Accompagner les jeunes Sénégalais mineurs désireux de créer leurs propres emplois, tel est l’objectif de l’Unité de ressources pour l’auto-emploi (Unir) qui a été mise en place hier à l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes (Anej). Ce projet, financé par l’Union européenne et le ministère espagnol du Travail et de l’Immigration, ambitionne de former pédagogiquement et professionnellement mille cinq cents mineurs sénégalais de 14 à 18 ans.
Le Sénégal et ses partenaires se mobilisent pour face aux affres du chômage des jeunes qui, selon une Ong européenne, a causé en 2005 la mort de plus de six mille jeunes Africains dans l’Océan Atlantique, lors de la vague d’immigration vers le vieux continent à bord de petites embarcations. Pour éviter qu’un tel sinistre ne se reproduise, les autorités sénégalaises et de l’Union européenne ont décidé de prendre les devants afin de convaincre ces jeunes de rester au pays et d’y trouver un emploi pour vivre correctement. C’est pourquoi, elles viennent de mettre en place une Unité de ressources pour l’auto-emploi (Unir) qui est logée au sein de l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes (Anej). Ce projet financé par l’Union européenne et le ministère espagnol du Travail et de l’Immigration, à hauteur de 900 millions de francs Cfa, a pour objectif de former pédagogiquement et professionnellement mille cinq cents mineurs sénégalais de 14 à 18 ans et de préparer le processus aboutissant à leur insertion sur le marché du travail comme outil de prévention des migrations irrégulières des mineurs non accompagnés grâce à la création d’opportunités de travail au Sénégal.
L’Unir vise également à soutenir les institutions sénégalaises de protection des droits des mineurs, à travers l’éducation et la formation des mineurs, le renforcement des structures d’orientation et de préparation pour l’immersion professionnelle, la promotion de la création d’opportunités, entre autres. Elle permettra aussi de promouvoir la culture de l’entrepreneuriat pour divulguer et rendre visibles les services offerts par l’Unir et les opportunités d’affaires disponibles dans le projet.
Parallèlement à la mise en place de l’Unir, un plan de sensibilisation va débuter et dans lequel les activités de diffusion, d’attraction et de sensibilisation de l’unité seront intégrées.
Devant la rareté de l’emploi salarié par rapport au nombre sans cesse croissant des jeunes demandeurs d’emplois, l’auto-emploi, demeure pour le ministre de la Jeunesse, Mamadou Lamine Keita, une alternative certaine pour la promotion de l’emploi des jeunes qui constituent la moitié de la population sénégalaise. C’est pour lui un moyen de leur dire que l’ailleurs n’est pas ailleurs, mais ici. ‘L’auto-emploi est devenu une alternative crédible. C’est ce qui a justifié au Sénégal la création de plusieurs structures chargées d’accompagner les jeunes dans le domaine de l’auto-emploi. Il est difficile dans un pays comme le nôtre de trouver un emploi à tous les jeunes. Mais ce qui est important, c’est ce qui est fait en termes d’option volontariste’, déclare Mamadou Lamine Keita.
Se félicitant d’un tel projet qui vient renforcer les capacités de sa structure, Abdou KhaforTouré, directeur de l’Anej, a révélé que son agence a enregistré dans l’ensemble des résultats satisfaisants durant ses dix années d’existence. ‘En termes de création d’emploi et de placement sur le marché, nous en sommes globalement à plus 100 mille jeunes depuis la création de l’Agence. Chaque année, c’est entre 8 et 10 mille jeunes que nous encadrons pour leur permettre de trouver un emploi’, a-t-il déclaré.
Seyni DIOP
Wal Fadjri
Le Sénégal et ses partenaires se mobilisent pour face aux affres du chômage des jeunes qui, selon une Ong européenne, a causé en 2005 la mort de plus de six mille jeunes Africains dans l’Océan Atlantique, lors de la vague d’immigration vers le vieux continent à bord de petites embarcations. Pour éviter qu’un tel sinistre ne se reproduise, les autorités sénégalaises et de l’Union européenne ont décidé de prendre les devants afin de convaincre ces jeunes de rester au pays et d’y trouver un emploi pour vivre correctement. C’est pourquoi, elles viennent de mettre en place une Unité de ressources pour l’auto-emploi (Unir) qui est logée au sein de l’Agence nationale pour l’emploi des jeunes (Anej). Ce projet financé par l’Union européenne et le ministère espagnol du Travail et de l’Immigration, à hauteur de 900 millions de francs Cfa, a pour objectif de former pédagogiquement et professionnellement mille cinq cents mineurs sénégalais de 14 à 18 ans et de préparer le processus aboutissant à leur insertion sur le marché du travail comme outil de prévention des migrations irrégulières des mineurs non accompagnés grâce à la création d’opportunités de travail au Sénégal.
L’Unir vise également à soutenir les institutions sénégalaises de protection des droits des mineurs, à travers l’éducation et la formation des mineurs, le renforcement des structures d’orientation et de préparation pour l’immersion professionnelle, la promotion de la création d’opportunités, entre autres. Elle permettra aussi de promouvoir la culture de l’entrepreneuriat pour divulguer et rendre visibles les services offerts par l’Unir et les opportunités d’affaires disponibles dans le projet.
Parallèlement à la mise en place de l’Unir, un plan de sensibilisation va débuter et dans lequel les activités de diffusion, d’attraction et de sensibilisation de l’unité seront intégrées.
Devant la rareté de l’emploi salarié par rapport au nombre sans cesse croissant des jeunes demandeurs d’emplois, l’auto-emploi, demeure pour le ministre de la Jeunesse, Mamadou Lamine Keita, une alternative certaine pour la promotion de l’emploi des jeunes qui constituent la moitié de la population sénégalaise. C’est pour lui un moyen de leur dire que l’ailleurs n’est pas ailleurs, mais ici. ‘L’auto-emploi est devenu une alternative crédible. C’est ce qui a justifié au Sénégal la création de plusieurs structures chargées d’accompagner les jeunes dans le domaine de l’auto-emploi. Il est difficile dans un pays comme le nôtre de trouver un emploi à tous les jeunes. Mais ce qui est important, c’est ce qui est fait en termes d’option volontariste’, déclare Mamadou Lamine Keita.
Se félicitant d’un tel projet qui vient renforcer les capacités de sa structure, Abdou KhaforTouré, directeur de l’Anej, a révélé que son agence a enregistré dans l’ensemble des résultats satisfaisants durant ses dix années d’existence. ‘En termes de création d’emploi et de placement sur le marché, nous en sommes globalement à plus 100 mille jeunes depuis la création de l’Agence. Chaque année, c’est entre 8 et 10 mille jeunes que nous encadrons pour leur permettre de trouver un emploi’, a-t-il déclaré.
Seyni DIOP
Wal Fadjri