Les chefs religieux et coutumiers de Kabada/Dator ont organisé une assemblée générale le dimanche 10 août, à Diallokunda, pour exiger l’érection de leur localité en chef-lieu de communauté rurale.
Ils ont à l’occasion dénoncé avec vigueur la main des politiques dans le choix des sites devant être promus dans la toute nouvelle région de Sédhiou « nous avons toujours refusé de nous manifester dans la rue comme l’ont fait certains, parfois avec violence, mais nous constatons et déplorons les manipulations politiciennes dont a fait malheureusement l’objet ce découpage administratif de la nouvelle région de Sédhiou. Nous le récusons et demandons que justice soit très vite faite. Et la justice c’est que notre zone du Kabada/Dator soit érigée en une collectivité locale ».
Et d’ajouter : « Nous tenons à réaffirmer ici et maintenant et de façon très solennelle que nous ne voulons plus appartenir à la communauté rurale de N’diamacouta ; nous n’avons rien du tout contre eux qui sont du reste nos frères, mais nous n’avons pas d’autre choix face à des questions de développement qui nous interpellent directement » , a dit El Hadji Moussa Kane Diallo le chef de village de Diallokunda.
Lui succédant à la tribune, El Hadji Kéba Diallo de Diallokunda, Samba Diop chef de village de Dator et son collègue Mamadou Diop de Médina France ont tous interpellé la direction nationale de l’aménagement du territoire à ne « jamais céder devant la manipulation des politiques étant entendu que le découpage administratif est une affaire de techniciens rompus à la tâche ».
Quant à El Hadji Mamadou Diallo guide religieux et principal bailleur de la zone qui a entièrement construit et équipé un poste de santé avec logement et ambulance dans ce village, il fait appel à l’arbitrage du Ministre des transports aériens Farba Senghor.
Signalons que la zone du Kabada/Dator couvre vingt et un villages pour une population estimée à 15.750 habitants.
Elle se caractérise par un enclavement routier en toutes saisons et un manque criard de services sociaux de base comme l’eau, l’électricité, le téléphone, la santé, l’Education entre autres.
C’est peut-être la raison pour laquelle ils se rendent très souvent en Gambie voisine pour certains besoins.
Sud Quotidien
Ils ont à l’occasion dénoncé avec vigueur la main des politiques dans le choix des sites devant être promus dans la toute nouvelle région de Sédhiou « nous avons toujours refusé de nous manifester dans la rue comme l’ont fait certains, parfois avec violence, mais nous constatons et déplorons les manipulations politiciennes dont a fait malheureusement l’objet ce découpage administratif de la nouvelle région de Sédhiou. Nous le récusons et demandons que justice soit très vite faite. Et la justice c’est que notre zone du Kabada/Dator soit érigée en une collectivité locale ».
Et d’ajouter : « Nous tenons à réaffirmer ici et maintenant et de façon très solennelle que nous ne voulons plus appartenir à la communauté rurale de N’diamacouta ; nous n’avons rien du tout contre eux qui sont du reste nos frères, mais nous n’avons pas d’autre choix face à des questions de développement qui nous interpellent directement » , a dit El Hadji Moussa Kane Diallo le chef de village de Diallokunda.
Lui succédant à la tribune, El Hadji Kéba Diallo de Diallokunda, Samba Diop chef de village de Dator et son collègue Mamadou Diop de Médina France ont tous interpellé la direction nationale de l’aménagement du territoire à ne « jamais céder devant la manipulation des politiques étant entendu que le découpage administratif est une affaire de techniciens rompus à la tâche ».
Quant à El Hadji Mamadou Diallo guide religieux et principal bailleur de la zone qui a entièrement construit et équipé un poste de santé avec logement et ambulance dans ce village, il fait appel à l’arbitrage du Ministre des transports aériens Farba Senghor.
Signalons que la zone du Kabada/Dator couvre vingt et un villages pour une population estimée à 15.750 habitants.
Elle se caractérise par un enclavement routier en toutes saisons et un manque criard de services sociaux de base comme l’eau, l’électricité, le téléphone, la santé, l’Education entre autres.
C’est peut-être la raison pour laquelle ils se rendent très souvent en Gambie voisine pour certains besoins.
Sud Quotidien