation allemande dans un document.
Une conférence consacrée au droit administratif et à la décentralisation dans les pays d’Afrique subsaharienne réunit, jeudi et vendredi à Dakar, des juristes et des élus locaux de plusieurs pays africains.
Cette faiblesse de la décentralisation en Afrique francophone est née d’"une corrélation entre l’organisation centraliste de l’administration publique en France et le développement institutionnel des anciennes colonies françaises dès leur indépendance", explique la fondation.
"Dans de nombreux pays africains, le droit administratif autant que la décentralisation sont encore faibles, et peu de progrès ont été accomplis en ce qui concerne la promotion et la protection des contrôles démocratiques (…) et du transfert du pouvoir au niveau local", selon la même source, citant une étude de la Banque mondiale.
Au Sénégal, "l’Etat central ne fournit pas les moyens nécessaires aux collectivités locales", malgré l’existence de textes garantissant la décentralisation, a dit Christian Clages, l’ambassadeur allemand à Dakar. Il prenait part à l’ouverture de la conférence.
Cette fondation met en œuvre aussi un programme d’appui aux collectivités locales de la région de Kaolack (centre), à l’intention des agents de l’Etat et des élus locaux chargés d’appliquer les textes de la décentralisation, a rappelé Stefan Gehrold, son représentant résident au Sénégal.
L’objectif assigné à cette conférence organisée à Dakar est d’offrir aux participants "l’occasion de délibérer et d’échanger leurs vues et leurs expériences sur le développement du droit administratif et la décentralisation dans leurs pays et régions".