Dans un souci de répondre aux recommandations des Nations Unies, et pour laisser à la postérité les bases d'un développement solidaire, le Pnud et le Fme ont injecté près de 765 millions de francs Cfa pour la mise sur pied des écovillages.Projet qui sera étendu un peu partout sur tout le territoire national.
Avec le réchauffement de la planète, la raréfaction des ressources en eau, la disparition de nombreuses espèces animales et végétales et la pauvreté sans cesse croissante, l’Etat a mis en place un projet d’’écovillages’ pour appuyer la zone rurale, mais aussi réduire les gaz à effets de serre. Faute de financement, le projet est resté, bien des lustres, dans les tiroirs. Financé à hauteur de 4,5 millions de dollars, soit 765 millions de francs Cfa, hier, lors de son lancement par le Fonds mondial pour l’environnement (Fme) et le Programme des nations Unies pour le développement (Pnud), ce projet verra bientôt le jour pour contribuer à l’amélioration du cadre de vie des villages.
En effet, les écovillages sont ‘une réponse aux impacts négatifs du réchauffement de la planète prévus par la communauté scientifique internationale dans un horizon de 30 ans et qui se manifestent déjà par la fonte des glaciers et les érosions côtières’. Mais aussi un projet consistant à propulser et à mettre en application effective, un modèle novateur pour le développement écologique participatif, solidaire et durable des campagnes.
Pour mener ce projet à bien, l’Etat du Sénégal a mis en place l’Agence nationale des écovillages (Anev) qui ‘doit servir à propulser et à mettre en application ce projet’. Selon le ministre des Ecovillages, des Bassins de rétention, des Lacs artificiels et de la Pisciculture, Babacar Ndaw, ce projet aura pour but de promouvoir l'autonomie des écovillages en énergies propres, en eau et en produits forestiers pour la disponibilité à tout moment, de fruits, de bois d'œuvre, d'énergie entre autres. Et de préciser que ‘l’atteinte de cet objectif passera par un imposant programme de reboisement se chiffrant en moyenne à un million de plantes par écovillage pour une restauration des capacités productives des terres, la promotion d’emplois verts et la fixation des jeunes dans les écovillages’.
Pour sa part, la représentante du Pnud, a tenu à expliquer toute la pertinence à s’investir dans les écovillages. Car, souligne-t-elle, ‘les changements climatiques ont des impacts négatifs sur la croissance de la communauté, c’est par devoir mais aussi par conviction que le Pnud s’associe aux projets des villages écologiques’. Tout en réaffirmant l’engagement du Pnud à accompagner les initiatives du ministère des écovillages pour nouer d’autres partenariats.
Abdoul Magib GAYE
Wal Fadjri
Avec le réchauffement de la planète, la raréfaction des ressources en eau, la disparition de nombreuses espèces animales et végétales et la pauvreté sans cesse croissante, l’Etat a mis en place un projet d’’écovillages’ pour appuyer la zone rurale, mais aussi réduire les gaz à effets de serre. Faute de financement, le projet est resté, bien des lustres, dans les tiroirs. Financé à hauteur de 4,5 millions de dollars, soit 765 millions de francs Cfa, hier, lors de son lancement par le Fonds mondial pour l’environnement (Fme) et le Programme des nations Unies pour le développement (Pnud), ce projet verra bientôt le jour pour contribuer à l’amélioration du cadre de vie des villages.
En effet, les écovillages sont ‘une réponse aux impacts négatifs du réchauffement de la planète prévus par la communauté scientifique internationale dans un horizon de 30 ans et qui se manifestent déjà par la fonte des glaciers et les érosions côtières’. Mais aussi un projet consistant à propulser et à mettre en application effective, un modèle novateur pour le développement écologique participatif, solidaire et durable des campagnes.
Pour mener ce projet à bien, l’Etat du Sénégal a mis en place l’Agence nationale des écovillages (Anev) qui ‘doit servir à propulser et à mettre en application ce projet’. Selon le ministre des Ecovillages, des Bassins de rétention, des Lacs artificiels et de la Pisciculture, Babacar Ndaw, ce projet aura pour but de promouvoir l'autonomie des écovillages en énergies propres, en eau et en produits forestiers pour la disponibilité à tout moment, de fruits, de bois d'œuvre, d'énergie entre autres. Et de préciser que ‘l’atteinte de cet objectif passera par un imposant programme de reboisement se chiffrant en moyenne à un million de plantes par écovillage pour une restauration des capacités productives des terres, la promotion d’emplois verts et la fixation des jeunes dans les écovillages’.
Pour sa part, la représentante du Pnud, a tenu à expliquer toute la pertinence à s’investir dans les écovillages. Car, souligne-t-elle, ‘les changements climatiques ont des impacts négatifs sur la croissance de la communauté, c’est par devoir mais aussi par conviction que le Pnud s’associe aux projets des villages écologiques’. Tout en réaffirmant l’engagement du Pnud à accompagner les initiatives du ministère des écovillages pour nouer d’autres partenariats.
Abdoul Magib GAYE
Wal Fadjri