MOUHAMADOU MOUSTAPHA NDAO, GOUVERNEUR DE SAINT-LOUIS : « La région mise sur l’élevage »
Avec sa position géographique privilégiée qui la met entre le fleuve Sénégal et la zone sylvopastorale, la région de Saint-Louis compte beaucoup sur l’élevage pour mieux accompagner la Goana, grâce aussi aux grandes superficies en terres arables du Sénégal que la région renferme. Le gouverneur Mouhamadou Moustapha Ndao a fixé les enjeux de la production laitière dans la région qui, selon lui, ne demande qu’un peu d’organisation.
Selon le gouverneur, Saint-Louis, située dans la zone sylvopastorale, compte un fort potentiel d’élevage dans le sud du département de Podor qui abrite un cheptel imposant ainsi que tout le sud du département de Dagana (en particulier dans la zone de Mbane) qui polarise un cheptel important. « L’élevage peut être l’autre mamelle du développement de la région de Saint-Louis qui abrite une unité industrielle de transformation des produits laitiers. Aussi, les autorités ont clairement signifié qu’elles vont développer la production de lait par l’introduction de races améliorées et à fort potentiel laitier. Il est vrai que pendant la saison des pluies, à la faveur des pâturages verdoyants, ce sont des quantités phénoménales de lait frais qui sont versées, à cause de l’absence de capacité de traitement, de transformation et de consommation de ce produit qui coûte 45 milliards de francs au Sénégal chaque année. Il est nécessaire que ces quantités puissent être recueillies et valorisées afin de créer de nouvelles richesses aux éleveurs », a-t-il noté.
D’autre part, le gouverneur de Saint-Louis a indiqué que ce qui est souhaitable, c’est que le lait frais soit disponible toute l’année pour que les unités industrielles ne fonctionnent pas de façon intermittente. « Sinon, les opérateurs ne seraient pas intéressés à investir dans ce secteur qui est pourtant très porteur. La politique d’accompagnement de la Goana par le secteur de l’élevage va apporter une touche de modernisation au secteur qui est pour la plupart des cas pratiqué de façon encore traditionnelle, soit l’élevage extensif », a ajouté le gouverneur Ndao.
Le Soleil
Selon le gouverneur, Saint-Louis, située dans la zone sylvopastorale, compte un fort potentiel d’élevage dans le sud du département de Podor qui abrite un cheptel imposant ainsi que tout le sud du département de Dagana (en particulier dans la zone de Mbane) qui polarise un cheptel important. « L’élevage peut être l’autre mamelle du développement de la région de Saint-Louis qui abrite une unité industrielle de transformation des produits laitiers. Aussi, les autorités ont clairement signifié qu’elles vont développer la production de lait par l’introduction de races améliorées et à fort potentiel laitier. Il est vrai que pendant la saison des pluies, à la faveur des pâturages verdoyants, ce sont des quantités phénoménales de lait frais qui sont versées, à cause de l’absence de capacité de traitement, de transformation et de consommation de ce produit qui coûte 45 milliards de francs au Sénégal chaque année. Il est nécessaire que ces quantités puissent être recueillies et valorisées afin de créer de nouvelles richesses aux éleveurs », a-t-il noté.
D’autre part, le gouverneur de Saint-Louis a indiqué que ce qui est souhaitable, c’est que le lait frais soit disponible toute l’année pour que les unités industrielles ne fonctionnent pas de façon intermittente. « Sinon, les opérateurs ne seraient pas intéressés à investir dans ce secteur qui est pourtant très porteur. La politique d’accompagnement de la Goana par le secteur de l’élevage va apporter une touche de modernisation au secteur qui est pour la plupart des cas pratiqué de façon encore traditionnelle, soit l’élevage extensif », a ajouté le gouverneur Ndao.
Le Soleil
