Depuis 1979, le FIDA a financé 13 projets de développement rural au Sénégal, pour un montant total de 133,4 millions de dollars. Après une décennie marquée par un partenariat limité en raison des fréquents aménagements de la politique agricole, la coopération s'est intensifiée dans les années 90. Une première série de projets, essentiellement axés sur le développement villageois, la sécurité alimentaire et la protection des ressources naturelles a été lancée.
Dix ans plus tard, une deuxième génération de projets introduit un nouvel objectif d'appui aux activités non agricoles et étend la couverture géographique de l'action du FIDA à huit régions sur onze, soit à plus de la moitié du pays. En dépit d'une bonne performance économique au cours des dernières années, la pauvreté frappe entre 72% et 88% de la population rurale. L'agriculture demeure la principale source de revenus pour la majorité de la population: alors qu'elle ne contribue au PIB qu'à raison de 20%, elle emploie encore plus des trois quarts de la population active. Il est ainsi indispensable de continuer d'investir dans la croissance du secteur agricole, en prêtant une attention particulière aux petits producteurs. Ceux-ci sont en effet responsables de 95% de l'activité agricole du pays. Il faut également promouvoir la diversification des sources de revenus en milieu rural.
Appui aux organisations paysannes
L'une des forces principales du secteur agricole sénégalais aujourd'hui est l'émergence des organisations paysannes et leur influence croissante dans la prise de décision au niveau local et national. De par leur dynamisme, elles sont en effet devenues des partenaires incontournables pour le gouvernement et les bailleurs de fonds.
À travers ses projets et à l'aide de dons, le FIDA soutient les organisations paysannes du Sénégal en appuyant la formation de leurs membres, en contribuant au renforcement de leurs capacités organisationnelles et à leur professionnalisation. Le FIDA promeut également leur participation active dans les instances de décision locales et à la formulation des plans locaux de développement.
Le FIDA appuie par ailleurs la participation des structures faîtières des organisations paysannes dans les instances et forums régionaux où sont définies les politiques de développement, pour qu'elles puissent présenter le point de vue du monde rural et avoir ainsi une influence sur les décisions qui les touchent directement.
Le programme du FIDA au Sénégal
Résultat d'un processus participatif qui a associé les différents partenaires sénégalais à toutes les étapes de sa préparation, le programme FIDA Sénégal, approuvé en 2004, vise avant tout à appuyer le gouvernement et les partenaires locaux dans la mise en oeuvre de la politique de développement agricole et rural du Sénégal, en accord avec les priorités du FIDA en matière de lutte contre la pauvreté rurale. Le programme vise également à mettre en cohérence et à harmoniser les projets, en place et à venir, avec ceux de ses partenaires en développement, pour une plus grande synergie des interventions et donc un impact majeur sur la réduction de la pauvreté rurale au Sénégal. Les gouvernements, bénéficiaires, donateurs multilatéraux et bilatéraux et autres partenaires du FIDA cofinancent ces activités.
L'objectif primordial du FIDA au Sénégal est de contribuer à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et plus particulièrement du premier objectif, à savoir réduire de moitié la pauvreté à l'horizon 2015. Pour ce faire, le FIDA suscite et accompagne les initiatives locales qui visent à augmenter les revenus des ruraux pauvres et à améliorer leurs conditions de vie.
En particulier, le FIDA s'est fixé les objectifs spécifiques suivants:
-renforcer les capacités des ruraux pauvres et de leurs organisations pour leur permettre d'exercer de nouvelles responsabilités, de prendre une part plus active à la concertation en matière de développement local et de développer des partenariats avec les autres acteurs du monde rural, tout en favorisant la participation des femmes dans la prise de décision accroître la productivité des activités économiques en milieu rural, en mettant l'accent sur l'élargissement de la gamme productive, l'accès aux technologies adaptées, la gestion durable des ressources naturelles et le renforcement des infrastructures
-améliorer l'accès des ruraux pauvres aux marchés et aux services financiers, en facilitant l'accès aux savoirs et à l'information sur les possibilités de débouchés ainsi qu'aux services financiers de proximité nécessaires
Stratégie nationale de réduction de la pauvreté
Le document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP), approuvé en 2002, définit les orientations politiques du gouvernement en matière de réduction de la pauvreté.
Il prévoit:
-de doubler le revenu par habitant d'ici 2015, dans le cadre d'une croissance forte, équilibrée et mieux répartie
-de généraliser l'accès aux services sociaux et d'accélérer la mise en place des infrastructures nécessaires
-d'éliminer toute forme d'exclusion et d'instaurer l'égalité entre les sexes
Pour ce faire, le gouvernement compte agir selon quatre axes stratégiques:
-la création de richesses, en particulier l'appui au développement de l'agriculture et la promotion de l'emploi rural non agricole
-la formation et la promotion des services de base
-l'amélioration des conditions de vie de la population, en particulier des groupes vulnérables, notamment les enfants, les femmes, les personnes âgées et les jeunes
-l'approche participative pour la mise en oeuvre et le suivi de la stratégie
Source: FIDA
Dix ans plus tard, une deuxième génération de projets introduit un nouvel objectif d'appui aux activités non agricoles et étend la couverture géographique de l'action du FIDA à huit régions sur onze, soit à plus de la moitié du pays. En dépit d'une bonne performance économique au cours des dernières années, la pauvreté frappe entre 72% et 88% de la population rurale. L'agriculture demeure la principale source de revenus pour la majorité de la population: alors qu'elle ne contribue au PIB qu'à raison de 20%, elle emploie encore plus des trois quarts de la population active. Il est ainsi indispensable de continuer d'investir dans la croissance du secteur agricole, en prêtant une attention particulière aux petits producteurs. Ceux-ci sont en effet responsables de 95% de l'activité agricole du pays. Il faut également promouvoir la diversification des sources de revenus en milieu rural.
Appui aux organisations paysannes
L'une des forces principales du secteur agricole sénégalais aujourd'hui est l'émergence des organisations paysannes et leur influence croissante dans la prise de décision au niveau local et national. De par leur dynamisme, elles sont en effet devenues des partenaires incontournables pour le gouvernement et les bailleurs de fonds.
À travers ses projets et à l'aide de dons, le FIDA soutient les organisations paysannes du Sénégal en appuyant la formation de leurs membres, en contribuant au renforcement de leurs capacités organisationnelles et à leur professionnalisation. Le FIDA promeut également leur participation active dans les instances de décision locales et à la formulation des plans locaux de développement.
Le FIDA appuie par ailleurs la participation des structures faîtières des organisations paysannes dans les instances et forums régionaux où sont définies les politiques de développement, pour qu'elles puissent présenter le point de vue du monde rural et avoir ainsi une influence sur les décisions qui les touchent directement.
Le programme du FIDA au Sénégal
Résultat d'un processus participatif qui a associé les différents partenaires sénégalais à toutes les étapes de sa préparation, le programme FIDA Sénégal, approuvé en 2004, vise avant tout à appuyer le gouvernement et les partenaires locaux dans la mise en oeuvre de la politique de développement agricole et rural du Sénégal, en accord avec les priorités du FIDA en matière de lutte contre la pauvreté rurale. Le programme vise également à mettre en cohérence et à harmoniser les projets, en place et à venir, avec ceux de ses partenaires en développement, pour une plus grande synergie des interventions et donc un impact majeur sur la réduction de la pauvreté rurale au Sénégal. Les gouvernements, bénéficiaires, donateurs multilatéraux et bilatéraux et autres partenaires du FIDA cofinancent ces activités.
L'objectif primordial du FIDA au Sénégal est de contribuer à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) et plus particulièrement du premier objectif, à savoir réduire de moitié la pauvreté à l'horizon 2015. Pour ce faire, le FIDA suscite et accompagne les initiatives locales qui visent à augmenter les revenus des ruraux pauvres et à améliorer leurs conditions de vie.
En particulier, le FIDA s'est fixé les objectifs spécifiques suivants:
-renforcer les capacités des ruraux pauvres et de leurs organisations pour leur permettre d'exercer de nouvelles responsabilités, de prendre une part plus active à la concertation en matière de développement local et de développer des partenariats avec les autres acteurs du monde rural, tout en favorisant la participation des femmes dans la prise de décision accroître la productivité des activités économiques en milieu rural, en mettant l'accent sur l'élargissement de la gamme productive, l'accès aux technologies adaptées, la gestion durable des ressources naturelles et le renforcement des infrastructures
-améliorer l'accès des ruraux pauvres aux marchés et aux services financiers, en facilitant l'accès aux savoirs et à l'information sur les possibilités de débouchés ainsi qu'aux services financiers de proximité nécessaires
Stratégie nationale de réduction de la pauvreté
Le document de stratégie pour la réduction de la pauvreté (DSRP), approuvé en 2002, définit les orientations politiques du gouvernement en matière de réduction de la pauvreté.
Il prévoit:
-de doubler le revenu par habitant d'ici 2015, dans le cadre d'une croissance forte, équilibrée et mieux répartie
-de généraliser l'accès aux services sociaux et d'accélérer la mise en place des infrastructures nécessaires
-d'éliminer toute forme d'exclusion et d'instaurer l'égalité entre les sexes
Pour ce faire, le gouvernement compte agir selon quatre axes stratégiques:
-la création de richesses, en particulier l'appui au développement de l'agriculture et la promotion de l'emploi rural non agricole
-la formation et la promotion des services de base
-l'amélioration des conditions de vie de la population, en particulier des groupes vulnérables, notamment les enfants, les femmes, les personnes âgées et les jeunes
-l'approche participative pour la mise en oeuvre et le suivi de la stratégie
Source: FIDA