Le retrait annoncé de l’Ong belge Aquadev dans le cadre du Projet Sénégal VII Ferlo est finalement très bien appréhendé par les acteurs impliqués, les populations bénéficiaires et leurs partenaires. Ils sont tous déterminés à relever ensemble le défi de la pérennisation des actions entreprises par le projet qui prend fin dans moins de deux ans.
En effet, ce qui semblait être une préoccupation voire une inquiétude des bénéficiaires et des acteurs impliqués dans la mise en oeuvre du Projet Sénégal VII Ferlo conduit par l’Ong Belge Aquadev s’est dissipé dans une volonté de relever le défi de la pérennisation des actions après le retrait du projet. C’est ce qui ressort de la réunion du comité de pilotage du projet . Cette rencontre annuelle a été une occasion de se projeter dans le futur. A moins de 2 ans de la fin du projet, les différents acteurs ont réfléchi sur de nouvelles orientations en tenant compte de la nouvelle donne et du contexte actuel. Il s’agit plus précisément, comme l’a souligné le coordonnateur, Louis Boêl, du désengagement progressif du bailleurs annoncé depuis l’année dernière.
« Il ne s’agit pas de quitter la dynamique de coopération entre le projet et les populations du département de Louga, encore moins de la Belgique et du Sénégal. Nous allons confirmer une dynamique de développement où les principaux acteurs auront chacun un rôle à jouer pour la garantie de la poursuite des actions déjà entreprises », a-t-il dit. Une manière, selon lui, pour le projet de se retirer de la direction, autant dire du contrôle des opérations en faveur des acteurs à la base et de leurs partenaires. Ce retrait se traduira par la baisse du budget et des investissements. Pour ce faire, les acteurs se sont accordés sur le fait que la pérennisation des activités du projet devra reposer sur un partenariat dynamique et sur un engagement sans faille des collectivités locales, des communautés à la base et de leurs partenaires. C’est ainsi que le projet a engagé une dynamique de mise en réseau des différents partenaires techniques et financiers par la signature de protocoles d’accord. Pour le responsable des programmes, Yves Édouard Levery, « l’Ong Aquadev, présente en Afrique de l’Ouest, met en oeuvre 14 programmes dont Sénégal VII Ferlo ». « Dans cette phase de désengagement où l’Ong laisse la priorité des actions aux partenaires, il faut une implication de tous, notamment les collectivités locales, les communautés à la base, les services techniques... » Une orientation très bien perçue par les différents acteurs qui se sont engagés dans la voie de la pérennisation et qui ont à juste titre salué l’exemplarité de la coopération.
Les résultats sont probants, avec la construction et la mise en service d’un pool d’infrastructures de base dans les domaines de l’eau, de la santé et de l’éducation, la lutte contre la pauvreté avec le système de micro finance, la subvention des activités agricoles qui ont connu un développement. La mise en place d’une initiative de convergence entre les communautés rurales bénéficiaires du projet, la mise en place d’un projet sur la gouvernance locale, la formation et l’alphabétisation entrent dans ce cadre et ont permis aux communautés à la base de prendre en charge les questions du développement local de leur terroir respectif.
Le Soleil
En effet, ce qui semblait être une préoccupation voire une inquiétude des bénéficiaires et des acteurs impliqués dans la mise en oeuvre du Projet Sénégal VII Ferlo conduit par l’Ong Belge Aquadev s’est dissipé dans une volonté de relever le défi de la pérennisation des actions après le retrait du projet. C’est ce qui ressort de la réunion du comité de pilotage du projet . Cette rencontre annuelle a été une occasion de se projeter dans le futur. A moins de 2 ans de la fin du projet, les différents acteurs ont réfléchi sur de nouvelles orientations en tenant compte de la nouvelle donne et du contexte actuel. Il s’agit plus précisément, comme l’a souligné le coordonnateur, Louis Boêl, du désengagement progressif du bailleurs annoncé depuis l’année dernière.
« Il ne s’agit pas de quitter la dynamique de coopération entre le projet et les populations du département de Louga, encore moins de la Belgique et du Sénégal. Nous allons confirmer une dynamique de développement où les principaux acteurs auront chacun un rôle à jouer pour la garantie de la poursuite des actions déjà entreprises », a-t-il dit. Une manière, selon lui, pour le projet de se retirer de la direction, autant dire du contrôle des opérations en faveur des acteurs à la base et de leurs partenaires. Ce retrait se traduira par la baisse du budget et des investissements. Pour ce faire, les acteurs se sont accordés sur le fait que la pérennisation des activités du projet devra reposer sur un partenariat dynamique et sur un engagement sans faille des collectivités locales, des communautés à la base et de leurs partenaires. C’est ainsi que le projet a engagé une dynamique de mise en réseau des différents partenaires techniques et financiers par la signature de protocoles d’accord. Pour le responsable des programmes, Yves Édouard Levery, « l’Ong Aquadev, présente en Afrique de l’Ouest, met en oeuvre 14 programmes dont Sénégal VII Ferlo ». « Dans cette phase de désengagement où l’Ong laisse la priorité des actions aux partenaires, il faut une implication de tous, notamment les collectivités locales, les communautés à la base, les services techniques... » Une orientation très bien perçue par les différents acteurs qui se sont engagés dans la voie de la pérennisation et qui ont à juste titre salué l’exemplarité de la coopération.
Les résultats sont probants, avec la construction et la mise en service d’un pool d’infrastructures de base dans les domaines de l’eau, de la santé et de l’éducation, la lutte contre la pauvreté avec le système de micro finance, la subvention des activités agricoles qui ont connu un développement. La mise en place d’une initiative de convergence entre les communautés rurales bénéficiaires du projet, la mise en place d’un projet sur la gouvernance locale, la formation et l’alphabétisation entrent dans ce cadre et ont permis aux communautés à la base de prendre en charge les questions du développement local de leur terroir respectif.
Le Soleil