Inverser la dégradation du grand écosystème marin du courant des Canaries qui fournit annuellement une production de 2 à 3 millions de tonnes de produits halieutiques. C’est le but recherché, à long terme, par le Projet protection du grand écosystème marin du courant des Canaries (Cclme). Le projet durera 5 ans et coûtera près de 28 millions de dollars US, soit plus de 13 milliards de F Cfa.
Le grand écosystème marin du courant des canaries est l’un des principaux systèmes mondiaux de courants transfrontaliers avec des remontées d’eaux froides profondes. Il s’étend de la côte atlantique du Maroc, au nord, à l’archipel des Bijagos (en Guinée-Bissau), au sud, et aux îles Canaries, à l’ouest. La capacité du CCLME à maintenir la durabilité des biens et services précieux de l’écosystème est menacée par la surpêche, la dégradation des habitats, la pollution et le changement climatique.
Le Secrétaire général du ministère de l’économie maritime, Boubacar Bâ, a salué la démarche participative qui prend en compte aussi bien les problèmes de la pêche que ceux de l’environnement de la sous-région. Il a dit la participation et l’engagement du Sénégal pour la réussite du projet. Le secrétaire permanent de la commission sous-régionale des pêches, Kane Ciré Amadou, a estimé que le moment est idéal pour recueillir les mesures en matière de gestion des pêches et de l’environnement pour atteindre les objectifs du projet. Il a rappelé le rôle important joué par la FAO lors de la phase test du projet. Il a insisté sur l’approche écosystémique qui est, selon lui, incontournable.
Quant au représentant du Secrétariat de la Convention d’Abidjan, Abou Bamba, il a réitéré l’implication de sa structure pour la restauration de la biodiversité, la qualité de l’eau et des habitats... Il a rassuré les participants d’un soutien total. Le représentant résident de la FAO à Dakar, Amadou Ouattara, trouve que l’objectif du projet est d’aider les 7 Etats (Le Cap vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, la Mauritanie et le Sénégal), à réunir les connaissances et les capacités afin d’établir des mécanismes adéquats de bonne gouvernance, pour gérer, de façon durable, le grand écosystème marin du courant des Canaries. Pour lui, l’établissement d’une unité régionale de coordination, en étroite collaboration avec les équipes nationales dotées de compétences variées dans le domaine marin et côtier des 7 pays, devrait permettre un traitement efficient des problématiques identifiées.
Babacar Bachir SANE
Le Soleil
Le grand écosystème marin du courant des canaries est l’un des principaux systèmes mondiaux de courants transfrontaliers avec des remontées d’eaux froides profondes. Il s’étend de la côte atlantique du Maroc, au nord, à l’archipel des Bijagos (en Guinée-Bissau), au sud, et aux îles Canaries, à l’ouest. La capacité du CCLME à maintenir la durabilité des biens et services précieux de l’écosystème est menacée par la surpêche, la dégradation des habitats, la pollution et le changement climatique.
Le Secrétaire général du ministère de l’économie maritime, Boubacar Bâ, a salué la démarche participative qui prend en compte aussi bien les problèmes de la pêche que ceux de l’environnement de la sous-région. Il a dit la participation et l’engagement du Sénégal pour la réussite du projet. Le secrétaire permanent de la commission sous-régionale des pêches, Kane Ciré Amadou, a estimé que le moment est idéal pour recueillir les mesures en matière de gestion des pêches et de l’environnement pour atteindre les objectifs du projet. Il a rappelé le rôle important joué par la FAO lors de la phase test du projet. Il a insisté sur l’approche écosystémique qui est, selon lui, incontournable.
Quant au représentant du Secrétariat de la Convention d’Abidjan, Abou Bamba, il a réitéré l’implication de sa structure pour la restauration de la biodiversité, la qualité de l’eau et des habitats... Il a rassuré les participants d’un soutien total. Le représentant résident de la FAO à Dakar, Amadou Ouattara, trouve que l’objectif du projet est d’aider les 7 Etats (Le Cap vert, la Gambie, la Guinée, la Guinée Bissau, la Mauritanie et le Sénégal), à réunir les connaissances et les capacités afin d’établir des mécanismes adéquats de bonne gouvernance, pour gérer, de façon durable, le grand écosystème marin du courant des Canaries. Pour lui, l’établissement d’une unité régionale de coordination, en étroite collaboration avec les équipes nationales dotées de compétences variées dans le domaine marin et côtier des 7 pays, devrait permettre un traitement efficient des problématiques identifiées.
Babacar Bachir SANE
Le Soleil