Servant d’interface entre les services de l’Etat et la famille religieuse à Tivaouane, la mairie est de tout temps au cœur des préparatifs de chaque édition du Gamou. Ainsi, à côté du Plan spécial conçu pour la modernisation et l’assainissement de la cité religieuse, le député maire El Hadj Malick Diop et son équipe travaillent avec les différents services intervenant dans l’organisation du Gamou.
Estimé à deux millions et demi de fidèles, le flux de pèlerins vers la ville sainte de Tivaouane en temps du Gamou est de plus en plus maîtrisé par les autorités municipales. Selon le maire El Hadj Malick Diop, son équipe travaille depuis six ans en synergie avec les différents services chargés du bon déroulement de l’organisation du Maouloud. « Depuis quelques années, c’est la mairie qui sert d’interface entre la famille religieuse et l’Etat.
L’urbanisation et la santé, priorités de la municipalité
Au niveau du Gamou, notre position est d’accompagner tous ceux qui interviennent dans l’organisation pour maximiser leur participation », explique l’édile de la ville.
A travers un Plan spécial pour Tivaouane, estimé à un budget de dix-neuf milliards de francs Cfa, une spécificité est réservée au Gamou pour lever toutes les contraintes pouvant entraver la bonne tenue de l’événement. « En 2002, nous avons constaté que la conception de la ville ne pouvait pas permettre de recevoir plus de deux millions de pèlerins. Et nous avons revu l’esplanade des mosquées et conçu davantage de rues pénétrantes bitumées et une voie de dégagement circulaire pour désenclaver Tivaouane », confie le maire El Hadj Malick Diop.
Depuis l’année dernière, avec l’aide de l’Etat, un premier tronçon de quinze kilomètres de cette voie de dégagement circulaire, entièrement bitumé et éclairé, a été construit entre la Caserne des Sapeurs pompiers de Tivaouane et le village de Ndiakhate, sur la route nationale en direction de Thiès. Le second tronçon de cette voie de dégagement, long de sept kilomètres, encore en chantier, part de la même Caserne des Sapeurs pompiers pour déboucher sur le village de Ndiassane. En tout, quarante-trois kilomètres de nouvelles routes ont été réalisées dans la commune de Tivaouane par l’Etat, depuis 2004, estime le maire. En matière de route, la seule doléance de la cité religieuse qui reste à être satisfaite par l’Etat, selon l’édile de la ville, demeure la consolidation et le bitumage des 25 kilomètres du tronçon Tivaouane-Toubatoul-Khombole. « En tant que député, avec les autres élus de la localité à l’Assemblée nationale, nous veillerons à ce que cette route soit inscrite dans le budget 2009 », plaide le maire.
Un combat contre l’insalubrité
La politique de modernisation et de désenclavement entamée dans la cité religieuse prend charge également l’éclairage public. « Concernant l’éclairage, nous avons initié un projet d’extension, de modernisation et de densification du réseau. Nous avons changé les anciens poteaux électriques par de nouveaux. Il n’y a plus de poches non éclairées, le réseau couvre largement l’intégralité de la commune. Même les villages environnants bénéficient de cet éclairage », ajoute El Hadj Malick Diop. Pour mettre en valeur ce Projet de restructuration urbaine et de régularisation urbaine, programme tiré du Plan spécial, la commune de Tivaouane est accompagnée par la Fondation Droit à la ville et l’Onu-Habitat. Les autorités municipales ont mené des consultations publiques, près de deux mille personnes ressources ont été réunies un week-end pour identifier les problèmes majeurs de la ville. Depuis, un combat contre l’insalubrité est mené par l’édile et son équipe.
« Pour régler le problème de l’insalubrité, l’Etat nous a doté de matériel, un camion chargeur de dix tonnes et un autre d’une capacité de dix mille litres pour vider les fosses septiques », relate le député maire de Tivaouane. Grâce à ces moyens, la municipalité a organisé, une semaine avant le Gamou 2008, et avec l’appui de l’Aprosen, de la Direction de l’Environnement et d’organismes privés, une vaste opération d’assainissement. Déjà, un système de collecte et d’enlèvement des ordures est mis en place à travers la commune. Et à la veille du présent Gamou, ce sont les dépôts primaires autour de la ville qui ont été transférés vers un site prévu pour abriter le centre d’enfouissement technique, actuellement en projet et soutenu par le Fonds nordique. A travers le Plan directeur d’assainissement, Tivaouane a achevé les canalisations pour drainer les eaux de pluies et un autre projet de drainage des eaux usées et autres fosses septiques des habitations est signé avec l’Etat. Il sera entamé dès la fin de ce Gamou, soutient le maire de la commune.
Avec une population estimée à 52.000 habitants, en 2002, et l’important flux de pèlerins séjournant chaque année à Tivaouane pour les besoins du Maouloud, les estimations de la police tournent autour de deux millions, le volet santé ne peut être laissé en rade, estime El Hadj Malick Diop. C’est pourquoi le Centre de Santé Dabakh Malick a vu son plateau technique relevé grâce à un financement d’une valeur de deux milliards de francs Cfa. « Le Centre de santé est devenu un hôpital de troisième degré avec une capacité d’accueil de 160 lits et toutes les spécialités médicales. Tout ce que les malades cherchaient à Thiès est désormais disponible au Centre de Santé Dabakh Malick de Tivaouane », note le député maire.
Le Soleil
Estimé à deux millions et demi de fidèles, le flux de pèlerins vers la ville sainte de Tivaouane en temps du Gamou est de plus en plus maîtrisé par les autorités municipales. Selon le maire El Hadj Malick Diop, son équipe travaille depuis six ans en synergie avec les différents services chargés du bon déroulement de l’organisation du Maouloud. « Depuis quelques années, c’est la mairie qui sert d’interface entre la famille religieuse et l’Etat.
L’urbanisation et la santé, priorités de la municipalité
Au niveau du Gamou, notre position est d’accompagner tous ceux qui interviennent dans l’organisation pour maximiser leur participation », explique l’édile de la ville.
A travers un Plan spécial pour Tivaouane, estimé à un budget de dix-neuf milliards de francs Cfa, une spécificité est réservée au Gamou pour lever toutes les contraintes pouvant entraver la bonne tenue de l’événement. « En 2002, nous avons constaté que la conception de la ville ne pouvait pas permettre de recevoir plus de deux millions de pèlerins. Et nous avons revu l’esplanade des mosquées et conçu davantage de rues pénétrantes bitumées et une voie de dégagement circulaire pour désenclaver Tivaouane », confie le maire El Hadj Malick Diop.
Depuis l’année dernière, avec l’aide de l’Etat, un premier tronçon de quinze kilomètres de cette voie de dégagement circulaire, entièrement bitumé et éclairé, a été construit entre la Caserne des Sapeurs pompiers de Tivaouane et le village de Ndiakhate, sur la route nationale en direction de Thiès. Le second tronçon de cette voie de dégagement, long de sept kilomètres, encore en chantier, part de la même Caserne des Sapeurs pompiers pour déboucher sur le village de Ndiassane. En tout, quarante-trois kilomètres de nouvelles routes ont été réalisées dans la commune de Tivaouane par l’Etat, depuis 2004, estime le maire. En matière de route, la seule doléance de la cité religieuse qui reste à être satisfaite par l’Etat, selon l’édile de la ville, demeure la consolidation et le bitumage des 25 kilomètres du tronçon Tivaouane-Toubatoul-Khombole. « En tant que député, avec les autres élus de la localité à l’Assemblée nationale, nous veillerons à ce que cette route soit inscrite dans le budget 2009 », plaide le maire.
Un combat contre l’insalubrité
La politique de modernisation et de désenclavement entamée dans la cité religieuse prend charge également l’éclairage public. « Concernant l’éclairage, nous avons initié un projet d’extension, de modernisation et de densification du réseau. Nous avons changé les anciens poteaux électriques par de nouveaux. Il n’y a plus de poches non éclairées, le réseau couvre largement l’intégralité de la commune. Même les villages environnants bénéficient de cet éclairage », ajoute El Hadj Malick Diop. Pour mettre en valeur ce Projet de restructuration urbaine et de régularisation urbaine, programme tiré du Plan spécial, la commune de Tivaouane est accompagnée par la Fondation Droit à la ville et l’Onu-Habitat. Les autorités municipales ont mené des consultations publiques, près de deux mille personnes ressources ont été réunies un week-end pour identifier les problèmes majeurs de la ville. Depuis, un combat contre l’insalubrité est mené par l’édile et son équipe.
« Pour régler le problème de l’insalubrité, l’Etat nous a doté de matériel, un camion chargeur de dix tonnes et un autre d’une capacité de dix mille litres pour vider les fosses septiques », relate le député maire de Tivaouane. Grâce à ces moyens, la municipalité a organisé, une semaine avant le Gamou 2008, et avec l’appui de l’Aprosen, de la Direction de l’Environnement et d’organismes privés, une vaste opération d’assainissement. Déjà, un système de collecte et d’enlèvement des ordures est mis en place à travers la commune. Et à la veille du présent Gamou, ce sont les dépôts primaires autour de la ville qui ont été transférés vers un site prévu pour abriter le centre d’enfouissement technique, actuellement en projet et soutenu par le Fonds nordique. A travers le Plan directeur d’assainissement, Tivaouane a achevé les canalisations pour drainer les eaux de pluies et un autre projet de drainage des eaux usées et autres fosses septiques des habitations est signé avec l’Etat. Il sera entamé dès la fin de ce Gamou, soutient le maire de la commune.
Avec une population estimée à 52.000 habitants, en 2002, et l’important flux de pèlerins séjournant chaque année à Tivaouane pour les besoins du Maouloud, les estimations de la police tournent autour de deux millions, le volet santé ne peut être laissé en rade, estime El Hadj Malick Diop. C’est pourquoi le Centre de Santé Dabakh Malick a vu son plateau technique relevé grâce à un financement d’une valeur de deux milliards de francs Cfa. « Le Centre de santé est devenu un hôpital de troisième degré avec une capacité d’accueil de 160 lits et toutes les spécialités médicales. Tout ce que les malades cherchaient à Thiès est désormais disponible au Centre de Santé Dabakh Malick de Tivaouane », note le député maire.
Le Soleil