Ayant déjà investi beaucoup d’argent dans le financement des projets agricoles, le Fonds international pour le développement agricole (Fida) veut une amélioration des performances de ces outils de lutte contre la pauvreté. Ce qui passe par la levée de contraintes identifiées lors de la dernière réunion du portefeuille de projets qui ont bénéficié de son soutien.
Le Fonds international pour le développement agricole (Fida) entend améliorer les performances des projets qu’il finance. Une démarche qui passe par l’identification des facteurs bloquants. C’est à cet exercice que s’est prêté hier Zoumana Bamba, le chargé de la gestion des savoirs au niveau de cette organisation financière internationale qui soutient plus de 200 programmes et projets dans 85 pays en développement. En marge de l’ouverture officielle du premier atelier de formation sur les méthodes et techniques de capitalisation des expériences et des innovations en Afrique de l’Ouest et du Centre organisé par la Fondation rurale de l’Afrique de l’Ouest (Frao), M. Bamba a donné un aperçu des manquements qui ont été relevés dans les différents projets qu’ils ont eu à financer.
Selon lui, des contraintes ont été identifiées lors de la dernière réunion du portefeuille de projets financés par son organisation. Entre autres blocages, il révèle les limites notées dans les capacités des personnels des projets, à l’exception notable du Sénégal et du Ghana qui ont eu à tirer leur épingle du jeu dans ce domaine. Au cours de cette rencontre qui entre dans le cadre du programme subsaharien de partage des savoirs Fida-Afrique, initié par le Fonds international pour le développement agricole (Fida), Zoumana Bamba s’est aussi offusqué de l’absence d’évaluation des impacts des projets sur la vie des populations bénéficiaires et de leurs environnements respectifs. Aussi dénonce-t-il les lenteurs notées dans le décaissement des contreparties financières des Etats.
Ne voulant pas tirer la couverture sur lui, le Fonds international pour le développement agricole (Fida) a aussi fait part de ses lacunes. Des lacunes qui, d’après Zoumana Bamba, tournent essentiellement autour des lenteurs notées dans les opérations de décaissement de ses fonds.
Cette rencontre de quatre jours dont l’ouverture officielle a été présidée par le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de la Pisciculture et des Biocarburants, a été aussi l’occasion de faire un bilan de l’assistance que le Fonds international pour le développement agricole apporte au gouvernement du Sénégal dans ce domaine. ‘A ce jour, le Fida, dont la mission est de contribuer à résoudre les problèmes des sociétés rurales africaines, en appuyant les communautés rurales à suivre les voies de l’autopromotion, a financé quatorze projets en faveur du développement rural au Sénégal, pour un coût total d'environ 330 milliards de francs Cfa’, renseigne Makane Guissé qui parlait au nom du ministre Fatou Gaye Sarr.
Le Fonds international pour le développement agricole (Fida) a été créé, il y a plus de 30 ans, pour s'attaquer à la pauvreté rurale, principale conséquence des sécheresses et des famines du début des années 70. Depuis 1978, cette institution spécialisée des Nations-Unies a investi plus de 10 milliards de dollars sous forme de prêts à faible taux d’intérêt et de dons, aidant ainsi plus de 400 millions de femmes et d'hommes vivant dans une grande pauvreté en milieu rural à accroître leurs revenus et à faire vivre leur famille. Etant une institution financière internationale et une institution spécialisée des Nations-Unies, le Fida représente un partenariat mondial entre les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (Ocde), ceux de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d’autres pays en développement. Le Fonds soutient actuellement plus de 200 programmes et projets dans 85 pays en développement.
Ibrahima DIAW
Le Soleil
Le Fonds international pour le développement agricole (Fida) entend améliorer les performances des projets qu’il finance. Une démarche qui passe par l’identification des facteurs bloquants. C’est à cet exercice que s’est prêté hier Zoumana Bamba, le chargé de la gestion des savoirs au niveau de cette organisation financière internationale qui soutient plus de 200 programmes et projets dans 85 pays en développement. En marge de l’ouverture officielle du premier atelier de formation sur les méthodes et techniques de capitalisation des expériences et des innovations en Afrique de l’Ouest et du Centre organisé par la Fondation rurale de l’Afrique de l’Ouest (Frao), M. Bamba a donné un aperçu des manquements qui ont été relevés dans les différents projets qu’ils ont eu à financer.
Selon lui, des contraintes ont été identifiées lors de la dernière réunion du portefeuille de projets financés par son organisation. Entre autres blocages, il révèle les limites notées dans les capacités des personnels des projets, à l’exception notable du Sénégal et du Ghana qui ont eu à tirer leur épingle du jeu dans ce domaine. Au cours de cette rencontre qui entre dans le cadre du programme subsaharien de partage des savoirs Fida-Afrique, initié par le Fonds international pour le développement agricole (Fida), Zoumana Bamba s’est aussi offusqué de l’absence d’évaluation des impacts des projets sur la vie des populations bénéficiaires et de leurs environnements respectifs. Aussi dénonce-t-il les lenteurs notées dans le décaissement des contreparties financières des Etats.
Ne voulant pas tirer la couverture sur lui, le Fonds international pour le développement agricole (Fida) a aussi fait part de ses lacunes. Des lacunes qui, d’après Zoumana Bamba, tournent essentiellement autour des lenteurs notées dans les opérations de décaissement de ses fonds.
Cette rencontre de quatre jours dont l’ouverture officielle a été présidée par le directeur de cabinet du ministre de l’Agriculture, de la Pisciculture et des Biocarburants, a été aussi l’occasion de faire un bilan de l’assistance que le Fonds international pour le développement agricole apporte au gouvernement du Sénégal dans ce domaine. ‘A ce jour, le Fida, dont la mission est de contribuer à résoudre les problèmes des sociétés rurales africaines, en appuyant les communautés rurales à suivre les voies de l’autopromotion, a financé quatorze projets en faveur du développement rural au Sénégal, pour un coût total d'environ 330 milliards de francs Cfa’, renseigne Makane Guissé qui parlait au nom du ministre Fatou Gaye Sarr.
Le Fonds international pour le développement agricole (Fida) a été créé, il y a plus de 30 ans, pour s'attaquer à la pauvreté rurale, principale conséquence des sécheresses et des famines du début des années 70. Depuis 1978, cette institution spécialisée des Nations-Unies a investi plus de 10 milliards de dollars sous forme de prêts à faible taux d’intérêt et de dons, aidant ainsi plus de 400 millions de femmes et d'hommes vivant dans une grande pauvreté en milieu rural à accroître leurs revenus et à faire vivre leur famille. Etant une institution financière internationale et une institution spécialisée des Nations-Unies, le Fida représente un partenariat mondial entre les pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (Ocde), ceux de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et d’autres pays en développement. Le Fonds soutient actuellement plus de 200 programmes et projets dans 85 pays en développement.
Ibrahima DIAW
Le Soleil