Le ministre de l’agriculture Amath Sall a apprécié l’engagement de la Korea international coopération (KOICA) à appuyer prochainement notre pays pour l’intensification de la production rizicole dans la vallée du fleuve Sénégal. Une mission coréenne dirigée par le Président de la KOICA, Shin Jang Bum, vient de séjourner dans notre pays.
Le ministre de l’agriculture a décidé de prendre la question centrale de l’autosuffisance en riz à bras le corps. Il a été proposé aux Coréens le financement de l’aménagement de quelque 3000 hectares dans la vallée du fleuve Sénégal. Ce qui va permettre la production de 180 000 tonnes de riz paddy équivalent de 2 mois de consommation de Dakar en riz. Ce programme sur lequel la KOICA travaille va générer 9000 emplois directs et va coûter 12 millions de dollars (environ 6 milliards de francs CFA). La coopération coréenne a décidé de réaliser cet ambitieux projet et dans les toutes prochaines semaines, ils vont envoyer des techniciens sur le terrain pour le démarrage des études, le temps que notre pays envoie officiellement la requête en direction des plus hautes autorités du pays du matin calme. La KOIKA s’implique déjà dans l’opération de réfection de la digue de Télél au nord du pays.
De même elle est aussi très active dans la mise en œuvre du projet d’amélioration de la production agricole dans le département de Dagana. Il s’agit de 2500 hectares à réhabiliter. La mission coréenne a bénéficié pendant son séjour de la collaboration du Directeur national de l’assistance technique Papa Birama Thiam qui a abattu ce travail de concert avec l’ambassade de Corée au Sénégal. Pour relever le défi de l’autosuffisance en riz, notre pays devra mener une bataille qui sera très âpre parce que les aménagements hydro agricoles coûtent très chers. Après l’Inde, la coopération coréenne s’engage à apporter son financement et son expertise technique pour l’atteinte de cet objectif stratégique à l’horizon 2012.
Le Sénégal consomme annuellement 800 000 de riz dont 80% provient de l’extérieur. C’est sans doute ce qui explique l’ambition des autorités d’inverser cette tendance pour atteindre l’objectif de souveraineté alimentaire et d’équilibre de la balance commerciale.
Le Soleil
Le ministre de l’agriculture a décidé de prendre la question centrale de l’autosuffisance en riz à bras le corps. Il a été proposé aux Coréens le financement de l’aménagement de quelque 3000 hectares dans la vallée du fleuve Sénégal. Ce qui va permettre la production de 180 000 tonnes de riz paddy équivalent de 2 mois de consommation de Dakar en riz. Ce programme sur lequel la KOICA travaille va générer 9000 emplois directs et va coûter 12 millions de dollars (environ 6 milliards de francs CFA). La coopération coréenne a décidé de réaliser cet ambitieux projet et dans les toutes prochaines semaines, ils vont envoyer des techniciens sur le terrain pour le démarrage des études, le temps que notre pays envoie officiellement la requête en direction des plus hautes autorités du pays du matin calme. La KOIKA s’implique déjà dans l’opération de réfection de la digue de Télél au nord du pays.
De même elle est aussi très active dans la mise en œuvre du projet d’amélioration de la production agricole dans le département de Dagana. Il s’agit de 2500 hectares à réhabiliter. La mission coréenne a bénéficié pendant son séjour de la collaboration du Directeur national de l’assistance technique Papa Birama Thiam qui a abattu ce travail de concert avec l’ambassade de Corée au Sénégal. Pour relever le défi de l’autosuffisance en riz, notre pays devra mener une bataille qui sera très âpre parce que les aménagements hydro agricoles coûtent très chers. Après l’Inde, la coopération coréenne s’engage à apporter son financement et son expertise technique pour l’atteinte de cet objectif stratégique à l’horizon 2012.
Le Sénégal consomme annuellement 800 000 de riz dont 80% provient de l’extérieur. C’est sans doute ce qui explique l’ambition des autorités d’inverser cette tendance pour atteindre l’objectif de souveraineté alimentaire et d’équilibre de la balance commerciale.
Le Soleil