L’atelier de partage du Mca avec les acteurs à la base dans le département de Podor, dans les locaux de l’Ong américaine Counterpart international -Cpi- à Ndioum, a tenu ses promesses. Car le Sénégal a réussi son examen de passage pour recevoir une aide de 250 milliards de nos francs.
Les élus locaux ont tous répondu au rendez-vous, le 12 mai 2009, à la grande satisfaction du Préfet du département, El Hadj Bouya Amar, car l’enjeu est de taille. Le Mca, selon son Directeur, M. Ibrahima Dia, place le Sénégal parmi les pays qui s’engagent « gouverner de manière juste, à investir dans le capital humain (éducation-santé) et à encourager la liberté économique ». La participation du tout nouveau maire de Ndioum et directeur général du Cosec, Amadou Kane Diallo (installé la veille) aura été décisive, car des préalables existent déjà entre le Mca et le Cosec. Un immense chantier est ainsi en voie pour le nord et le sud du pays pour une contribution fondamentale à la réduction de la pauvreté et à la promotion d’une croissance économique durable. M. Dia a souligné que « l’ambition du Mca est de faire du département de Podor un pôle de développement économique, compte tenu de ses nombreuses potentialités.
En effet, les investigations de la mission de formulation et de gestion du Mca-Sénégal ont révélé que Podor est, en effet, le lieu idéal, a-t-il poursuivi. M. Dia dira que l’on ne peut citer trois zones économiques dans le pays sans le département de Podor. « Sur les 240.000 hectares irrigables de la vallée du fleuve, les 120.000 se trouvent dans le Podor où, en plus des nombreux cours d’eaux, il y a les ressources humaines ». Selon le Préfet, c’est le département qui possède le plus de cadres dans le pays, et une synergie de toutes ces compétences, pour vaincre la faim pourrait aboutir à un résultat économique qui nous mettrait sur la voie des pays émergeants.
Des atouts majeurs dans le Podor
Selon le Directeur du Mca, le choix de Podor, comme du reste celui de la Casamance, s’expliquerait aussi par d’autres atouts à savoir « la proximité avec des pays voisins, pour des échanges à l’échelle d’un marché sous-régional ». L’ambitieux programme vise d’abord la réhabilitation de la route nationale n° 2 qui est l’épine dorsale de toute la région du fleuve. M. Dia a fait savoir « qu’une partie des investissements la concernant serait en cours avec l’Etat sénégalais et l’Union européenne, sur le tronçon Saint-Louis Richard-Toll ». Le Mca va reprendre le tronçon de la ville sucrière à Bakel sur une longueur de 449 Km, pour en faire une voie de 8 mètres de large, qui sera profitable au trafic des gros camions. « Autre volet important, c’est le désenclavement de l’île à Morphil où, certes, l’Etat a beaucoup fait avec les ponts de Médina-Ndiathabé et Ngouye, mais l’absence de pistes de production demeure une équation non encore résolue. « Nous sommes disposés à combler ce vide », a-t-il ajouté. Deux ponts sont aussi prévus à Ndioum et sur le marigot le Gayo, pour la ville sainte d’Alwar. La mobilité, une fois assurée, serait une invite « pour des investisseurs éventuels. Le Mca a aussi retenu de réhabiliter quelques cuvettes rizicoles asséchées du fait des barrages. On peut retenir que le Mca a réglé pour ces différents projets : 250 milliards FCfa. « C’est autour de cette somme que bientôt nos comptons travailler aussi bien au Nord que dans le Sud », confie, optimiste, M. Ibrahima Dia.
Amadou D. NIANG
Le Soleil
Les élus locaux ont tous répondu au rendez-vous, le 12 mai 2009, à la grande satisfaction du Préfet du département, El Hadj Bouya Amar, car l’enjeu est de taille. Le Mca, selon son Directeur, M. Ibrahima Dia, place le Sénégal parmi les pays qui s’engagent « gouverner de manière juste, à investir dans le capital humain (éducation-santé) et à encourager la liberté économique ». La participation du tout nouveau maire de Ndioum et directeur général du Cosec, Amadou Kane Diallo (installé la veille) aura été décisive, car des préalables existent déjà entre le Mca et le Cosec. Un immense chantier est ainsi en voie pour le nord et le sud du pays pour une contribution fondamentale à la réduction de la pauvreté et à la promotion d’une croissance économique durable. M. Dia a souligné que « l’ambition du Mca est de faire du département de Podor un pôle de développement économique, compte tenu de ses nombreuses potentialités.
En effet, les investigations de la mission de formulation et de gestion du Mca-Sénégal ont révélé que Podor est, en effet, le lieu idéal, a-t-il poursuivi. M. Dia dira que l’on ne peut citer trois zones économiques dans le pays sans le département de Podor. « Sur les 240.000 hectares irrigables de la vallée du fleuve, les 120.000 se trouvent dans le Podor où, en plus des nombreux cours d’eaux, il y a les ressources humaines ». Selon le Préfet, c’est le département qui possède le plus de cadres dans le pays, et une synergie de toutes ces compétences, pour vaincre la faim pourrait aboutir à un résultat économique qui nous mettrait sur la voie des pays émergeants.
Des atouts majeurs dans le Podor
Selon le Directeur du Mca, le choix de Podor, comme du reste celui de la Casamance, s’expliquerait aussi par d’autres atouts à savoir « la proximité avec des pays voisins, pour des échanges à l’échelle d’un marché sous-régional ». L’ambitieux programme vise d’abord la réhabilitation de la route nationale n° 2 qui est l’épine dorsale de toute la région du fleuve. M. Dia a fait savoir « qu’une partie des investissements la concernant serait en cours avec l’Etat sénégalais et l’Union européenne, sur le tronçon Saint-Louis Richard-Toll ». Le Mca va reprendre le tronçon de la ville sucrière à Bakel sur une longueur de 449 Km, pour en faire une voie de 8 mètres de large, qui sera profitable au trafic des gros camions. « Autre volet important, c’est le désenclavement de l’île à Morphil où, certes, l’Etat a beaucoup fait avec les ponts de Médina-Ndiathabé et Ngouye, mais l’absence de pistes de production demeure une équation non encore résolue. « Nous sommes disposés à combler ce vide », a-t-il ajouté. Deux ponts sont aussi prévus à Ndioum et sur le marigot le Gayo, pour la ville sainte d’Alwar. La mobilité, une fois assurée, serait une invite « pour des investisseurs éventuels. Le Mca a aussi retenu de réhabiliter quelques cuvettes rizicoles asséchées du fait des barrages. On peut retenir que le Mca a réglé pour ces différents projets : 250 milliards FCfa. « C’est autour de cette somme que bientôt nos comptons travailler aussi bien au Nord que dans le Sud », confie, optimiste, M. Ibrahima Dia.
Amadou D. NIANG
Le Soleil