(Mbour) - La troisième édition du festival des cultures de Mbour (Fescum) bat son plein. Une foire artisanale avec une centaine d'exposants, un appel à l'intercommunalité et au développement constituent le menu de cette manifestation dont le volet économique semble primé sur tous les autres. Des acteurs de la société civile et de mouvements citoyens ont évoqué le bilan des éditions précédentes et une reddition des comptes pour une meilleure appréciation de l'utilisation de l'argent du contribuable.
Alioune Badara Diop, le préfet de Mbour a procédé avant-hier à l’ouverture de la 3ème édition du Fescum (Festival des cultures de Mbour). Il a prêché pour une annualité de cette manifestation par rapport à son importance. Il a fait un appel à la paix, à l’amitié et à la fraternité, à tous les Mbourois partout où ils se trouvent.
Selon lui, le Fescum se présente comme un facteur de développement local et d’intercommunalité avec les collectivités locales de Malicounda, Joal-Fadiouth et Saly-Portudal.
La diversité culturelle de Mbour, cette localité, une nation en miniature avec la quasi-totalité des ethnies du pays regorge de potentialités sur le plan culturel et artistique, gage d’éléments d’application des orientations définies.
Là, le représentant de l’Etat a insisté sur les bases offertes en matière de territorialisation des politiques publiques avec comme atout culturel de première ligne.
«Cette dimension, indique-t-il, est un pas vers un statut de l’artiste vivant de son métier».
Fallou Sylla, le maire de Mbour s’est réjoui de la 3ème édition du Fescum.
Selon lui, la manifestation entre dans une direction définie par le Conseil municipal dans le but de doter la ville d’un événement et de développer l’artisanat, le tourisme et le secteur informel.
Il a émis le vœu de faire du Fescum un événement annuel.
Selon ses propos, l’aspect folklorique ne doit pas primer sur le cadre d’échanges offert aux artistes d’une part et aux artisans d’autre part.
En plus, il a relevé un rôle de régulateur raffermissant les relations entretenues par les populations.
Sur le thème du Fescum, ‘’l’intercommunalité et développement’’, le maire Fallou Sylla a attiré l’attention des collectivités locales de la Petite Côte de travailler en synergie pour attirer de gros investissements.
Illustrant son propos, il a cité la gestion de la décharge de Gandigal associant la commune de Mbour et les communautés rurales de Malicounda et de Sindia en plus du concours de la Sapco.
Les relations entre les communes de Mbour et de Joal-Fadiouth sont relatives au partage du projet de gestion améliorée et de valorisation agricole des déchets.
Sur la foire artisanale qui accompagne le festival, le maire de Mbour se veut clair et parle de satisfaction d’une doléance de mbourois. Ces derniers ont longtemps éprouvé le besoin d’exposer leur production.
Il faut toutefois déplorer la prolifération de guérisseurs traditionnels avec des promesses de guérir tout.
Il a salué la présence du maire de Concarneau (France), une ville jumelée à Mbour et celle de la délégation belge de Molembeek conduite par l’Erchevin Ahmed El Kanouche.
Babacar Mbengue, le coordinateur du Fescum 2013 a plus insisté sur la signature prochaine d’une convention avec la Stratégie de croissance accélérée pour résoudre l’équation du financement de la manifestation mais aussi de travailler sur son impact réel avec un comité scientifique mis en place.
Samba Niébé BA
Sud Quotidien
Alioune Badara Diop, le préfet de Mbour a procédé avant-hier à l’ouverture de la 3ème édition du Fescum (Festival des cultures de Mbour). Il a prêché pour une annualité de cette manifestation par rapport à son importance. Il a fait un appel à la paix, à l’amitié et à la fraternité, à tous les Mbourois partout où ils se trouvent.
Selon lui, le Fescum se présente comme un facteur de développement local et d’intercommunalité avec les collectivités locales de Malicounda, Joal-Fadiouth et Saly-Portudal.
La diversité culturelle de Mbour, cette localité, une nation en miniature avec la quasi-totalité des ethnies du pays regorge de potentialités sur le plan culturel et artistique, gage d’éléments d’application des orientations définies.
Là, le représentant de l’Etat a insisté sur les bases offertes en matière de territorialisation des politiques publiques avec comme atout culturel de première ligne.
«Cette dimension, indique-t-il, est un pas vers un statut de l’artiste vivant de son métier».
Fallou Sylla, le maire de Mbour s’est réjoui de la 3ème édition du Fescum.
Selon lui, la manifestation entre dans une direction définie par le Conseil municipal dans le but de doter la ville d’un événement et de développer l’artisanat, le tourisme et le secteur informel.
Il a émis le vœu de faire du Fescum un événement annuel.
Selon ses propos, l’aspect folklorique ne doit pas primer sur le cadre d’échanges offert aux artistes d’une part et aux artisans d’autre part.
En plus, il a relevé un rôle de régulateur raffermissant les relations entretenues par les populations.
Sur le thème du Fescum, ‘’l’intercommunalité et développement’’, le maire Fallou Sylla a attiré l’attention des collectivités locales de la Petite Côte de travailler en synergie pour attirer de gros investissements.
Illustrant son propos, il a cité la gestion de la décharge de Gandigal associant la commune de Mbour et les communautés rurales de Malicounda et de Sindia en plus du concours de la Sapco.
Les relations entre les communes de Mbour et de Joal-Fadiouth sont relatives au partage du projet de gestion améliorée et de valorisation agricole des déchets.
Sur la foire artisanale qui accompagne le festival, le maire de Mbour se veut clair et parle de satisfaction d’une doléance de mbourois. Ces derniers ont longtemps éprouvé le besoin d’exposer leur production.
Il faut toutefois déplorer la prolifération de guérisseurs traditionnels avec des promesses de guérir tout.
Il a salué la présence du maire de Concarneau (France), une ville jumelée à Mbour et celle de la délégation belge de Molembeek conduite par l’Erchevin Ahmed El Kanouche.
Babacar Mbengue, le coordinateur du Fescum 2013 a plus insisté sur la signature prochaine d’une convention avec la Stratégie de croissance accélérée pour résoudre l’équation du financement de la manifestation mais aussi de travailler sur son impact réel avec un comité scientifique mis en place.
Samba Niébé BA
Sud Quotidien