Mor Seck est le premier directeur de l’Agence de la Maison de l’outil. Cadre du Parti démocratique sénégalais (Pds) et membre de la Cellule initiatives et stratégie (Cis) du parti dont il est le porte-parole, ce juriste (titulaire d’un Diplôme d’études approfondies (Dea) en Droit privé et d’un Diplôme d’études supérieures spécialisées (Dess) trace ici les contours de la Maison de l’outil. Pour lui, la mission essentielle de l’Agence est de lutter contre la pauvreté à travers la formation des jeunes, particulièrement ceux du monde rural, dans plusieurs corps de métiers.
C’est quoi la Maison de l’outil ?
Comme la Case des tout-petits, la Maison de l’outil est une idée, une vision du président de la République, Me Abdoulaye Wade, qui a toujours misé sur la formation de ressources humaines de qualité, notamment des jeunes. La Maison de l’outil est un maillon qui vient s’ajouter au dispositif de formation et d’encadrement des jeunes. Elle permettra l’insertion des jeunes ou leur auto-emploi. La particularité, c’est qu’elle dispensera une formation dans divers corps de métiers. Les jeunes vont y acquérir des compétences et des connaissances qui faciliteront leur insertion. L’autre particularité de la Maison de l’outil, c’est qu’elle sera non seulement un centre de qualification mais aussi de production. En effet, les centres compteront des équipements pour que les jeunes puissent répondre à la demande de services de la zone d’implantation. Ce sont des espaces dans lesquels nous utiliserons des instruments modernes.
Comment est née l’idée de la Maison de l’outil ?
Je disais tantôt qu’elle est une idée ingénieuse du chef de l’Etat à l’issue des Assises nationales sur l’Enseignement technique et la Formation professionnelle de 2001 présidées par le président de la République lui-même. Ces assises avaient recommandé que l’apprentissage professionnel soit inséré dans le dispositif de l’Enseignement technique pour promouvoir l’employabilité. Car, beaucoup de jeunes en âge de travailler n’ont pas de qualification reconnue. Il faut les former. Pour moi, être le premier directeur de l’Agence est un challenge. D’autant plus que le président de la République accorde une place centrale à la formation des jeunes. Ces maisons de l’outil permettront aux jeunes de répondre à l’appel de développement de leur pays.
L’une des recommandations des assises de 2001, c’est également la prise en compte de l’apprentissage traditionnel. Allez-vous vous inscrire dans cette optique ?
Effectivement. Plus de 50 % de la population sont constituées de jeunes âgés de 15 et 25 ans. Le pourcentage de diplômés et d’insérés est faible. La grande majorité est dans l’informel. Ces jeunes constituent le plus important nombre de la population active. Malheureusement, certains ne sont pas bien formés. Aujourd’hui, le président veut qu’ils soient bien formés avec des curricula bien définis et un dispositif d’enseignement technique décentralisé. Les maisons de l’outil ne seront pas dans les grandes villes. Mais dans des zones les plus reculées du pays. Donc, ces jeunes doivent être récupérés et intégrés dans les centres.
Est-ce à dire que la Maison de l’outil est un instrument de soutien aux petits métiers ?
Elle est non seulement un instrument de soutien aux petits métiers mais aussi à leur développement. Nos cibles sont victimes de la déperdition scolaire. Certains n’avaient pas la chance d’aller à l’école, tandis que d’autres sont sortis des « daaras ». Ils n’ont été ni formés à des métiers, ni à des qualifications professionnelles. Aujourd’hui, certains sont dans plusieurs métiers, d’autres sont tentés par l’aventure. Donc, il faut les former pour leur donner confiance, leur faire comprendre qu’ils font partie intégrante de cette population utile du pays.
Quelles sont les filières qui seront enseignées dans ces centres ?
L’une des particularités de la Maison de l’outil, c’est de participer à la décentralisation et à la déconcentration de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. C’est pourquoi elle cible tous les métiers que l’on retrouve même dans les villages les plus reculés, notamment la mécanique, l’électricité-bâtiment, la plomberie, l’artisanat, le commerce, l’agriculture, etc. Il y aura certes un programme basique mais également des programmes basés sur les réalités socio-économiques de chaque zone, bref sur ses spécificités.
A terme, quels sont les objectifs de la Maison de l’outil ?
L’objectifs principal recherché, c’est lutter contre la pauvreté, contre la précarité. Ces jeunes apprentis, parfois d’un âge avancé, sont dans des situations précaires. Car, ils n’ont souvent pas de métiers précis. Ils sont dans tel ou tel métier en fonction de la rentabilité du moment. C’est à cela que la Maison de l’outil veut mettre fin, en cherchant à doter les jeunes d’une qualification professionnelle. Les programmes de chaque centre sont conçus en tenant compte des réalités des localités d’implantation. Les filières seront en rapport avec les potentialités de la localité. Les jeunes y seront formés et responsabilisés. Cela va assurer leur promotion par l’auto-emploi (à travers des Gie) ou l’employabilité. Ils peuvent ainsi s’insérer aussi bien au Sénégal qu’à l’extérieur. Les pays européens ont une population vieillissante, ils auront forcément besoin des jeunes Africains.
La création de la Maison de l’outil ne date pas d’aujourd’hui. Pourquoi les premiers centres n’ont pas marché ?
Le président de la République, qui a conceptualisé la Maison de l’outil, l’avait rattachée à des ministères. Cela n’a jamais marché. Il a demandé au ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Moussa Sakho, d’en faire une agence. La raison d’être des agences, c’est l’efficacité, la transparence et la performance. Toutes les agences sont soumises à des contrats de performance. Elles sont évaluées tous les 3 ans pour voir s’il faut les maintenir ou non. Nous voulons que les jeunes participent au développement de leur localité, faire en sorte qu’il soit créé, dans tout le pays, des maisons de l’outil.
Avez-vous les moyens de vos ambitions ?
Il est vrai que cela demande beaucoup plus de moyens. L’Enseignement technique est beaucoup plus cher que l’Enseignement général. Il demande également plus de pratique que de théorie. Les personnes, qui sortent, doivent avoir de la main. Nous aurons notre premier budget en 2011. Nous souhaiterions d’abord mettre en place un nombre raisonnable de maisons de l’outil selon nos moyens. Nous savons que le chef de l’Etat et les bailleurs appuieront ce projet et la jeunesse sénégalaise s’en appropriera. Les centres seront équipés et fonctionnels.
Il faut convaincre les bailleurs que ce projet permet de lutter contre la pauvreté et par conséquent, de freiner l’émigration clandestine. Il y aura des comités de gestion dans chaque localité pour assurer la pérennité.
Il faut aussi des enseignants qualifiés. Pouvez-vous en trouver pour tous vos centres à un moment où les écoles de formation des formateurs sont dans des difficultés ?
Le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, depuis quelques années, sous la houlette du ministre Moussa Sakho, que je salue pour la touche apportée à ce secteur, a compris que nos pays ne peuvent connaître un essor qu’en développant les capacités et les compétences de ceux qui opèrent dans les petits métiers. La ressource humaine qualifiée est la condition de la performance des Petites et moyennes entreprises. Les jeunes, qui sortiront de la Maison de l’outil, seront encadrés et dotés de compétences qui leur permettront de se constituer en Gie et plus tard, en entreprise pour accéder aux financements.
Le ministère de l’Enseignement technique a déjà des programmes de formation des formateurs. La Maison de l’outil concerne une couche qui n’a pas un niveau d’instruction élevé. Les maisons donnent des compétences, des connaissances sanctionnées par des diplômes. Elles sont aussi des centres de production. Nous avons reçu une lettre du ministère de l’Habitat qui a acquis du matériel qui se trouve déjà au Port de Dakar.
Comment se fera l’insertion des jeunes ?
L’Agence aura une activité d’insertion. Il ne sert à rien de former des jeunes qui auront des problèmes d’insertion. Il faudra, dans sa formation donner le goût de l’initiative privée aux formés. Il n’y a pas que l’Etat ou des chefs d’entreprises qui offrent de l’emploi. Pour le président da la République, un cadre doit être en mesure de vendre son expertise. Aujourd’hui, son idée de la Maison de l’outil est sollicitée par d’autres pays. Nous allons travailler à faire reconnaître la Maison de l’outil par le Bit comme structure qui permet à la jeunesse africaine, qui a raté le train de la formation, de pouvoir se rattraper.
Ne risquez-vous pas de faire doublon avec l’Université des métiers annoncée à Saint-Louis ?
C’est bon qu’on crée une Université des métiers dans chaque région. Ce ne sera pas un doublon par rapport à la Maison de l’outil où il y a un volet alphabétisation puisque la formation cible ceux qui n’ont jamais été à l’école ou qui l’ont abandonnée très tôt, alors que pour aller dans les universités, il faut le baccalauréat.
A ce jour, vous êtes à quel niveau d’exécution ?
Le projet est passé par plusieurs étapes. Il était attaché au ministère de la Jeunesse, puis au ministère de l’Emploi. Aujourd’hui, 29 maisons de l’outil ont été construites avec l’appui de Chine-Taïwan. L’architecture doit être revue parce que le président souhaite une architecture beaucoup plus rationnelle. Mais nous allons les rénover. Nous chercherons le personnel dans le ministère de l’Enseignement technique et au besoin, ailleurs. Nous allons progressivement faire des ajustements tant sur le plan des curricula, des programmes que de l’encadrement. Dans les prochains mois, la visibilité sera une réalité. Il y aura la possibilité pour les jeunes formés de venir emprunter des matériels lorsqu’ils ont des commandes ou de venir travailler au centre, moyennant des redevances fixées par le comité de gestion. Ainsi, les maisons auront des recettes pour s’autofinancer et assurer leur pérennité. C’est une approche inclusive qui fera participer les parents d’élèves, les bailleurs de fonds, le corps professoral.
Propos recueillis par Daouda MANE et Idrissa SANE
Le Soleil
C’est quoi la Maison de l’outil ?
Comme la Case des tout-petits, la Maison de l’outil est une idée, une vision du président de la République, Me Abdoulaye Wade, qui a toujours misé sur la formation de ressources humaines de qualité, notamment des jeunes. La Maison de l’outil est un maillon qui vient s’ajouter au dispositif de formation et d’encadrement des jeunes. Elle permettra l’insertion des jeunes ou leur auto-emploi. La particularité, c’est qu’elle dispensera une formation dans divers corps de métiers. Les jeunes vont y acquérir des compétences et des connaissances qui faciliteront leur insertion. L’autre particularité de la Maison de l’outil, c’est qu’elle sera non seulement un centre de qualification mais aussi de production. En effet, les centres compteront des équipements pour que les jeunes puissent répondre à la demande de services de la zone d’implantation. Ce sont des espaces dans lesquels nous utiliserons des instruments modernes.
Comment est née l’idée de la Maison de l’outil ?
Je disais tantôt qu’elle est une idée ingénieuse du chef de l’Etat à l’issue des Assises nationales sur l’Enseignement technique et la Formation professionnelle de 2001 présidées par le président de la République lui-même. Ces assises avaient recommandé que l’apprentissage professionnel soit inséré dans le dispositif de l’Enseignement technique pour promouvoir l’employabilité. Car, beaucoup de jeunes en âge de travailler n’ont pas de qualification reconnue. Il faut les former. Pour moi, être le premier directeur de l’Agence est un challenge. D’autant plus que le président de la République accorde une place centrale à la formation des jeunes. Ces maisons de l’outil permettront aux jeunes de répondre à l’appel de développement de leur pays.
L’une des recommandations des assises de 2001, c’est également la prise en compte de l’apprentissage traditionnel. Allez-vous vous inscrire dans cette optique ?
Effectivement. Plus de 50 % de la population sont constituées de jeunes âgés de 15 et 25 ans. Le pourcentage de diplômés et d’insérés est faible. La grande majorité est dans l’informel. Ces jeunes constituent le plus important nombre de la population active. Malheureusement, certains ne sont pas bien formés. Aujourd’hui, le président veut qu’ils soient bien formés avec des curricula bien définis et un dispositif d’enseignement technique décentralisé. Les maisons de l’outil ne seront pas dans les grandes villes. Mais dans des zones les plus reculées du pays. Donc, ces jeunes doivent être récupérés et intégrés dans les centres.
Est-ce à dire que la Maison de l’outil est un instrument de soutien aux petits métiers ?
Elle est non seulement un instrument de soutien aux petits métiers mais aussi à leur développement. Nos cibles sont victimes de la déperdition scolaire. Certains n’avaient pas la chance d’aller à l’école, tandis que d’autres sont sortis des « daaras ». Ils n’ont été ni formés à des métiers, ni à des qualifications professionnelles. Aujourd’hui, certains sont dans plusieurs métiers, d’autres sont tentés par l’aventure. Donc, il faut les former pour leur donner confiance, leur faire comprendre qu’ils font partie intégrante de cette population utile du pays.
Quelles sont les filières qui seront enseignées dans ces centres ?
L’une des particularités de la Maison de l’outil, c’est de participer à la décentralisation et à la déconcentration de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. C’est pourquoi elle cible tous les métiers que l’on retrouve même dans les villages les plus reculés, notamment la mécanique, l’électricité-bâtiment, la plomberie, l’artisanat, le commerce, l’agriculture, etc. Il y aura certes un programme basique mais également des programmes basés sur les réalités socio-économiques de chaque zone, bref sur ses spécificités.
A terme, quels sont les objectifs de la Maison de l’outil ?
L’objectifs principal recherché, c’est lutter contre la pauvreté, contre la précarité. Ces jeunes apprentis, parfois d’un âge avancé, sont dans des situations précaires. Car, ils n’ont souvent pas de métiers précis. Ils sont dans tel ou tel métier en fonction de la rentabilité du moment. C’est à cela que la Maison de l’outil veut mettre fin, en cherchant à doter les jeunes d’une qualification professionnelle. Les programmes de chaque centre sont conçus en tenant compte des réalités des localités d’implantation. Les filières seront en rapport avec les potentialités de la localité. Les jeunes y seront formés et responsabilisés. Cela va assurer leur promotion par l’auto-emploi (à travers des Gie) ou l’employabilité. Ils peuvent ainsi s’insérer aussi bien au Sénégal qu’à l’extérieur. Les pays européens ont une population vieillissante, ils auront forcément besoin des jeunes Africains.
La création de la Maison de l’outil ne date pas d’aujourd’hui. Pourquoi les premiers centres n’ont pas marché ?
Le président de la République, qui a conceptualisé la Maison de l’outil, l’avait rattachée à des ministères. Cela n’a jamais marché. Il a demandé au ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Moussa Sakho, d’en faire une agence. La raison d’être des agences, c’est l’efficacité, la transparence et la performance. Toutes les agences sont soumises à des contrats de performance. Elles sont évaluées tous les 3 ans pour voir s’il faut les maintenir ou non. Nous voulons que les jeunes participent au développement de leur localité, faire en sorte qu’il soit créé, dans tout le pays, des maisons de l’outil.
Avez-vous les moyens de vos ambitions ?
Il est vrai que cela demande beaucoup plus de moyens. L’Enseignement technique est beaucoup plus cher que l’Enseignement général. Il demande également plus de pratique que de théorie. Les personnes, qui sortent, doivent avoir de la main. Nous aurons notre premier budget en 2011. Nous souhaiterions d’abord mettre en place un nombre raisonnable de maisons de l’outil selon nos moyens. Nous savons que le chef de l’Etat et les bailleurs appuieront ce projet et la jeunesse sénégalaise s’en appropriera. Les centres seront équipés et fonctionnels.
Il faut convaincre les bailleurs que ce projet permet de lutter contre la pauvreté et par conséquent, de freiner l’émigration clandestine. Il y aura des comités de gestion dans chaque localité pour assurer la pérennité.
Il faut aussi des enseignants qualifiés. Pouvez-vous en trouver pour tous vos centres à un moment où les écoles de formation des formateurs sont dans des difficultés ?
Le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, depuis quelques années, sous la houlette du ministre Moussa Sakho, que je salue pour la touche apportée à ce secteur, a compris que nos pays ne peuvent connaître un essor qu’en développant les capacités et les compétences de ceux qui opèrent dans les petits métiers. La ressource humaine qualifiée est la condition de la performance des Petites et moyennes entreprises. Les jeunes, qui sortiront de la Maison de l’outil, seront encadrés et dotés de compétences qui leur permettront de se constituer en Gie et plus tard, en entreprise pour accéder aux financements.
Le ministère de l’Enseignement technique a déjà des programmes de formation des formateurs. La Maison de l’outil concerne une couche qui n’a pas un niveau d’instruction élevé. Les maisons donnent des compétences, des connaissances sanctionnées par des diplômes. Elles sont aussi des centres de production. Nous avons reçu une lettre du ministère de l’Habitat qui a acquis du matériel qui se trouve déjà au Port de Dakar.
Comment se fera l’insertion des jeunes ?
L’Agence aura une activité d’insertion. Il ne sert à rien de former des jeunes qui auront des problèmes d’insertion. Il faudra, dans sa formation donner le goût de l’initiative privée aux formés. Il n’y a pas que l’Etat ou des chefs d’entreprises qui offrent de l’emploi. Pour le président da la République, un cadre doit être en mesure de vendre son expertise. Aujourd’hui, son idée de la Maison de l’outil est sollicitée par d’autres pays. Nous allons travailler à faire reconnaître la Maison de l’outil par le Bit comme structure qui permet à la jeunesse africaine, qui a raté le train de la formation, de pouvoir se rattraper.
Ne risquez-vous pas de faire doublon avec l’Université des métiers annoncée à Saint-Louis ?
C’est bon qu’on crée une Université des métiers dans chaque région. Ce ne sera pas un doublon par rapport à la Maison de l’outil où il y a un volet alphabétisation puisque la formation cible ceux qui n’ont jamais été à l’école ou qui l’ont abandonnée très tôt, alors que pour aller dans les universités, il faut le baccalauréat.
A ce jour, vous êtes à quel niveau d’exécution ?
Le projet est passé par plusieurs étapes. Il était attaché au ministère de la Jeunesse, puis au ministère de l’Emploi. Aujourd’hui, 29 maisons de l’outil ont été construites avec l’appui de Chine-Taïwan. L’architecture doit être revue parce que le président souhaite une architecture beaucoup plus rationnelle. Mais nous allons les rénover. Nous chercherons le personnel dans le ministère de l’Enseignement technique et au besoin, ailleurs. Nous allons progressivement faire des ajustements tant sur le plan des curricula, des programmes que de l’encadrement. Dans les prochains mois, la visibilité sera une réalité. Il y aura la possibilité pour les jeunes formés de venir emprunter des matériels lorsqu’ils ont des commandes ou de venir travailler au centre, moyennant des redevances fixées par le comité de gestion. Ainsi, les maisons auront des recettes pour s’autofinancer et assurer leur pérennité. C’est une approche inclusive qui fera participer les parents d’élèves, les bailleurs de fonds, le corps professoral.
Propos recueillis par Daouda MANE et Idrissa SANE
Le Soleil