L’Ong Action aid lance aujourd’hui, une campagne contre la faim. Pendant quatre jours, elle va, à travers son réseau de jeunes dénommé activista, sillonner le pays.
Cette caravane qui est lancée à un moins d'un mois de la réunion plénière sur les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd), prévue du 20 au 22 septembre aux Etats-unis, vise à faire en sorte que le chef de l'Etat sénégalais, Me Abdoulaye Wade, veille à ce que le document final qui sortira de ce sommet contienne des engagements plus fermes pour des actions et un financement spécifiques pour la réalisation de ces Omd. D'ailleurs, Moussa Faye, le représentant résident de l’Ong au Sénégal, informe qu'il a adressé une lettre au président de la République à cet effet.
Au niveau national, Moussa Faye souligne que l'objectif recherché à travers cette caravane est de sensibiliser les populations sénégalaises, d'une part. Et d'autre part, mettre une pression sur le gouvernement, afin qu'il consacre plus d’argent au secteur agricole et surtout qu'il fasse en sorte que les femmes aient un plus grand accès à la terre. ‘Action aid compte faire du bruit, ce que les anglo-saxons appellent to make noise. La caravane va offrir un espace d’échange, de partage et de plaidoyer sur les campagnes contre la faim, s’appuyant principalement sur trois axes. Il s’agit de l’accès des femmes à la terre et aux moyens de production, la lutte contre les intermédiaires et l’accaparement des terres’, affirme le représentant résident de l’Ong au Sénégal. ‘Avec cette campagne, nous voulons avoir les masses avec nous, afin de les conscientiser. Nous espérons avoir avec nous des personnes qui sont capables de soutenir une cause et qui feront pression sur les gouvernants pour faire bouger les choses et ainsi changer les positions sociales en faveur des groupes défavorisés’, poursuit-il.
Et si l’Ong s’active et compte faire du bruit, c’est parce selon son responsable, le Sénégal, dont plus de la moitié de la population vit dans la pauvreté, ne respecte pas ses engagements envers la communauté internationale.
Moussa Faye, qui révèle que les femmes et les petits exploitants agricoles détiennent la clé qui va éradiquer la faim au Sénégal, se désole du fait que ces derniers éprouvent d'énormes difficultés pour accéder à la terre, aux équipements et aux crédits agricoles. ‘A l’instar de la plupart des pays africains, le Sénégal est durement confronté à la pauvreté et à la faim.
L’économie sénégalaise est en grande partie orientée vers le secteur primaire avec 53 % de la population qui s’active dans l’agriculture. Cependant, il est regrettable de noter que 65 % de la population sont pauvres et les petits exploitants agricoles, les femmes et les jeunes sont les plus touchés par cette pauvreté’, note Moussa Faye, soulignant qu'avec le faible budget consacré à l’agriculture, le Sénégal est dans le groupe des pays qui n’ont pas encore atteint les objectifs de Maputo d’allouer au moins 10 % de leur budget à l’agriculture.
Charles Gaïky DIENE
Wal Fadjri
Cette caravane qui est lancée à un moins d'un mois de la réunion plénière sur les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd), prévue du 20 au 22 septembre aux Etats-unis, vise à faire en sorte que le chef de l'Etat sénégalais, Me Abdoulaye Wade, veille à ce que le document final qui sortira de ce sommet contienne des engagements plus fermes pour des actions et un financement spécifiques pour la réalisation de ces Omd. D'ailleurs, Moussa Faye, le représentant résident de l’Ong au Sénégal, informe qu'il a adressé une lettre au président de la République à cet effet.
Au niveau national, Moussa Faye souligne que l'objectif recherché à travers cette caravane est de sensibiliser les populations sénégalaises, d'une part. Et d'autre part, mettre une pression sur le gouvernement, afin qu'il consacre plus d’argent au secteur agricole et surtout qu'il fasse en sorte que les femmes aient un plus grand accès à la terre. ‘Action aid compte faire du bruit, ce que les anglo-saxons appellent to make noise. La caravane va offrir un espace d’échange, de partage et de plaidoyer sur les campagnes contre la faim, s’appuyant principalement sur trois axes. Il s’agit de l’accès des femmes à la terre et aux moyens de production, la lutte contre les intermédiaires et l’accaparement des terres’, affirme le représentant résident de l’Ong au Sénégal. ‘Avec cette campagne, nous voulons avoir les masses avec nous, afin de les conscientiser. Nous espérons avoir avec nous des personnes qui sont capables de soutenir une cause et qui feront pression sur les gouvernants pour faire bouger les choses et ainsi changer les positions sociales en faveur des groupes défavorisés’, poursuit-il.
Et si l’Ong s’active et compte faire du bruit, c’est parce selon son responsable, le Sénégal, dont plus de la moitié de la population vit dans la pauvreté, ne respecte pas ses engagements envers la communauté internationale.
Moussa Faye, qui révèle que les femmes et les petits exploitants agricoles détiennent la clé qui va éradiquer la faim au Sénégal, se désole du fait que ces derniers éprouvent d'énormes difficultés pour accéder à la terre, aux équipements et aux crédits agricoles. ‘A l’instar de la plupart des pays africains, le Sénégal est durement confronté à la pauvreté et à la faim.
L’économie sénégalaise est en grande partie orientée vers le secteur primaire avec 53 % de la population qui s’active dans l’agriculture. Cependant, il est regrettable de noter que 65 % de la population sont pauvres et les petits exploitants agricoles, les femmes et les jeunes sont les plus touchés par cette pauvreté’, note Moussa Faye, soulignant qu'avec le faible budget consacré à l’agriculture, le Sénégal est dans le groupe des pays qui n’ont pas encore atteint les objectifs de Maputo d’allouer au moins 10 % de leur budget à l’agriculture.
Charles Gaïky DIENE
Wal Fadjri