OCCUPATION SPATIALE DESORDONNEE, CRISE AIGUE DU LOGEMENT… Dakar, la « fourmilière humaine » auditée
Mettre à la disposition des décideurs un paquet d’outils de planification et de gestion urbaine dans l’optique d’un schéma de développement intégré et durable de l’agglomération de Dakar, une zone qui concentre à elle seule 25% de la population sénégalaise et plus de 80 % de l’économie nationale. Voilà la ligne de force de l’atelier consacré à l’examen du diagnostic territorial participatif de Dakar qui s’est ouvert hier dans notre capitale dans le cadre du Projet Stratégie de développement urbain du Grand Dakar
Pour deux jours, il est question pour les acteurs de l’aménagement du territoire, les collectivités locales et leurs partenaires d’examiner à fond les problèmes liés à l’occupation spatiale déséquilibrée et désordonnée de la zone, à la crise aiguë du logement, à l’environnement urbain dégradé et encore… Ouvert hier, jeudi 24 mai 2007 à Dakar, le séminaire consacré à l’examen du diagnostic territorial du Projet Stratégie de développement urbain du Grand Dakar a réuni une palette assez large d’acteurs de l’aménagement et de la gestion urbaine.
Ces acteurs venant aussi bien du ministère de l’Urbanisme et de l’aménagement du territoire que des principales communes de Dakar, des communautés rurales comme Yène ou Sangalkam que des partenaires techniques et financiers (Ptf) vont soumettre à la discussion et à l’examen les différents contours d’une étude sensée à terme contribuer durablement à la résolution des problèmes criards qui handicapent le développement harmonieux de l’agglomération de Dakar. Des problèmes liés à une occupation spatiale déséquilibrée et désordonnée, une crise aiguë du logement, un environnement urbain dégradé, des problèmes d’assainissement, de collecte et de gestion des ordures ménagères, une forte centralité de la ville par rapport au reste de la région et du pays, voire une absence d’harmonisation des politiques communales.
Or, l’agglomération de Dakar qui représente seulement 0,28% du territoire sénégalais rassemble paradoxalement 25 % de la population nationale et concentre plus de 80 % de l’économie sénégalaise. Soucieux par ainsi dire de redresser tous ces déséquilibres d’aménagement et d’urbanisme notés dans l’agglomération et d’œuvrer à l’amélioration de la qualité de vie des Dakarois par une meilleure gouvernance de la cité, un meilleur accès aux services de base et une croissance économique devant contribuer à réduire durablement la pauvreté urbaine, le Projet Stratégie de développement urbain du Grand Dakar a diligenté un diagnostic territorial participatif de la zone de Dakar.
Une étude dont la restitution est opérée depuis hier, de concert avec toutes les catégories d’acteurs et particulièrement toutes les collectivités locales engagées dans la recherche de solutions communes aux problèmes de l’agglomération de Dakar. Au bout du compte, il est question selon Alé Badara Sy, chef du Projet Stratégie de développement urbain du Grand Dakar de mettre à la disposition des acteurs du développement local et de la gestion urbaine un outil d’aide à la décision qui prend largement en compte non seulement les préoccupations environnementales et les risques urbains, mais encore interpelle les collectivités locales et leurs partenaires sur les potentialités et handicaps de l’ensemble régional afin de leur permettre de mieux cerner les véritables enjeux de développement actuel et futur de la métropole.
Toutes choses devant cependant tenir compte des grands travaux engagés au niveau de l’agglomération et de ses environs. Le diagnostic territorial participatif a été réalisé en collaboration avec l’Institut africain de gestion urbaine (Iagu) et l’Ong Enda.
Sud Quotidien
Ces acteurs venant aussi bien du ministère de l’Urbanisme et de l’aménagement du territoire que des principales communes de Dakar, des communautés rurales comme Yène ou Sangalkam que des partenaires techniques et financiers (Ptf) vont soumettre à la discussion et à l’examen les différents contours d’une étude sensée à terme contribuer durablement à la résolution des problèmes criards qui handicapent le développement harmonieux de l’agglomération de Dakar. Des problèmes liés à une occupation spatiale déséquilibrée et désordonnée, une crise aiguë du logement, un environnement urbain dégradé, des problèmes d’assainissement, de collecte et de gestion des ordures ménagères, une forte centralité de la ville par rapport au reste de la région et du pays, voire une absence d’harmonisation des politiques communales.
Or, l’agglomération de Dakar qui représente seulement 0,28% du territoire sénégalais rassemble paradoxalement 25 % de la population nationale et concentre plus de 80 % de l’économie sénégalaise. Soucieux par ainsi dire de redresser tous ces déséquilibres d’aménagement et d’urbanisme notés dans l’agglomération et d’œuvrer à l’amélioration de la qualité de vie des Dakarois par une meilleure gouvernance de la cité, un meilleur accès aux services de base et une croissance économique devant contribuer à réduire durablement la pauvreté urbaine, le Projet Stratégie de développement urbain du Grand Dakar a diligenté un diagnostic territorial participatif de la zone de Dakar.
Une étude dont la restitution est opérée depuis hier, de concert avec toutes les catégories d’acteurs et particulièrement toutes les collectivités locales engagées dans la recherche de solutions communes aux problèmes de l’agglomération de Dakar. Au bout du compte, il est question selon Alé Badara Sy, chef du Projet Stratégie de développement urbain du Grand Dakar de mettre à la disposition des acteurs du développement local et de la gestion urbaine un outil d’aide à la décision qui prend largement en compte non seulement les préoccupations environnementales et les risques urbains, mais encore interpelle les collectivités locales et leurs partenaires sur les potentialités et handicaps de l’ensemble régional afin de leur permettre de mieux cerner les véritables enjeux de développement actuel et futur de la métropole.
Toutes choses devant cependant tenir compte des grands travaux engagés au niveau de l’agglomération et de ses environs. Le diagnostic territorial participatif a été réalisé en collaboration avec l’Institut africain de gestion urbaine (Iagu) et l’Ong Enda.
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