Thiès, 29 août (APS) – L’artiste-peintre et chanteur, Abdoulaye Ndiaye Thiossane, s’est réjoui de la Société collective de droits voisins et de la reforme que l’Etat du Sénégal a décidé de mettre en œuvre, en vue de ''restaurer la dignité'' de tous les artistes.
L’ancien pensionnaire du Théâtre national Daniel Sorano, de l’Ecole nationale des arts (ENA) et des Manufactures des arts décoratifs (MSAT) de Thiès, a souligné que ''les artistes sont longtemps restés au bas du tableau, faute d’organisation et de vision politique culturelle au Sénégal’’.
Dans un entretien avec l'APS, Abdoulaye Ndiaye a rappelé que l’ancien président Léopold Sédar Senghor ''accordait une attention particulière à la culture sénégalaise, mais depuis son départ la culture est restée le parent pauvre’’ de l'action gouvernementale.
Au sujet de la Société collective de droit de voisin, il a invité le président Macky Sall ''à inscrire fortement dans le programme Yoonu Yokkute, une véritable politique culturelle afin que le développement des industries culturelles qu’on a tant théorisé se réalise sous son magistère’’.
Selon lui, ''les artistes doivent également faire leur autocritique, tout en rendant la place qu’il faut aux anciens et patriarches de la culture sénégalaise qui peuvent encore réorienter la politique culturelle''.
‘’Il faut que les artistes bannissent les guéguerres, la concurrence déloyale, pour entretenir des relations saines, franches et devenir une véritable famille pour le bonheur de tous’’, a relevé Ndiaye.
Agé de 77 ans, marié et père de plusieurs enfants, Abdoulaye Ndiaye ‘’Thiossane’’, un autodidacte, a fait un parcours honorable à travers la peintre, le cinéma et la musique, avec la célèbre chanson ‘’Thiéré lamboul’’, dont il est l’auteur. Cette chanson a été reprise par Fatou Guéwel Diouf, Abdou Guité Seck et Assane Mboup.
Le patriarche dit qu’il s’est inspiré des affiches de cinéma des années 50, comme ''Tarzan'', ''Les amazones'', ''Les diables rouges'', ainsi que des films de Gary Cooper, pour s’initier au dessin.
En 1952, il commence à taquiner la chanson, en s’inspirant de la culture sénégalaise. Il interpréte des chansons comme ‘’Yakal lakh bi gnorna’’, ‘’Aminata Ndiaye’’, ‘’Thiéré lamboul’’, etc.
Abdoulaye Ndiaye est également l’auteur de l’hymne du du premier Festival mondial des arts nègres en 1966, avec sa célèbre chanson ‘’Taaleen lamp yi ndeyssan’’.
Depuis 2010, l’ancien pensionnaire de l’Orchestre national a ouvert sa propre galerie de peinture. Il continue de mener sa passion, afin de transmettre ses connaissances et son engagement pour le développement de la culture de son pays.
‘’Je ne suis pas riche en espèces sonnantes et trébuchantes, mais je garde ma dignité et mon honneur pour bien servir ma nation.
BD/AD
Combat de chefs 2
L’ancien pensionnaire du Théâtre national Daniel Sorano, de l’Ecole nationale des arts (ENA) et des Manufactures des arts décoratifs (MSAT) de Thiès, a souligné que ''les artistes sont longtemps restés au bas du tableau, faute d’organisation et de vision politique culturelle au Sénégal’’.
Dans un entretien avec l'APS, Abdoulaye Ndiaye a rappelé que l’ancien président Léopold Sédar Senghor ''accordait une attention particulière à la culture sénégalaise, mais depuis son départ la culture est restée le parent pauvre’’ de l'action gouvernementale.
Au sujet de la Société collective de droit de voisin, il a invité le président Macky Sall ''à inscrire fortement dans le programme Yoonu Yokkute, une véritable politique culturelle afin que le développement des industries culturelles qu’on a tant théorisé se réalise sous son magistère’’.
Selon lui, ''les artistes doivent également faire leur autocritique, tout en rendant la place qu’il faut aux anciens et patriarches de la culture sénégalaise qui peuvent encore réorienter la politique culturelle''.
‘’Il faut que les artistes bannissent les guéguerres, la concurrence déloyale, pour entretenir des relations saines, franches et devenir une véritable famille pour le bonheur de tous’’, a relevé Ndiaye.
Agé de 77 ans, marié et père de plusieurs enfants, Abdoulaye Ndiaye ‘’Thiossane’’, un autodidacte, a fait un parcours honorable à travers la peintre, le cinéma et la musique, avec la célèbre chanson ‘’Thiéré lamboul’’, dont il est l’auteur. Cette chanson a été reprise par Fatou Guéwel Diouf, Abdou Guité Seck et Assane Mboup.
Le patriarche dit qu’il s’est inspiré des affiches de cinéma des années 50, comme ''Tarzan'', ''Les amazones'', ''Les diables rouges'', ainsi que des films de Gary Cooper, pour s’initier au dessin.
En 1952, il commence à taquiner la chanson, en s’inspirant de la culture sénégalaise. Il interpréte des chansons comme ‘’Yakal lakh bi gnorna’’, ‘’Aminata Ndiaye’’, ‘’Thiéré lamboul’’, etc.
Abdoulaye Ndiaye est également l’auteur de l’hymne du du premier Festival mondial des arts nègres en 1966, avec sa célèbre chanson ‘’Taaleen lamp yi ndeyssan’’.
Depuis 2010, l’ancien pensionnaire de l’Orchestre national a ouvert sa propre galerie de peinture. Il continue de mener sa passion, afin de transmettre ses connaissances et son engagement pour le développement de la culture de son pays.
‘’Je ne suis pas riche en espèces sonnantes et trébuchantes, mais je garde ma dignité et mon honneur pour bien servir ma nation.
BD/AD
Combat de chefs 2