PLUS D’UN MILLIARD F.CFA DE SUBVENTION SUISSE A ENDA, Pour la guerre aux ordures dans les quartiers populaires
« Améliorer la qualité de la gestion des ordures qui constituent une menace réelle à la santé publique dans les quartiers populaires » tel est l’attente de l’ambassadeur de la Suisse à Dakar dont le pays vient d’octroyer une subvention d’1 milliard 400 millions de F.Cfa à l’Ong Enda tiers-monde au Sénégal pour l’exécution de leur programme stratégique 2007 à 2011.
Son excellence, Livio Hurzeler, ambassadeur de la Suisse à Dakar a remis hier dans les locaux de sa Résidence une subvention d’1 milliard 400 millions à la secrétaire exécutive intérimaire de l’Ong Enda Tiers Monde. Cette subvention substantielle entre dans le cadre du renouvellement de la contribution Suisse au financement du budget ordinaire d’Enda. À l’occasion de la signature de ce protocole, son Excellence M. Hurzeler a rappelé que son pays, par l’intermédiaire de la Direction du Développement et de la Coopération connue sous l’acronyme DDC, soutient l’Ong Enda depuis 1977.
Ce financement selon le diplomate helvétique est cette fois destiné à la prospective menée par Enda vers 2011 et qui entend mettre l’accent sur différents axes d’intervention dont l’accès aux biens et services de base ainsi que le soutien à la lutte contre la pauvreté. La participation aux réseaux internationaux, la promotion d’une gouvernance de paix, la citoyenneté enracinée dans le milieu socio culturel ne seront pas en reste. Tout comme l’intégration régionale qui fait partie de la stratégie élaborée. De quoi faire dire à l’ambassadeur, qu’il est intéressant à noter que parmi les résultats attendus, figurent en priorité « l’amélioration de la qualité de la gestion des ordures dans les quartiers populations ».
On ne peut souhaiter que Enda prenne ce problème rapidement à bras le corps car ses conséquences vont bien au-delà de la simple nuisance au regard et à l’odorat, a souligné le diplomate Suisse. En tirant en longueur dans la gestion de l’environnement et le cadre de vie des Sénégalais, le diplomate trouve que la question des ordures est un sujet récurrent. Leur mauvaise gestion a des conséquences dramatiques sur la santé publique et peut être à l’origine de la maladie dite des mains sales ou « Choléra ». S’expliquant sur la subvention, l’Ambassadeur Hurzeler a tout de même déclaré que leur geste à caractère humanitaire est réparti en trois phases. D’abord un premier montant de 519 millions en 2007, la deuxième tranche de 460 millions de F.Cfa est prévue pour 2008 et la troisième partie de 399 millions 250 milles est 2009. À cela s’ajoutera une réserve de 40 millions l’évaluation entrevue en 2009 sur les effets stratégiques.
Pour sa part, Mme Mariam Sow, assurant l’intérim du secrétariat exécutif d’Enda, a axé son intervention dans le cadre de la coopération entre ce pays depuis longtemps et qui a continué après la mort de Jacques Bugnicourt, le fondateur et chef d’orchestre de cette organisation humanitaire. Selon elle, la coopération avec la Suisse a permis à Enda de développer ses visions. Leur appui a été déterminant depuis les années 1972 et 1978. C’est à travers les relations de partenariat que l’Ong Enda est en train de réussir ses paris sur le terrain de ses prévisions.
Ainsi, selon la secrétaire exécutive, la Suisse a permis à Enda de faire une anticipation pour contrecarrer les effets négatifs dans le tiers-monde en général. « La Suisse a été l’un de nos partenaires privilégiés restés à l’écoute et qui a joué son rôle en s’inscrivant dans la durabilité ». Les avancées et les points faibles, tout comme les analyses ont été développés en permanence dans le cadre des relations pour pouvoir décliner des perspectives, a conclu la porte-parole de l’organisation humanitaire.
Sud Quotidien
Ce financement selon le diplomate helvétique est cette fois destiné à la prospective menée par Enda vers 2011 et qui entend mettre l’accent sur différents axes d’intervention dont l’accès aux biens et services de base ainsi que le soutien à la lutte contre la pauvreté. La participation aux réseaux internationaux, la promotion d’une gouvernance de paix, la citoyenneté enracinée dans le milieu socio culturel ne seront pas en reste. Tout comme l’intégration régionale qui fait partie de la stratégie élaborée. De quoi faire dire à l’ambassadeur, qu’il est intéressant à noter que parmi les résultats attendus, figurent en priorité « l’amélioration de la qualité de la gestion des ordures dans les quartiers populations ».
On ne peut souhaiter que Enda prenne ce problème rapidement à bras le corps car ses conséquences vont bien au-delà de la simple nuisance au regard et à l’odorat, a souligné le diplomate Suisse. En tirant en longueur dans la gestion de l’environnement et le cadre de vie des Sénégalais, le diplomate trouve que la question des ordures est un sujet récurrent. Leur mauvaise gestion a des conséquences dramatiques sur la santé publique et peut être à l’origine de la maladie dite des mains sales ou « Choléra ». S’expliquant sur la subvention, l’Ambassadeur Hurzeler a tout de même déclaré que leur geste à caractère humanitaire est réparti en trois phases. D’abord un premier montant de 519 millions en 2007, la deuxième tranche de 460 millions de F.Cfa est prévue pour 2008 et la troisième partie de 399 millions 250 milles est 2009. À cela s’ajoutera une réserve de 40 millions l’évaluation entrevue en 2009 sur les effets stratégiques.
Pour sa part, Mme Mariam Sow, assurant l’intérim du secrétariat exécutif d’Enda, a axé son intervention dans le cadre de la coopération entre ce pays depuis longtemps et qui a continué après la mort de Jacques Bugnicourt, le fondateur et chef d’orchestre de cette organisation humanitaire. Selon elle, la coopération avec la Suisse a permis à Enda de développer ses visions. Leur appui a été déterminant depuis les années 1972 et 1978. C’est à travers les relations de partenariat que l’Ong Enda est en train de réussir ses paris sur le terrain de ses prévisions.
Ainsi, selon la secrétaire exécutive, la Suisse a permis à Enda de faire une anticipation pour contrecarrer les effets négatifs dans le tiers-monde en général. « La Suisse a été l’un de nos partenaires privilégiés restés à l’écoute et qui a joué son rôle en s’inscrivant dans la durabilité ». Les avancées et les points faibles, tout comme les analyses ont été développés en permanence dans le cadre des relations pour pouvoir décliner des perspectives, a conclu la porte-parole de l’organisation humanitaire.
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