C’est une enveloppe financière de 49,3 milliards de dollars que l’Association internationale de développement (Ida), qui est le guichet de la Banque mondiale destiné aux pays les plus pauvres et une composante clé du processus engagé pour la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd), compte mettre sur la table pour appuyer les pays pauvres pour la période 2011-2014. Ce montant qu’annonce un communiqué du Bureau de la Banque mondiale à Dakar, entre dans le cadre de la 16e reconstitution des ressources de l’Ida (Ida-16). Et, note cette source, l’enveloppe qui sera ainsi allouée représente une augmentation de 18 % par rapport à la reconstitution précédente, conclue il y a trois ans. Elle découle non seulement de promesses de contributions des pays qui contribuent de longue date à l’Ida, mais aussi de financements mobilisés au sein même du Groupe de la Banque et au niveau d’emprunteurs actuels et anciens de l’Ida.
Cité par le communiqué, Robert B. Zoellick, président du Groupe de la Banque mondiale, déclare que ‘les promesses de contributions reflètent l’appui d’une extraordinaire coalition mondiale de donateurs et d’emprunteurs qui ont uni leurs efforts pour nous permettre, même en ces temps économiques difficiles, d’offrir des espoirs et opportunités aux pauvres du monde entier’. Car selon ce dernier, ‘un appui de cette dimension est une marque de reconnaissance pour l’acharnement que met l’Ida à poursuivre des résultats porteurs de progrès sur le terrain pour les pauvres’.
Selon le communiqué, cet accord représentait, pour les donateurs et les pays pauvres, la dernière occasion de mettre à profit les fonds alloués à l’Ida pour renforcer les avancées dans le sens des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd), et notamment celui consistant à réduire de moitié la pauvreté d’ici à 2015.
Egalement cité par le texte, Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de la Banque mondiale et présidente des négociations pour Ida-16, a déclaré, pour sa part, que ‘cette forte réponse des donateurs indique également que le financement du développement n’est pas à considérer seulement comme de l’aide, mais plutôt comme un investissement dans l’avenir, car nous avons besoin de la croissance dans les pays en développement pour stimuler la croissance mondiale’, fait-elle remarquer. Avant d’indiquer : ‘L’Ida peut aider à faire en sorte que les dollars consacrés au développement profitent à la fois à l’ensemble des pays en développement et des pays développés’.
Réagissant à la conclusion de l’accord, le président du Malawi et de l’Union africaine, Bingu wa Mutharika, a, selon la même source, déclaré: ‘C’est une très bonne nouvelle pour les pauvres du monde entier, et en particulier pour ceux qui vivent en Afrique subsaharienne où l’appui fourni de longue date par l’Ida a déjà contribué à produire des résultats concrets. Nous applaudissons au sentiment de solidarité exprimé par la communauté des donateurs par le biais de cette importante reconstitution.’
Rappelons que l’Association internationale de développement (Ida) est l’une des principales sources d’aide au monde. Elle fournit aux 79 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 pays africains, un appui dans des domaines tels que la santé et l’éducation, les infrastructures et l’agriculture, le développement économique et le renforcement institutionnel. Ses financements sont accordés pour 20 % environ sous forme de dons, et pour le reste sous forme de crédits à long terme ne portant pas intérêt et leurs remboursements sont étalés sur une période de 35 à 40 ans, y compris un différé d’amortissement de 10 ans. Depuis sa création, en 1960, l’Ida a accordé plus de 220 milliards de dollars à titre d’appui aux pays à faible revenu, dont 14 milliards de dollars en moyenne annuelle sur les deux dernières années, la plus grande partie de cet appui (50 % environ) étant destinée à l’Afrique.
Seyni DIOP
Wal Fadjri
Cité par le communiqué, Robert B. Zoellick, président du Groupe de la Banque mondiale, déclare que ‘les promesses de contributions reflètent l’appui d’une extraordinaire coalition mondiale de donateurs et d’emprunteurs qui ont uni leurs efforts pour nous permettre, même en ces temps économiques difficiles, d’offrir des espoirs et opportunités aux pauvres du monde entier’. Car selon ce dernier, ‘un appui de cette dimension est une marque de reconnaissance pour l’acharnement que met l’Ida à poursuivre des résultats porteurs de progrès sur le terrain pour les pauvres’.
Selon le communiqué, cet accord représentait, pour les donateurs et les pays pauvres, la dernière occasion de mettre à profit les fonds alloués à l’Ida pour renforcer les avancées dans le sens des Objectifs du millénaire pour le développement (Omd), et notamment celui consistant à réduire de moitié la pauvreté d’ici à 2015.
Egalement cité par le texte, Ngozi Okonjo-Iweala, directrice générale de la Banque mondiale et présidente des négociations pour Ida-16, a déclaré, pour sa part, que ‘cette forte réponse des donateurs indique également que le financement du développement n’est pas à considérer seulement comme de l’aide, mais plutôt comme un investissement dans l’avenir, car nous avons besoin de la croissance dans les pays en développement pour stimuler la croissance mondiale’, fait-elle remarquer. Avant d’indiquer : ‘L’Ida peut aider à faire en sorte que les dollars consacrés au développement profitent à la fois à l’ensemble des pays en développement et des pays développés’.
Réagissant à la conclusion de l’accord, le président du Malawi et de l’Union africaine, Bingu wa Mutharika, a, selon la même source, déclaré: ‘C’est une très bonne nouvelle pour les pauvres du monde entier, et en particulier pour ceux qui vivent en Afrique subsaharienne où l’appui fourni de longue date par l’Ida a déjà contribué à produire des résultats concrets. Nous applaudissons au sentiment de solidarité exprimé par la communauté des donateurs par le biais de cette importante reconstitution.’
Rappelons que l’Association internationale de développement (Ida) est l’une des principales sources d’aide au monde. Elle fournit aux 79 pays les plus pauvres de la planète, dont 39 pays africains, un appui dans des domaines tels que la santé et l’éducation, les infrastructures et l’agriculture, le développement économique et le renforcement institutionnel. Ses financements sont accordés pour 20 % environ sous forme de dons, et pour le reste sous forme de crédits à long terme ne portant pas intérêt et leurs remboursements sont étalés sur une période de 35 à 40 ans, y compris un différé d’amortissement de 10 ans. Depuis sa création, en 1960, l’Ida a accordé plus de 220 milliards de dollars à titre d’appui aux pays à faible revenu, dont 14 milliards de dollars en moyenne annuelle sur les deux dernières années, la plus grande partie de cet appui (50 % environ) étant destinée à l’Afrique.
Seyni DIOP
Wal Fadjri