(Correspondance) - Ils étaient une centaine d’éleveurs, venus de toutes les régions du Sénégal à prendre d'assaut le domicile du khalife général des mourides, Serigna Bara Falilou Mbacké, avant-hier. Au nom de la confédération des éleveurs et agriculteurs du Sénégal, reçus dans l'après-midi du lundi, les éleveurs ont porté à la connaissance du khalife les difficultés auxquelles leur structure est confrontée. D'ailleurs, informe-t-on, c'etait le seul point sur lequel Abdoulaye Arona Kâ, leur président, a discuté avec le khalife. S'adressant à Serigna Bara Falilou Mbacké, le président Kâ a rappelé au Khalife la période allant de 1945 à 1963, coïncidant avec le règne de Serigne Fallou Mbacké. ’Une période au cours de laquelle les pluies étaient abondantes, les prairies luxuriantes’, note-t-il.
Aujourd'hui, poursuit notre interlocuteur, le règne de son fils Serigne Bara Falilou est parti pour être similaire avec celui de son père, au regard des fortes précipitations enregistrées cette année. Mais, dit-il, ‘après l'hivernage, les éleveurs sont confrontés à un problème d'eau notamment dans les zones arides pour abreuver leur pâturage. C'est la raison pour laquelle ils demandent à El Hadji Bara d'intervenir pour eux au plus haut sommet de l'Etat car, ils ont presque épuisé toutes les voies de recours.’
Mieux, ils demandent au Khalife d'investir lui-même dans les zones les plus touchées pour résoudre définitivement le problème. Serigne Bara, qui écoutait religieusement ses hôtes, promet de faire de son possible afin que les problèmes d'eau ne soient que de mauvais souvenirs. ‘Vous avez bien fait de venir à la résidence de Serigne Fallou. C'est à partir de cette maison que tous les problèmes cruciaux sont résolus’, dira Serigne Bara avant d'ajouter : ‘tous les présidents, qui ont été élus à la magistrature suprême de ce pays, l'ont été par le secret de cette maison y compris le président Wade. Je le lui ai même dit lors de mon passage au Palais de la République’. Le marabout a, à la fin des échanges, formulé des prières pour Abdoulaye Arona Kâ et sa délégation.
A sa sortie d'audience, le président des éleveurs, interpellé sur le prix du kg de l'arachide, a laissé entendre que les 165 francs sont dérisoires par rapport aux attentes des paysans. ‘Notre structure aurait aimé que le kg soit vendu à 500 Fcfa ou plus ; ceci pour récompenser les efforts consentis par les paysans durant trois mois’, avoue-t-il. ‘Mais, ajoute notre interlocuteur, la fixation des prix n'est pas maîtrisée à cause des fluctuations des cours mondiaux de l'arachide’.
Babacar MBODJ
Wal Fadjri
Aujourd'hui, poursuit notre interlocuteur, le règne de son fils Serigne Bara Falilou est parti pour être similaire avec celui de son père, au regard des fortes précipitations enregistrées cette année. Mais, dit-il, ‘après l'hivernage, les éleveurs sont confrontés à un problème d'eau notamment dans les zones arides pour abreuver leur pâturage. C'est la raison pour laquelle ils demandent à El Hadji Bara d'intervenir pour eux au plus haut sommet de l'Etat car, ils ont presque épuisé toutes les voies de recours.’
Mieux, ils demandent au Khalife d'investir lui-même dans les zones les plus touchées pour résoudre définitivement le problème. Serigne Bara, qui écoutait religieusement ses hôtes, promet de faire de son possible afin que les problèmes d'eau ne soient que de mauvais souvenirs. ‘Vous avez bien fait de venir à la résidence de Serigne Fallou. C'est à partir de cette maison que tous les problèmes cruciaux sont résolus’, dira Serigne Bara avant d'ajouter : ‘tous les présidents, qui ont été élus à la magistrature suprême de ce pays, l'ont été par le secret de cette maison y compris le président Wade. Je le lui ai même dit lors de mon passage au Palais de la République’. Le marabout a, à la fin des échanges, formulé des prières pour Abdoulaye Arona Kâ et sa délégation.
A sa sortie d'audience, le président des éleveurs, interpellé sur le prix du kg de l'arachide, a laissé entendre que les 165 francs sont dérisoires par rapport aux attentes des paysans. ‘Notre structure aurait aimé que le kg soit vendu à 500 Fcfa ou plus ; ceci pour récompenser les efforts consentis par les paysans durant trois mois’, avoue-t-il. ‘Mais, ajoute notre interlocuteur, la fixation des prix n'est pas maîtrisée à cause des fluctuations des cours mondiaux de l'arachide’.
Babacar MBODJ
Wal Fadjri