En réponse à l’évolution des besoins en matière de développement et de la demande des Etats clients, la Banque mondiale propose un nouvel instrument de prêt-programme axé sur les résultats. Sa représentation à Dakar informe que cet instrument, baptisé « P4R » (Program-for-Results) a été discuté par le Conseil d’Administration de la Banque mondiale, le 22 février 2011. La même source indique que ce nouvel instrument proposé servira essentiellement à financer des dépenses consacrées à des programmes sectoriels et sous-sectoriels.
Avant de préciser que les décaissements financeront des programmes de dépenses précis des emprunteurs visant à atteindre des résultats spécifiques. « Les décaissements ne seront pas affectés à des transactions individuelles ». Cet instrument va exiger de décaisser sur la base des résultats et des indicateurs de performance réalisés et non des apports. « Les décaissements seront déterminés en fonction des progrès accomplis selon des indicateurs de performance contrôlables, plutôt que simplement en fonction du fait que les dépenses ont été effectuées ou non ».
Selon la banque mondiale, « P4R » va également servir essentiellement à renforcer les capacités institutionnelles qui sont indispensables pour garantir que les programmes obtiennent les résultats escomptés et peuvent être viables. A son avis, l’appui en matière de préparation et d’exécution privilégiera notamment le renforcement des capacités institutionnelles des systèmes nationaux, et consolidera ainsi l’impact sur le développement et la viabilité. Il aidera à donner l’assurance que les concours financiers de la Banque sont utilisés à bon escient et qu’une attention suffisante est accordée aux impacts et risques environnementaux et sociaux du programme. Et de préciser : « Celui-ci fera l’objet de suivi pour garantir que les ressources du prêt sont consacrées aux dépenses liées au programme et que ces dépenses sont effectuées de façon économique et efficace. Le programme garantira aussi la mise en place d’un système pour protéger les populations touchées et l’environnement ».
La même source confie que pour élaborer le nouvel instrument, la Banque mondiale a mis en place un processus de consultation avec l’ensemble des parties prenantes notamment les représentants des Etats, les partenaires au développement, les organisations de la société civile, les représentants du secteur privé et des milieux universitaires, etc. La même source explique que cet outil axera directement l’appui de la Banque sur les améliorations des programmes sectoriels ou autres programmes de développement et mettra davantage un accent direct sur les résultats qui conditionneront les décaissements.
A l’en croire, ce nouvel instrument permettra de centrer davantage l’aide technique et financière sur le développement institutionnel, en particulier la capacité à suivre les résultats et à renforcer les systèmes nationaux de dépenses. Avant d’ajouter : « Il permettra également à la Banque de démultiplier ses propres financements par la collaboration avec d’autres partenaires de développement en mettant en commun les ressources et en axant les efforts sur la contribution à l’exécution des programmes nationaux ». En ciblant les programmes, le nouvel instrument complétera les deux instruments de prêt que la Banque utilise déjà, à savoir les prêts d’investissement (Il), qui viennent à l’appui de projets spécifiques et donnent lieu à des décaissements pour des opérations données, et les prêts à l’appui des politiques de développement (Dpl), qui soutiennent des réformes à caractère stratégique et institutionnel.
La Banque mondiale explique que la proposition d’introduire un nouvel instrument de programme de prêts découle du processus de réforme de ses prêts d’investissement (Il). Elle rappelle que dans le cadre du rapport d’avancement sur cette réforme adressé en mars 2010 au Comité pour l’efficacité du développement (Code), sa Direction a fait part de son intention de proposer un tel instrument. « Code a manifesté son appui à l’accent mis par l’instrument sur une approche axée sur les programmes venant compléter l’approche «axée sur les transactions» des prêts d’investissement classiques ».
Bacary DABO
Sud Quotidien
Avant de préciser que les décaissements financeront des programmes de dépenses précis des emprunteurs visant à atteindre des résultats spécifiques. « Les décaissements ne seront pas affectés à des transactions individuelles ». Cet instrument va exiger de décaisser sur la base des résultats et des indicateurs de performance réalisés et non des apports. « Les décaissements seront déterminés en fonction des progrès accomplis selon des indicateurs de performance contrôlables, plutôt que simplement en fonction du fait que les dépenses ont été effectuées ou non ».
Selon la banque mondiale, « P4R » va également servir essentiellement à renforcer les capacités institutionnelles qui sont indispensables pour garantir que les programmes obtiennent les résultats escomptés et peuvent être viables. A son avis, l’appui en matière de préparation et d’exécution privilégiera notamment le renforcement des capacités institutionnelles des systèmes nationaux, et consolidera ainsi l’impact sur le développement et la viabilité. Il aidera à donner l’assurance que les concours financiers de la Banque sont utilisés à bon escient et qu’une attention suffisante est accordée aux impacts et risques environnementaux et sociaux du programme. Et de préciser : « Celui-ci fera l’objet de suivi pour garantir que les ressources du prêt sont consacrées aux dépenses liées au programme et que ces dépenses sont effectuées de façon économique et efficace. Le programme garantira aussi la mise en place d’un système pour protéger les populations touchées et l’environnement ».
La même source confie que pour élaborer le nouvel instrument, la Banque mondiale a mis en place un processus de consultation avec l’ensemble des parties prenantes notamment les représentants des Etats, les partenaires au développement, les organisations de la société civile, les représentants du secteur privé et des milieux universitaires, etc. La même source explique que cet outil axera directement l’appui de la Banque sur les améliorations des programmes sectoriels ou autres programmes de développement et mettra davantage un accent direct sur les résultats qui conditionneront les décaissements.
A l’en croire, ce nouvel instrument permettra de centrer davantage l’aide technique et financière sur le développement institutionnel, en particulier la capacité à suivre les résultats et à renforcer les systèmes nationaux de dépenses. Avant d’ajouter : « Il permettra également à la Banque de démultiplier ses propres financements par la collaboration avec d’autres partenaires de développement en mettant en commun les ressources et en axant les efforts sur la contribution à l’exécution des programmes nationaux ». En ciblant les programmes, le nouvel instrument complétera les deux instruments de prêt que la Banque utilise déjà, à savoir les prêts d’investissement (Il), qui viennent à l’appui de projets spécifiques et donnent lieu à des décaissements pour des opérations données, et les prêts à l’appui des politiques de développement (Dpl), qui soutiennent des réformes à caractère stratégique et institutionnel.
La Banque mondiale explique que la proposition d’introduire un nouvel instrument de programme de prêts découle du processus de réforme de ses prêts d’investissement (Il). Elle rappelle que dans le cadre du rapport d’avancement sur cette réforme adressé en mars 2010 au Comité pour l’efficacité du développement (Code), sa Direction a fait part de son intention de proposer un tel instrument. « Code a manifesté son appui à l’accent mis par l’instrument sur une approche axée sur les programmes venant compléter l’approche «axée sur les transactions» des prêts d’investissement classiques ».
Bacary DABO
Sud Quotidien