Pari de confédération des sociétés coopératives : L’autosuffisance dans cinq ans
La confédération des sociétés coopératives et mutualistes du Sénégal a organisé du 21 au 24 Avril 2008, un séminaire de planification stratégique qui a regroupé 25 délégués des organisations faîtières des coopératives du Sénégal et des mutuelles à caractère économique. La rencontre qui s’est tenue à Saly, a été appuyée par une structure canadienne regroupant l’ensemble des coopératives et mutuelles (SOCODEVI).
L’objectif visé est de rendre le système coopératif et mutualiste du Sénégal plus performant dans son intervention tant économique que social. Il s’agit de sa réorganisation, de sa consolidation et du renforcement des capacités de ses leaders et employés, en vue de résoudre les grands enjeux auxquels notre pays est confronté. Aujourd’hui, tout le monde est d’accord que le premier enjeu qui fait l’actualité est l’autosuffisance alimentaire.
Selon Alioune Badara Keita, conseiller technique de la Confédération, c’est par une organisation des producteurs à la production de semences certifiées et la mise en synergie des forces et moyens tant des coopératives que des mutuelles, que l’objectif de l’autosuffisance alimentaire sera atteint. Etayant son propos, il a évoqué l’exemple du Réseau des organisations paysannes et pastorales du Sénégal (RESOPP) dont les 30.000 membres sont autosuffisants en semences riz, mil, sorgho, gombo, pommes de terre et oignons. Dans les 5 prochaines années, la Confédération sénégalaise des sociétés coopératives et mutualistes s’engage à contribuer au renversement de la tendance pour que les sénégalais consomment ce qu’ils produisent.
Son président, Samba Moussa Bâ, l’a clairement signifié en affirmant que sa structure va faire une planification en se donnant les moyens et l’expertise.
Concrètement, la Confédération va proposer d’arriver rapidement à mettre en valeur des terres du nord, du sud et du centre en mettant l’accent sur nos céréales.
Selon M Bâ, les 2 500 000 sociétaires vont relever le défi en disposant de stocks assez significatifs de semences dans leurs magasins, avec la possibilité, chaque année, d’arriver à 100 ha de semences certifiées et diversifiées.
Pour sa part, Ibrahima Ndour, Président le Conférence Panafricaine Coopérative qui regroupe 16 pays, pense que la seule voie de salut ne peut résider que dans l’outil coopératif choisi par le monde entier. Il a cité l’exemple du Canada où la solidarité n’est pas un vain mot et suggéré que le Sénégal ne soit pas en reste.
Il a insisté sur l’opérationnalité au plan local de l’outil coopératif ce qui est entrain de faire la Confédération des coopératives mutualistes du Sénégal.
Le Soleil
L’objectif visé est de rendre le système coopératif et mutualiste du Sénégal plus performant dans son intervention tant économique que social. Il s’agit de sa réorganisation, de sa consolidation et du renforcement des capacités de ses leaders et employés, en vue de résoudre les grands enjeux auxquels notre pays est confronté. Aujourd’hui, tout le monde est d’accord que le premier enjeu qui fait l’actualité est l’autosuffisance alimentaire.
Selon Alioune Badara Keita, conseiller technique de la Confédération, c’est par une organisation des producteurs à la production de semences certifiées et la mise en synergie des forces et moyens tant des coopératives que des mutuelles, que l’objectif de l’autosuffisance alimentaire sera atteint. Etayant son propos, il a évoqué l’exemple du Réseau des organisations paysannes et pastorales du Sénégal (RESOPP) dont les 30.000 membres sont autosuffisants en semences riz, mil, sorgho, gombo, pommes de terre et oignons. Dans les 5 prochaines années, la Confédération sénégalaise des sociétés coopératives et mutualistes s’engage à contribuer au renversement de la tendance pour que les sénégalais consomment ce qu’ils produisent.
Son président, Samba Moussa Bâ, l’a clairement signifié en affirmant que sa structure va faire une planification en se donnant les moyens et l’expertise.
Concrètement, la Confédération va proposer d’arriver rapidement à mettre en valeur des terres du nord, du sud et du centre en mettant l’accent sur nos céréales.
Selon M Bâ, les 2 500 000 sociétaires vont relever le défi en disposant de stocks assez significatifs de semences dans leurs magasins, avec la possibilité, chaque année, d’arriver à 100 ha de semences certifiées et diversifiées.
Pour sa part, Ibrahima Ndour, Président le Conférence Panafricaine Coopérative qui regroupe 16 pays, pense que la seule voie de salut ne peut résider que dans l’outil coopératif choisi par le monde entier. Il a cité l’exemple du Canada où la solidarité n’est pas un vain mot et suggéré que le Sénégal ne soit pas en reste.
Il a insisté sur l’opérationnalité au plan local de l’outil coopératif ce qui est entrain de faire la Confédération des coopératives mutualistes du Sénégal.
Le Soleil
