Tambacounda, 15 fév (APS) - Une multitude d’acteurs de développement ont planché, vendredi, lors d’un atelier de restitution, sur la contribution de la région de Tambacounda (est) à l’élaboration d’un deuxième agenda national 2020-2030 pour les objectifs du millénaire pour le développement (OMD), pour lequel le Sénégal est l’un des pays ciblés par les Nations unies, pour faire des propositions, a constaté l’APS.
Cet atelier était destiné à ‘’échanger autour des productions sectorielles pour enfin s’accorder sur la contribution de notre région à l’agenda national post 2015 portant sur les OMD’’, a indiqué Yatma Sylla, consultant pour le cabinet d’étude et d’aménagement des projets (EMAP), chargé de cette collecte de propositions.
Pendant une semaine, des séances de travail ont été organisées avec les sous-groupes que sont les jeunes, les femmes et les handicapés, afin de dresser un diagnostic de leurs difficultés, à la lumière de sept OMD, ainsi que leurs propositions pour améliorer la situation.
Ces objectifs du millénaires consistent à éliminer l’extrême pauvreté et la faim (OMD 1), à assurer l’éducation primaire pour tous (OMD 2), à promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (OMD 3). Les OMD 4,5 et 6, eux, sont relatifs à l’amélioration de la santé, alors que l’OMD 7 vise à assurer un environnement durable.
Tout ce travail d’analyse consigné dans un document devrait être discuté, amendé avant d’être validé par les différents acteurs concernés qui étaient représentés à cette rencontre présidée par l’adjoint au gouverneur Abdourahmane Ndiaye.
Les services techniques de l'agriculture, le service du développement communautaire, l'Agence régionale de développement, le commissariat à la sécurité alimentaire, ainsi que des ONG, entre autres, y avaient également pris part.
‘’Des pays ont été ciblés pour faire des propositions pour participer à la construction de l’agenda mondial, dont le Sénégal’’, a expliqué M. Sylla, en marge de la rencontre.
Pour ce faire, ‘’le Sénégal a jugé utile de descendre à la base pour recueillir les avis de toutes les couches intéressées’’ par le développement à travers des ateliers sectoriels.
‘’Suite à ces différents échanges, on se retrouve aujourd’hui pour construire les éléments constitutifs de l’agenda régional et la contribution de la région de Tambacounda à l’agenda national’’.
Dans sa méthodologie, le cabinet EMAP a utilisé l’outil Acquis, faiblesses, opportunités et menaces (AFOM) pour chaque OMD ou sous-groupe concerné, afin de passer en revue tour à tour ces différents aspects.
A partir de ces questions, les éléments d’une vision régionale et de missions à accomplir en direction de l’agenda national post 2015 sont dégagés.
La région de Tambacounda a une ‘’lourde responsabilité’’ pour avoir été choisie avec quatre autres régions, Kaolack, Diourbel, Kolda et Saint-Louis, pour apporter leur contribution à cet agenda commandité par les Nations unies.
‘’La région de Tambacounda, à l’instar de la Communauté internationale, reconnaît l’intérêt des OMD dans la lutte pour un monde plus équilibré, plus solidaire, plus humain où il fait bon de vivre pour tous sans exclusive’’, a souligné Sylla.
‘’Elle reconnait certes que les OMD ont enregistré quelques succès, mais qu’il reste beaucoup de choses encore pour parvenir à un monde libéré des angoisses, de la famine, de l’ignorance, de la drogue, des violences, etc.’’, a-t-il poursuivi.
Dès lors, la région s’inscrit dans la ‘’perspective d’un nouvel agenda post 2015 qui mettrait davantage l’accent sur certaines de (ses) priorités ou préoccupations spécifiques’’.
Celles-ci ont trait à une ‘’meilleure prise en charge de l’éducation et de la formation professionnelle’’, des ‘’programmes plus visibles destinés à une meilleure prise en charge et en compte des handicapés, aux fins d’en faire de véritables agents ou acteurs du développement’’.
‘’Le développement d’une agriculture plus ouverte, plus moderne, plus apte à participer efficacement à la lutte contre la faim, la pauvreté’’, sont aussi des recommandations des acteurs de la région.
A cela, s’ajoute une ‘’meilleure préservation de (l’) environnement constamment agressé par un déboisement continu, les feux de brousse, l’érosion et les maladies endémiques’’.
Cet atelier était destiné à ‘’échanger autour des productions sectorielles pour enfin s’accorder sur la contribution de notre région à l’agenda national post 2015 portant sur les OMD’’, a indiqué Yatma Sylla, consultant pour le cabinet d’étude et d’aménagement des projets (EMAP), chargé de cette collecte de propositions.
Pendant une semaine, des séances de travail ont été organisées avec les sous-groupes que sont les jeunes, les femmes et les handicapés, afin de dresser un diagnostic de leurs difficultés, à la lumière de sept OMD, ainsi que leurs propositions pour améliorer la situation.
Ces objectifs du millénaires consistent à éliminer l’extrême pauvreté et la faim (OMD 1), à assurer l’éducation primaire pour tous (OMD 2), à promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes (OMD 3). Les OMD 4,5 et 6, eux, sont relatifs à l’amélioration de la santé, alors que l’OMD 7 vise à assurer un environnement durable.
Tout ce travail d’analyse consigné dans un document devrait être discuté, amendé avant d’être validé par les différents acteurs concernés qui étaient représentés à cette rencontre présidée par l’adjoint au gouverneur Abdourahmane Ndiaye.
Les services techniques de l'agriculture, le service du développement communautaire, l'Agence régionale de développement, le commissariat à la sécurité alimentaire, ainsi que des ONG, entre autres, y avaient également pris part.
‘’Des pays ont été ciblés pour faire des propositions pour participer à la construction de l’agenda mondial, dont le Sénégal’’, a expliqué M. Sylla, en marge de la rencontre.
Pour ce faire, ‘’le Sénégal a jugé utile de descendre à la base pour recueillir les avis de toutes les couches intéressées’’ par le développement à travers des ateliers sectoriels.
‘’Suite à ces différents échanges, on se retrouve aujourd’hui pour construire les éléments constitutifs de l’agenda régional et la contribution de la région de Tambacounda à l’agenda national’’.
Dans sa méthodologie, le cabinet EMAP a utilisé l’outil Acquis, faiblesses, opportunités et menaces (AFOM) pour chaque OMD ou sous-groupe concerné, afin de passer en revue tour à tour ces différents aspects.
A partir de ces questions, les éléments d’une vision régionale et de missions à accomplir en direction de l’agenda national post 2015 sont dégagés.
La région de Tambacounda a une ‘’lourde responsabilité’’ pour avoir été choisie avec quatre autres régions, Kaolack, Diourbel, Kolda et Saint-Louis, pour apporter leur contribution à cet agenda commandité par les Nations unies.
‘’La région de Tambacounda, à l’instar de la Communauté internationale, reconnaît l’intérêt des OMD dans la lutte pour un monde plus équilibré, plus solidaire, plus humain où il fait bon de vivre pour tous sans exclusive’’, a souligné Sylla.
‘’Elle reconnait certes que les OMD ont enregistré quelques succès, mais qu’il reste beaucoup de choses encore pour parvenir à un monde libéré des angoisses, de la famine, de l’ignorance, de la drogue, des violences, etc.’’, a-t-il poursuivi.
Dès lors, la région s’inscrit dans la ‘’perspective d’un nouvel agenda post 2015 qui mettrait davantage l’accent sur certaines de (ses) priorités ou préoccupations spécifiques’’.
Celles-ci ont trait à une ‘’meilleure prise en charge de l’éducation et de la formation professionnelle’’, des ‘’programmes plus visibles destinés à une meilleure prise en charge et en compte des handicapés, aux fins d’en faire de véritables agents ou acteurs du développement’’.
‘’Le développement d’une agriculture plus ouverte, plus moderne, plus apte à participer efficacement à la lutte contre la faim, la pauvreté’’, sont aussi des recommandations des acteurs de la région.
A cela, s’ajoute une ‘’meilleure préservation de (l’) environnement constamment agressé par un déboisement continu, les feux de brousse, l’érosion et les maladies endémiques’’.