Saint-Louis, 19 nov (APS) - Les bases d'un futur jumelage entre Sédhiou et Saint-Louis ont été posées par l'artiste Pape Samba Sow Zoumba lors d'un récent déplacement dans la capitale du Pakao, pour les besoins d'un atelier qu'il a animé au profit de metteurs en scène de cette région méridionale du pays.
Ce séjour (13-16 novembre) à sonne comme un prélude à des échanges plus nourris entre les acteurs culturels des deux villes, a souligné l'artiste saint-louisien dans un entretien avec le correspondant de l'APS.
"Le maire de Sédhiou a écrit à son homologue de Saint-Louis en vue d'un échange culturel entre les deux villes par le biais d'un jumelage", a déclaré Zoumba, rentré fraîchement de Sédhiou. Il s'est dit ''séduit par le bouillonnement culturel à Sédhiou malgré le déficit de moyens noté''.
Selon lui, le Cercle des écrivains et poètes de Sédhiou a aussi manifesté le besoin de nouer un partenariat avec l'association portant le même non à Saint-Louis. Etant écrivain lui-même, il a dit avoir été mandaté dans ce sens par le CEPS.
D'ailleurs des invitations ont été lancées à des Sédhois pour la prochaine édition de la Fête du livre du Ceps qui s'ouvre le 12 décembre prochain et dont la marraine est l'écrivaine Amina Mbaye, mère de Zoumba.
D'après lui, ces perspectives de jumelages sont extraordinaires. "Du point de vue purement humaniste, il est juste que les régions s'aident mutuellement", a indiqué Zoumba, pour qui "la décentralisation de la formation doit être effective au profit des régions moins servies".
Il a évoqué, à l'appui de ces éléments, le souhait du directeur du Centre culturel régional de Saint-Louis Moustapha Ndiaye "Hosh" de nouer un partenariat avec son homologue de la région Sud.
Le contact entre Zoumba et les acteurs culturels de Sédhiou a été mûri pendant deux ans. Il a été facilité par le fait que le directeur actuel du Centre culturel régional de la capitale du Pakao, Alioune Badiane, a servi à Saint-Louis où il a noué de fortes relations avec l'artiste loué pour son talent et sa polyvalence artistique. Zoumba est un comédien, écrivain, scénariste, mais aussi chanteur, danseur et conteur.
M. Badiane a voulu faire profiter les acteurs culturels sédhiois de son carnet d'adresse, comme il a du reste fait à Matam dont les représentants ont remporté le prix du Festival national des arts et de la culture (FESNAC) après son passage dans cette région.
Il s'est trouvé que Zoumba a été entre temps promu conseiller culturel à la mairie de Saint-Louis qui, saisie officiellement, l'a mis à la disposition du Centre culturel de Sédhiou.
L'atelier qu'il a animé dans la capitale du Pakao s'est "bien déroulé" et a enregistré "un record de participants". Les organisateurs tablaient sur la participation d'une dizaine de metteurs en scène, finalement quarante parmi eux ont reçu une formation sur les nouvelles techniques du théâtre forum.
Une cérémonie de restitution a été organisée en présence des autorités de Sédhiou, à l'occasion de laquelle les artistes ont fait montre d'une grande maîtrise des notions apprises, en proposant un spectacle polyphonique en plusieurs langues (mandingue, diola, oulof), a informé Zoumba, avant de plaider pour "une formation continue dans un art dynamique en perpétuel renouvellement".
AMD/BK
Ce séjour (13-16 novembre) à sonne comme un prélude à des échanges plus nourris entre les acteurs culturels des deux villes, a souligné l'artiste saint-louisien dans un entretien avec le correspondant de l'APS.
"Le maire de Sédhiou a écrit à son homologue de Saint-Louis en vue d'un échange culturel entre les deux villes par le biais d'un jumelage", a déclaré Zoumba, rentré fraîchement de Sédhiou. Il s'est dit ''séduit par le bouillonnement culturel à Sédhiou malgré le déficit de moyens noté''.
Selon lui, le Cercle des écrivains et poètes de Sédhiou a aussi manifesté le besoin de nouer un partenariat avec l'association portant le même non à Saint-Louis. Etant écrivain lui-même, il a dit avoir été mandaté dans ce sens par le CEPS.
D'ailleurs des invitations ont été lancées à des Sédhois pour la prochaine édition de la Fête du livre du Ceps qui s'ouvre le 12 décembre prochain et dont la marraine est l'écrivaine Amina Mbaye, mère de Zoumba.
D'après lui, ces perspectives de jumelages sont extraordinaires. "Du point de vue purement humaniste, il est juste que les régions s'aident mutuellement", a indiqué Zoumba, pour qui "la décentralisation de la formation doit être effective au profit des régions moins servies".
Il a évoqué, à l'appui de ces éléments, le souhait du directeur du Centre culturel régional de Saint-Louis Moustapha Ndiaye "Hosh" de nouer un partenariat avec son homologue de la région Sud.
Le contact entre Zoumba et les acteurs culturels de Sédhiou a été mûri pendant deux ans. Il a été facilité par le fait que le directeur actuel du Centre culturel régional de la capitale du Pakao, Alioune Badiane, a servi à Saint-Louis où il a noué de fortes relations avec l'artiste loué pour son talent et sa polyvalence artistique. Zoumba est un comédien, écrivain, scénariste, mais aussi chanteur, danseur et conteur.
M. Badiane a voulu faire profiter les acteurs culturels sédhiois de son carnet d'adresse, comme il a du reste fait à Matam dont les représentants ont remporté le prix du Festival national des arts et de la culture (FESNAC) après son passage dans cette région.
Il s'est trouvé que Zoumba a été entre temps promu conseiller culturel à la mairie de Saint-Louis qui, saisie officiellement, l'a mis à la disposition du Centre culturel de Sédhiou.
L'atelier qu'il a animé dans la capitale du Pakao s'est "bien déroulé" et a enregistré "un record de participants". Les organisateurs tablaient sur la participation d'une dizaine de metteurs en scène, finalement quarante parmi eux ont reçu une formation sur les nouvelles techniques du théâtre forum.
Une cérémonie de restitution a été organisée en présence des autorités de Sédhiou, à l'occasion de laquelle les artistes ont fait montre d'une grande maîtrise des notions apprises, en proposant un spectacle polyphonique en plusieurs langues (mandingue, diola, oulof), a informé Zoumba, avant de plaider pour "une formation continue dans un art dynamique en perpétuel renouvellement".
AMD/BK