Près de 452.668.500 francs du Programme d’appui aux régions (Par) risquent de se transformer en fonds perdus si tous les engagements n’ont pas été validés par les autorités compétentes d’ici le 30 septembre 2007. C’est la conviction exprimée par le président du Conseil régional de Kolda, Mamadou Lamine Dramé, et l’ensemble de ses collègues conseillers au cours de la session extraordinaire tenue à Kolda.
Aujourd’hui, de véritables craintes pèsent dans la mise en œuvre des activités du Programme d’appui aux régions de l’Union européenne. Ces inquiétudes s’expliquent, selon M. Dramé, par les lenteurs notoires constatées dans la validation de tous les documents par l’autorité administrative, d’une part, et, d’autre part, par le blocage du financement au ministère de l’Economie et des Finances. Pourtant, « conformément au code des marchés, après décision de la commission de passation des marchés, tous les dossiers pour l’obtention des 452.668.500f ont été transmis à la Commission régionale des Contrats de l’administration (Crca) qui est chargée de donner un avis consultatif », a dit M. Dramé. Il a poursuivi que « suite aux observations de la Crca, la commission de passation des marchés s’est réunie de nouveau pour apporter une réponse aux dites observations. Les conclusions ont été transmises à la Crca et, depuis plus d’un mois et jusqu’à nos jours, aucune suite ne lui a été réservée, étant entendu que les engagements prennent fin le 30 septembre ». Mieux, après la signature de la convention, un appel de fonds d’un montant de 115.000.000f a été fait par la paierie régionale, sous les directives du Trésorier payeur national. Et pour le moment, rien n’est disponible et cela depuis plus d’un mois, se désole-t-il. Rappelons que ce financement a été obtenu grâce aux performances réalisées par la région de Kolda lors de la première phase de mise en œuvre, en 2003, du Programme d’appui aux régions (Par) qui avait ciblé les dix régions du Sénégal. Ainsi, sur la base de ces résultats et d’un audit externe de l’exécution de la phase I, cinq régions furent éligibles pour la seconde phase du Programme d’appui aux régions (Par II). Kolda a été classé comme étant la première région du Sénégal éligible à ce programme avec une note de 17,20 devant Thiès, Diourbel, Kaolack et Louga. D’ailleurs, renseigne le président du Conseil régional, ces régions ont déjà obtenu leur financement pour l’exécution des activités de la phase II du Par. C’est pourquoi les conseillers régionaux, visiblement déroutés par cette situation, n’ont pas manqué d’exprimer leur colère en dénonçant « l’injustice » dont leur collectivité locale semble victime. Aujourd’hui, cette amertume des élus risque d’être portée vers les populations, à entendre certains participants à cette session extraordinaire.
Cette convention de financement, signée entre le Conseil régional de Kolda et l’Union européenne, est destinée à apporter un appui substantiel à la collectivité dans le renforcement des capacités des acteurs au développement de la région, à la formation des élus locaux et aux financements des études sur le dragage du fleuve Casamance, la régénération de la mangrove, etc.
Le Soleil
Aujourd’hui, de véritables craintes pèsent dans la mise en œuvre des activités du Programme d’appui aux régions de l’Union européenne. Ces inquiétudes s’expliquent, selon M. Dramé, par les lenteurs notoires constatées dans la validation de tous les documents par l’autorité administrative, d’une part, et, d’autre part, par le blocage du financement au ministère de l’Economie et des Finances. Pourtant, « conformément au code des marchés, après décision de la commission de passation des marchés, tous les dossiers pour l’obtention des 452.668.500f ont été transmis à la Commission régionale des Contrats de l’administration (Crca) qui est chargée de donner un avis consultatif », a dit M. Dramé. Il a poursuivi que « suite aux observations de la Crca, la commission de passation des marchés s’est réunie de nouveau pour apporter une réponse aux dites observations. Les conclusions ont été transmises à la Crca et, depuis plus d’un mois et jusqu’à nos jours, aucune suite ne lui a été réservée, étant entendu que les engagements prennent fin le 30 septembre ». Mieux, après la signature de la convention, un appel de fonds d’un montant de 115.000.000f a été fait par la paierie régionale, sous les directives du Trésorier payeur national. Et pour le moment, rien n’est disponible et cela depuis plus d’un mois, se désole-t-il. Rappelons que ce financement a été obtenu grâce aux performances réalisées par la région de Kolda lors de la première phase de mise en œuvre, en 2003, du Programme d’appui aux régions (Par) qui avait ciblé les dix régions du Sénégal. Ainsi, sur la base de ces résultats et d’un audit externe de l’exécution de la phase I, cinq régions furent éligibles pour la seconde phase du Programme d’appui aux régions (Par II). Kolda a été classé comme étant la première région du Sénégal éligible à ce programme avec une note de 17,20 devant Thiès, Diourbel, Kaolack et Louga. D’ailleurs, renseigne le président du Conseil régional, ces régions ont déjà obtenu leur financement pour l’exécution des activités de la phase II du Par. C’est pourquoi les conseillers régionaux, visiblement déroutés par cette situation, n’ont pas manqué d’exprimer leur colère en dénonçant « l’injustice » dont leur collectivité locale semble victime. Aujourd’hui, cette amertume des élus risque d’être portée vers les populations, à entendre certains participants à cette session extraordinaire.
Cette convention de financement, signée entre le Conseil régional de Kolda et l’Union européenne, est destinée à apporter un appui substantiel à la collectivité dans le renforcement des capacités des acteurs au développement de la région, à la formation des élus locaux et aux financements des études sur le dragage du fleuve Casamance, la régénération de la mangrove, etc.
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