Sur le million de tonnes prévu à l'horizon 2015, la Vallée pourra produire, à elle seule, entre 700 et 800 mille tonnes de riz blanc. Donc, l'essentiel de la production va provenir de la Vallée du fleuve Sénégal. Et au vu de l’engouement créé par la culture de contre-saison, à la Saed, on se frotte les mains.
(Correspondance) - ‘L'Etat du Sénégal s'est fixé un objectif d'atteinte d'un million de tonnes de riz blanc à produire d'ici l'horizon 2015. Et pour cette année 2008, pour la contre-saison, il nous avait été fixé 15 mille hectares à emblaver. Sur ces 15 mille hectares, 12 mille hectares sont déjà mis en valeur. Et ces 12 mille hectares correspondent, à peu près, à 80 % du taux de réalisation. C'est un résultat satisfaisant pour la bonne et simple raison que, depuis plus de 20 ans, nous n'avons jamais atteint un tel niveau de réalisation en termes de superficies emblavées en contre-saison. Nous avons presque multiplié par 4 les superficies emblavées habituellement dans la Vallée du fleuve Sénégal’. La révélation est du directeur des aménagements et des infrastructures hydrauliques à la Société d'aménagement et d'exploitation des terres du Delta (Saed), Aboubacry Sow.
En plus de ces surfaces emblavées, la Saed a lancé un ambitieux programme de réfection de 15 mille hectares de périmètres irrigués villageois et de périmètres irrigués privés. L'objectif, explique M. Sow, c'est d'arriver à emblaver plus de superficie pour l'hivernage prochain, tout en essayant de coller au maximum aux objectifs d'autosuffisance en riz à l'horizon 2015. ‘Déjà des rendements importants sont attendus dans la Vallée. Les rendements que nous atteignons ici, font partie des meilleurs rendements au niveau international. Les moyennes que nous attendons, sont de l'ordre de 6 tonnes à l'hectare. Il arrive que, de façon particulière, les rendements dépassent, dans certains périmètres, les 7 tonnes à l'hectare. Dans les périmètres de Thilène, Kobilo entre autres, les rendements ont dépassé les 8, voire 9 tonnes à l'hectare’, explique M. Sow.
A en croire le représentant du Dg de la Saed, ‘l'importance de la Vallée se mesure à travers plusieurs paramètres. Un premier paramètre concerne d'abord ses potentialités en termes de ressources naturelles. La terre est un potentiel important de 240 mille hectares. Sur les quelque 350 mille hectares que compte le Sénégal en irrigation, les 240 mille se trouvent dans la Vallée. L'importance se mesure aussi au niveau des ressources en eau qui existent à travers le fleuve Sénégal et ses différents affluents et défluents aussi bien dans le Dagana, dans le Podor que dans le Matam et même à Bakel avec la Falémé’, mentionne Aboubakry Sow. Dans la foulée, le directeur des aménagements et des infrastructures de la Saed laissera entendre, face à la presse, que ‘le climat est favorable pour la réalisation de deux cultures de riz par an. Il est possible de faire l'hivernage et de faire la contre-saison. Ce qui est important. Aujourd'hui, la Vallée occupe un poids de 80 % sur les objectifs qui sont assignés pour l'atteinte d'autosuffisance en riz. Sur le million de tonnes prévu à l'horizon 2015, la Vallée pourra produire, à elle seule, entre 700 et 800 mille tonnes de riz blanc. Donc, l'essentiel de la production va provenir de la Vallée du fleuve Sénégal. C'est tout cela qui fait que la Vallée constitue un enjeu de taille pour l'Etat du Sénégal et pour nous agents de la Saed qui œuvrons pour l'atteinte de cet objectif ambitieux de l'Etat’.
Pour atteindre cet objectif, des mesures sont venues accompagner les acquis sur le terrain. Selon Aboubakry Sow, ‘déjà pour ce qui concerne la campagne de contre-saison, l'Etat du Sénégal a pris une mesure qui a créé un engouement sans précédent au niveau de la contre-saison. Cette mesure a consisté à subventionner les intrants agricoles à hauteur de 70 %. Les paysans n'auront donc à payer que 30 % seulement sur les quantités nécessaires à mettre au niveau du riz’. Les motopompes distribuées gratuitement et d'autres faveurs et avantages concédés aux riziculteurs de cette partie du pays viennent étayer cette thèse. De l'avis d'Aboubakry Sow, ‘des mesures comme ça sont salutaires et vont permettre de booster la production agricole pour ce qui concerne le riz. La Saed a procédé à un travail de conseil agricole, d'aménagement, d'équipement, de réhabilitation. Nous travaillons pour que ce programme national s'exécute dans les délais’, souligne-t-il.
Wal Fadjri
(Correspondance) - ‘L'Etat du Sénégal s'est fixé un objectif d'atteinte d'un million de tonnes de riz blanc à produire d'ici l'horizon 2015. Et pour cette année 2008, pour la contre-saison, il nous avait été fixé 15 mille hectares à emblaver. Sur ces 15 mille hectares, 12 mille hectares sont déjà mis en valeur. Et ces 12 mille hectares correspondent, à peu près, à 80 % du taux de réalisation. C'est un résultat satisfaisant pour la bonne et simple raison que, depuis plus de 20 ans, nous n'avons jamais atteint un tel niveau de réalisation en termes de superficies emblavées en contre-saison. Nous avons presque multiplié par 4 les superficies emblavées habituellement dans la Vallée du fleuve Sénégal’. La révélation est du directeur des aménagements et des infrastructures hydrauliques à la Société d'aménagement et d'exploitation des terres du Delta (Saed), Aboubacry Sow.
En plus de ces surfaces emblavées, la Saed a lancé un ambitieux programme de réfection de 15 mille hectares de périmètres irrigués villageois et de périmètres irrigués privés. L'objectif, explique M. Sow, c'est d'arriver à emblaver plus de superficie pour l'hivernage prochain, tout en essayant de coller au maximum aux objectifs d'autosuffisance en riz à l'horizon 2015. ‘Déjà des rendements importants sont attendus dans la Vallée. Les rendements que nous atteignons ici, font partie des meilleurs rendements au niveau international. Les moyennes que nous attendons, sont de l'ordre de 6 tonnes à l'hectare. Il arrive que, de façon particulière, les rendements dépassent, dans certains périmètres, les 7 tonnes à l'hectare. Dans les périmètres de Thilène, Kobilo entre autres, les rendements ont dépassé les 8, voire 9 tonnes à l'hectare’, explique M. Sow.
A en croire le représentant du Dg de la Saed, ‘l'importance de la Vallée se mesure à travers plusieurs paramètres. Un premier paramètre concerne d'abord ses potentialités en termes de ressources naturelles. La terre est un potentiel important de 240 mille hectares. Sur les quelque 350 mille hectares que compte le Sénégal en irrigation, les 240 mille se trouvent dans la Vallée. L'importance se mesure aussi au niveau des ressources en eau qui existent à travers le fleuve Sénégal et ses différents affluents et défluents aussi bien dans le Dagana, dans le Podor que dans le Matam et même à Bakel avec la Falémé’, mentionne Aboubakry Sow. Dans la foulée, le directeur des aménagements et des infrastructures de la Saed laissera entendre, face à la presse, que ‘le climat est favorable pour la réalisation de deux cultures de riz par an. Il est possible de faire l'hivernage et de faire la contre-saison. Ce qui est important. Aujourd'hui, la Vallée occupe un poids de 80 % sur les objectifs qui sont assignés pour l'atteinte d'autosuffisance en riz. Sur le million de tonnes prévu à l'horizon 2015, la Vallée pourra produire, à elle seule, entre 700 et 800 mille tonnes de riz blanc. Donc, l'essentiel de la production va provenir de la Vallée du fleuve Sénégal. C'est tout cela qui fait que la Vallée constitue un enjeu de taille pour l'Etat du Sénégal et pour nous agents de la Saed qui œuvrons pour l'atteinte de cet objectif ambitieux de l'Etat’.
Pour atteindre cet objectif, des mesures sont venues accompagner les acquis sur le terrain. Selon Aboubakry Sow, ‘déjà pour ce qui concerne la campagne de contre-saison, l'Etat du Sénégal a pris une mesure qui a créé un engouement sans précédent au niveau de la contre-saison. Cette mesure a consisté à subventionner les intrants agricoles à hauteur de 70 %. Les paysans n'auront donc à payer que 30 % seulement sur les quantités nécessaires à mettre au niveau du riz’. Les motopompes distribuées gratuitement et d'autres faveurs et avantages concédés aux riziculteurs de cette partie du pays viennent étayer cette thèse. De l'avis d'Aboubakry Sow, ‘des mesures comme ça sont salutaires et vont permettre de booster la production agricole pour ce qui concerne le riz. La Saed a procédé à un travail de conseil agricole, d'aménagement, d'équipement, de réhabilitation. Nous travaillons pour que ce programme national s'exécute dans les délais’, souligne-t-il.
Wal Fadjri