Programme de renforcement de la nutrition (Phase II) : Environ 500 mille enfants touchés sur les 650 mille ciblés pour 2009



Regarder dans le rétroviseur et voir les défis auxquels il faut faire face. C’est ce qu’a permis la revue à mi-parcours du Programme de renforcement de la nutrition, ont convenu hier tous les intervenants à l’atelier organisé à cet effet. Et l’image renvoyée par le rétroviseur aura été celle de ces 500 mille enfants touchés par le programme en 2009 sur les 650 mille ciblés, mais aussi de ces questions de pérennisation et de relationnel qui se posent encore.

Pour l’année 2009, environ 500 mille enfants sont touchés sur 650 mille ciblés par le Programme de renforcement de la nutrition (Prn) qui se situe dans sa phase II (2007-2011). Coordonnatrice du Prn, le docteur Khadidiatou Dieng en a fait la révélation hier, lors de l’atelier à mi-parcours qui réunissait à Dakar tous les acteurs de la lutte contre la malnutrition.

Partager les observations, appréciations et analyses des principaux acteurs impliqués dans l’exécution du Prn, tels sont entre autres les objectifs de cet atelier de revue à mi-parcours. Il s’agit, selon les responsables de la Cellule de lutte contre la malnutrition, de partager les résultats à mi-chemin de la seconde phase des projets financés et d’identifier les actions d’amélioration en rapport avec les problèmes identifiés. A ce niveau, la Coordonnatrice du Prn estime que le problème ne se situe pas dans l’atteinte des résultats, mais plutôt ‘comment faire mieux’. Autrement dit, poursuit-elle, ‘régler les questions de pérennisation, de multisectorialité et de relationnel. Ces questions doivent être approfondies et développées’.

Techniquement, ‘le Programme mène des actions qui ont un impact considérable. Ce qui reste, c’est la partie relationnelle entre les différents acteurs. La nutrition est une responsabilité partagée. Elle demande l’intervention de plusieurs acteurs’, recadre le Docteur Khadidiatou Dieng. Seulement, il se pose des problèmes liés à la partie nutrition communautaire exécutée à la base. Là, il s’agira de réfléchir sur la contribution des collectivités locales pour qu’elles puissent prendre la responsabilité de l’intervention.

Pour le représentant de la Banque mondiale sur le projet, Menno Mulder Sibanda, il faudra relever le défi de la responsabilisation et des transferts de compétences. De son avis, les collectivités locales devront bénéficier de plus de responsabilité dans l’amélioration de la nutrition chez les enfants.

Lors de cette rencontre, les acteurs et les partenaires financiers du Programme vont examiner l’état d’avancement de la mise en œuvre suivant les trois défis majeurs qui ont été identifiés dans le Plan stratégique du programme élaboré en 2007, en vue de l’amélioration de l’état nutritionnel des enfants de 0 à 5 ans. Il s’agit de mettre l’accent sur les zones rurales, principalement les régions présentant les prévalences de malnutrition les plus élevées, du passage à l’échelle nationale des interventions nutritionnelles, avec une couverture de 14 régions du pays et la pérennisation des activités de nutrition à travers la responsabilisation des collectivités locales.

Présidant la cérémonie au nom du Premier ministre, président de la Cellule de lutte contre la malnutrition, le directeur de cabinet Ciré Ali Bâ a souligné l’importance de renforcer la nutrition chez les enfants. De son avis, notre civilisation est malade de la mauvaise alimentation, si ce n’est pas d’un manque d’alimentation.

Issa NIANG
Wal Fadjri

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