Plomberie, carrelage, maçonnerie...Le Cnqp forme 80 jeunes de la banlieue



Le ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle veut jouer un important rôle dans la volonté du chef de l’Etat à sortir les jeunes banlieusards du désoeuvrement. 80 parmi eux ont bénéficié d’une formation au Centre national de qualification professionnelle (Cnqp).

Le visage radieux, le ton décontracté, Ibrahima Ly tire, au milieu de ses camarades, le bilan de sa formation au Centre national de qualification professionnelle (Cnqp). « On a beaucoup appris », a-t-il dit tout sourire. Avec Fatou Kane Sow, ils font partie des 80 jeunes des Parcelles Assainies ayant bénéficié d’une formation professionnelle. En fonction de leur choix, ces jeunes sont formés, à la suite d’une sélection, en électricité-bâtiment, plomberie, maçonnerie et carrelage. Maintenant, ils sont prêts à intégrer le marché du travail et soutenir très certainement leurs familles. Cette formation s’est faite en collaboration avec le Mouvement pour l’entraide, l’inter échange et la solidarité entre les peuples (Mais), une Ong italienne.

Selon le directeur général du Cnqp, Pape Maguette Tall, cet acte est en phase avec la volonté du Chef de l’Etat de donner du travail aux jeunes de la banlieue. « C’est un élément du dispositif mis en place pour l’exécution de l’orientation définie par l’Etat et appliquée par le ministère de l’Etfp », a soutenu M. Tall. C’est pourquoi, le ministre de l’Etfp, Moussa Sakho, a décidé de faire connaître les différentes entités de son ministère au grand public. Le Cnqp est donc la première étape de cette série de visites.

Créé dans les années 1960, pour accompagner l’industrialisation du pays, le Cnqp, qui se trouve en pleine zone industrielle de Bel Air, fut érigé Etablissement public à caractère administratif (Epa) en 1983. En 2000, le gouvernement jugeant opportun d’augmenter son autonomie financière et pédagogique, l’érige à nouveau Etablissement public à caractère industriel et commercial (Epic). Sa première mission consiste à préparer à l’emploi les jeunes sénégalais et de la sous-région issus du milieu scolaire ayant le niveau de la quatrième. Grâce à une formation alternative école/entreprise, le Cnqp met, au bout de trois ans, sur le marché du travail des ouvriers qualifiés et opérationnels dès leur sortie. Il forme les jeunes dans une dizaine de domaines comme la mécanique automobile, le froid et la climatisation et la maintenance informatique.

Selon le directeur, le taux d’insertion est de 70 %. Le reste est réparti entre l’auto-emploi et l’atelier de transit de l’école. Le Cnqp développe également la formation continue pour les agents en activité. C’est dans ce cadre qu’il forme actuellement 22 militaires sénégalais de la Direction du matériel des Armées. Ils sont formés en hydraulique mécanique, groupe électrogène et électrotechnique.

Le Soleil

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