KOLDA - Le Projet d’appui pour le développement rural du Bassin de l’Anambé (Paderba) expire à la fin du mois de décembre prochain. Financé à hauteur de 7 milliards par la Banque africaine de développement (Bad) depuis 2002, toutes les activités prévues dans le cadre de ce projet n’ont pu être réalisées.
L’origine de ces goulots d’étranglement s’explique selon le coordonnateur du Paderba, Amadou Diouf, par ‘des retards constatés dans la mise en place du projet qui a été suspendu pendant 15 mois. Ensuite, les activités comme la formation (850 millions) et la réalisation des infrastructures locales par le fonds local de développement (840 millions soit 120 millions pour chacune des 7 communautés rurales concernées) n’ont pu être exécutées. Et enfin une cascade de démissions des cadres ont fait que le Paderba a eu beaucoup de difficultés dans son fonctionnement’. C’est pour corriger toutes ces insuffisances qui n’ont pas permis d’atteindre les objectifs fixés au Paderba que les autorités de la Sodagri et l’Etat du Sénégal ont demandé à la Bad de prolonger de deux ans le projet.
Lors de la troisième réunion du comité régional de concertation qui s’est tenue à Kolda jeudi sous la présidence de l’adjoint au gouverneur, les différents acteurs du projet ont fait un diagnostic sans complaisance du Paderba. En rapport avec la Goana, les différents protagonistes ont jugé positif ce projet dans le Bassin de l’Anambé. C’est ainsi que, après avoir évalué la première phase, il ressort de cette évaluation que, l’année dernière au niveau des périmètres aménagés, 1 496 hectares avaient été réalisés. Alors que cette année, au moins 2 000 hectares ont été aménagés et exploités. Les rendements qui étaient de 5 tonnes sont passés à 7 à l’hectare. Les estimations sont de 6 tonnes à l’hectare, précise un technicien. La Sodagri avait mis en place des unions hydrauliques, la fédération et la mutuelle des producteurs du Bassin de l’Anambé pour que ces structures servent d’interface entre la société et les producteurs à la base. Ainsi, plusieurs compétences ont été transférées à ces organisations paysannes. Cependant de nombreux problèmes ont finalement surgi, entraînant des blocages dans la gestion des stations de pompage. Des fautes de gestion ont aussi été décelées au niveau de la mutuelle des producteurs du Bassin de l’Anambé et de la gestion des intrants. C’est pourquoi, la Sodagri a pris de nouvelles dispositions pour améliorer cette gestion. Pour l’heure, les responsables de la Sodagri disent ne pas être satisfaits du niveau de réalisation du Paderba à cause des goulots d’étranglement cités plus haut.C’est ainsi qu’ils préconisent à la Bad de proroger le projet jusqu’en décembre 2010 pour une atteinte de l’autosuffisance alimentaire dans la région de Kolda.
Wal Fadjri
L’origine de ces goulots d’étranglement s’explique selon le coordonnateur du Paderba, Amadou Diouf, par ‘des retards constatés dans la mise en place du projet qui a été suspendu pendant 15 mois. Ensuite, les activités comme la formation (850 millions) et la réalisation des infrastructures locales par le fonds local de développement (840 millions soit 120 millions pour chacune des 7 communautés rurales concernées) n’ont pu être exécutées. Et enfin une cascade de démissions des cadres ont fait que le Paderba a eu beaucoup de difficultés dans son fonctionnement’. C’est pour corriger toutes ces insuffisances qui n’ont pas permis d’atteindre les objectifs fixés au Paderba que les autorités de la Sodagri et l’Etat du Sénégal ont demandé à la Bad de prolonger de deux ans le projet.
Lors de la troisième réunion du comité régional de concertation qui s’est tenue à Kolda jeudi sous la présidence de l’adjoint au gouverneur, les différents acteurs du projet ont fait un diagnostic sans complaisance du Paderba. En rapport avec la Goana, les différents protagonistes ont jugé positif ce projet dans le Bassin de l’Anambé. C’est ainsi que, après avoir évalué la première phase, il ressort de cette évaluation que, l’année dernière au niveau des périmètres aménagés, 1 496 hectares avaient été réalisés. Alors que cette année, au moins 2 000 hectares ont été aménagés et exploités. Les rendements qui étaient de 5 tonnes sont passés à 7 à l’hectare. Les estimations sont de 6 tonnes à l’hectare, précise un technicien. La Sodagri avait mis en place des unions hydrauliques, la fédération et la mutuelle des producteurs du Bassin de l’Anambé pour que ces structures servent d’interface entre la société et les producteurs à la base. Ainsi, plusieurs compétences ont été transférées à ces organisations paysannes. Cependant de nombreux problèmes ont finalement surgi, entraînant des blocages dans la gestion des stations de pompage. Des fautes de gestion ont aussi été décelées au niveau de la mutuelle des producteurs du Bassin de l’Anambé et de la gestion des intrants. C’est pourquoi, la Sodagri a pris de nouvelles dispositions pour améliorer cette gestion. Pour l’heure, les responsables de la Sodagri disent ne pas être satisfaits du niveau de réalisation du Paderba à cause des goulots d’étranglement cités plus haut.C’est ainsi qu’ils préconisent à la Bad de proroger le projet jusqu’en décembre 2010 pour une atteinte de l’autosuffisance alimentaire dans la région de Kolda.
Wal Fadjri