Saly (Mbour), 23 oct (APS) - Une gestion intégrée de la fertilité des sols, combinée à une amélioration des ressources génétiques dans un contexte de changement climatique peut contribuer à accroître la productivité agricole en préservant l’environnement, ont soutenu les membres du comité scientifique et technique (CST) du Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF).
Réunis récemment à Saly (Mbour), ces chercheurs ont indiqué que "la réduction progressive" des périodes de jachère, dans un contexte de croissance rapide de la population, rend "difficile" la restauration de la fertilité des sols avec des conséquences "néfastes" sur la productivité et le bien-être des populations.
Pour ces chercheurs qui prenaient part à la 8e session ordinaire du CST du CORAF (18-22 octobre), les agriculteurs et éleveurs seront bientôt confrontés à des défis liés au maintien de la fertilité des sols dans un contexte d’apports limités en intrants.
"Il faut, pour cela, faire appel à des pratiques innovantes, en particulier dans l’utilisation des ressources locales tout en profitant des opportunités du marché qui peuvent conduire à une augmentation de l’utilisation des intrants", ont-ils suggéré.
Ces chercheurs ont par ailleurs expliqué qu’une bonne gestion et une utilisation durable de la biodiversité doivent être prises en compte les systèmes de production développés en œuvre dans la région ouest-africaine, particulièrement s’il s’agit d’une intensification accrue de la production.
Il existe, selon eux, des preuves sur les avantages de la biodiversité dans les systèmes d’exploitation en vigueur dans la zone. Mais, "la gestion et l’utilisation non durables de la biodiversité menace l’existence de ces ressources précieuses et, par conséquent, leurs effets bénéfiques sur les moyens de subsistance des populations de la région".
Ils ont signalé qu’il reste encore une grande partie de la biodiversité à découvrir alors que les espèces qui sont connues pour être utiles sont actuellement sous-utilisées.
"Une bonne connaissance de la biodiversité associée à une conservation et une amélioration appropriées et de la flore et de la faune de la région donnera de nombreux avantages notamment l’amélioration des revenus et le bien-être de la population de l’Afrique de l’Ouest et du Centre", ont souligné les membres du CST.
A l’occasion de cette 8-ème session ordinaire du comité scientifique et technique (CST) du CORAF, le Béninois Claude Adandédjan a été porté à la tête de cette structure pour un mandat de trois (3) ans.
Le professeur Adandédjan succède ainsi à Michel Sedogo, à la tête du CST depuis 2004. Le nouveau président sera secondé par la Nigériane Stella Akomas, en tant que vice-présidente, et par Brigitte Courtois, chercheur au CIRAD à Montpellier en France (rapporteur).
ADE/BK
Réunis récemment à Saly (Mbour), ces chercheurs ont indiqué que "la réduction progressive" des périodes de jachère, dans un contexte de croissance rapide de la population, rend "difficile" la restauration de la fertilité des sols avec des conséquences "néfastes" sur la productivité et le bien-être des populations.
Pour ces chercheurs qui prenaient part à la 8e session ordinaire du CST du CORAF (18-22 octobre), les agriculteurs et éleveurs seront bientôt confrontés à des défis liés au maintien de la fertilité des sols dans un contexte d’apports limités en intrants.
"Il faut, pour cela, faire appel à des pratiques innovantes, en particulier dans l’utilisation des ressources locales tout en profitant des opportunités du marché qui peuvent conduire à une augmentation de l’utilisation des intrants", ont-ils suggéré.
Ces chercheurs ont par ailleurs expliqué qu’une bonne gestion et une utilisation durable de la biodiversité doivent être prises en compte les systèmes de production développés en œuvre dans la région ouest-africaine, particulièrement s’il s’agit d’une intensification accrue de la production.
Il existe, selon eux, des preuves sur les avantages de la biodiversité dans les systèmes d’exploitation en vigueur dans la zone. Mais, "la gestion et l’utilisation non durables de la biodiversité menace l’existence de ces ressources précieuses et, par conséquent, leurs effets bénéfiques sur les moyens de subsistance des populations de la région".
Ils ont signalé qu’il reste encore une grande partie de la biodiversité à découvrir alors que les espèces qui sont connues pour être utiles sont actuellement sous-utilisées.
"Une bonne connaissance de la biodiversité associée à une conservation et une amélioration appropriées et de la flore et de la faune de la région donnera de nombreux avantages notamment l’amélioration des revenus et le bien-être de la population de l’Afrique de l’Ouest et du Centre", ont souligné les membres du CST.
A l’occasion de cette 8-ème session ordinaire du comité scientifique et technique (CST) du CORAF, le Béninois Claude Adandédjan a été porté à la tête de cette structure pour un mandat de trois (3) ans.
Le professeur Adandédjan succède ainsi à Michel Sedogo, à la tête du CST depuis 2004. Le nouveau président sera secondé par la Nigériane Stella Akomas, en tant que vice-présidente, et par Brigitte Courtois, chercheur au CIRAD à Montpellier en France (rapporteur).
ADE/BK