Saly (Mbour), 6 sept (APS) - Le Sénégal devrait incessamment obtenir de la Banque mondiale (BM) un quitus l’autorisant à organiser, suivant ses propres mécanismes, les passations de marchés relatifs aux projets financés par l’institution financière internationale, a annoncé le directeur général de l’Autorité de régulation des marchés publics (ARMP).
"Dans quelques jours, quelques semaines", le Sénégal pourrait bénéficier de ce quitus, dans le cadre d’un programme devant tester les procédures de passation de marchés d’un certain nombre de pays, a récemment déclaré Youssouf Sakho, devant des membres du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES).
"On ne va plus envoyer des avis de non-objection à la Banque mondiale", une fois obtenu l’accord de celle-ci, a noté avec satisfaction le directeur de l’ARMP au cours d’un séminaire (4-5 septembre) organisé à Saly (Mbour), à l’intention du COJES.
Dès lors, "tout se fera" dans ce domaine (passation de marchés) suivant des mécanismes nationaux, a précisé le directeur général de l’ARMP qui traitait du thème "Les grands principes et innovations majeures du nouveau code des marchés publics".
Selon lui, cette avancée enregistrée par le Sénégal est à mettre à l’actif des nouveautés incorporées au texte entré en vigueur le 1er juin 2008.
Avec les dernières revues du code des marchés publics, les procédures nationales dans ce domaine sont conformes aux standards internationaux, s’est félicité le directeur général de l’ARMP. "Tout est verrouillé", a-t-il dit, non sans ajouter : "Le code, on ne le considère pas comme une Constitution. On ne se gêne pas de la changer."
"C’est ça l’intérêt du dispositif de revue à postériori. Les gens ont peur de violer le Code des marchés publics", a souligné Youssouf Sakho selon qui les autorités contractantes ne veulent pas se retrouver en marge de la réglementation "parce que les gens savent qu’ils seront audités."
Il a expliqué que le nouveu système de passation de marchés répond de trois principes que sont le libre accès à la commande publique, l’équité et la transparence des procédures. De plus, les dérogations au profit des agences en particulier ont été abolies avec la nouvelle réglementation.
Selon le rapport annuel 2009 présenté il y a quelques semaines par l’ARMP, l’adhésion des autorités contractantes au nouveau dispositif de passation des marchés a fait que seuls 125 marchés représentant 8% du total des procédures lancés ont été passés par entente directe.
M. Sakho a fait observer qu’avec le nouveau texte, il n’est plus permis de parler d’adjudication mais d’attribution, de même que la notion de ‘’moins disant’’ n’a plus de sens, dans la mesure où ce qui compte avant tout, c’est la qualification du soumissionnaire et la conformité de son offre.
BK/AD
"Dans quelques jours, quelques semaines", le Sénégal pourrait bénéficier de ce quitus, dans le cadre d’un programme devant tester les procédures de passation de marchés d’un certain nombre de pays, a récemment déclaré Youssouf Sakho, devant des membres du Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES).
"On ne va plus envoyer des avis de non-objection à la Banque mondiale", une fois obtenu l’accord de celle-ci, a noté avec satisfaction le directeur de l’ARMP au cours d’un séminaire (4-5 septembre) organisé à Saly (Mbour), à l’intention du COJES.
Dès lors, "tout se fera" dans ce domaine (passation de marchés) suivant des mécanismes nationaux, a précisé le directeur général de l’ARMP qui traitait du thème "Les grands principes et innovations majeures du nouveau code des marchés publics".
Selon lui, cette avancée enregistrée par le Sénégal est à mettre à l’actif des nouveautés incorporées au texte entré en vigueur le 1er juin 2008.
Avec les dernières revues du code des marchés publics, les procédures nationales dans ce domaine sont conformes aux standards internationaux, s’est félicité le directeur général de l’ARMP. "Tout est verrouillé", a-t-il dit, non sans ajouter : "Le code, on ne le considère pas comme une Constitution. On ne se gêne pas de la changer."
"C’est ça l’intérêt du dispositif de revue à postériori. Les gens ont peur de violer le Code des marchés publics", a souligné Youssouf Sakho selon qui les autorités contractantes ne veulent pas se retrouver en marge de la réglementation "parce que les gens savent qu’ils seront audités."
Il a expliqué que le nouveu système de passation de marchés répond de trois principes que sont le libre accès à la commande publique, l’équité et la transparence des procédures. De plus, les dérogations au profit des agences en particulier ont été abolies avec la nouvelle réglementation.
Selon le rapport annuel 2009 présenté il y a quelques semaines par l’ARMP, l’adhésion des autorités contractantes au nouveau dispositif de passation des marchés a fait que seuls 125 marchés représentant 8% du total des procédures lancés ont été passés par entente directe.
M. Sakho a fait observer qu’avec le nouveau texte, il n’est plus permis de parler d’adjudication mais d’attribution, de même que la notion de ‘’moins disant’’ n’a plus de sens, dans la mesure où ce qui compte avant tout, c’est la qualification du soumissionnaire et la conformité de son offre.
BK/AD