Dans le cadre de la diversification de ses activités, outre la création d’une coopérative d’habitat et d’autres réalisations, la mutuelle des vacataires prévoit dans son agenda, de mutualiser les communautés rurales. Son président du Conseil d’administration, Aboubakry Sarr, l’a révélé, hier, au cours d’une rencontre avec la presse.
Si l’on en croit M. Sarr, la mutuelle a même déjà pris langue avec le président de l’Association des présidents de communauté rurale du Sénégal, le député libéral, Alé Lô. Pour le Pca de la mutuelle des vacataires, «l’Etat ne peut pas tout faire. Il existe des couches importantes de la population qu’il faut identifier et formaliser. Et, dans le cadre de notre mutuelle, nous sommes prêts à le faire dans toutes les communautés rurales du pays». Un des objectifs de la Mutuelle est de mettre à la disposition de ses membres des Centres de santé dans toutes les onze régions du pays, avec une structure spécialisée à Dakar. Sur ce point, le Pca, Aboubakry Sarr, rappelle qu’un Centre de santé des bénéficiaires est déjà ouvert à Thiès. «Au-delà de l’école et des Asc, la mutuelle s’ouvre à tout l’environnement. Et, avec un peu d’appui de la part de l’Etat, nous allons mutualiser toutes les communautés rurales du pays. Nous pensons que c’est la meilleure forme de protection sociale dont peuvent bénéficier les populations», répète M. Sarr. Le Pca n’a pas manqué de rappeler que pendant dix mois, la mutuelle n’a pas reçu les cotisations de ses bénéficiaires à Dakar, et a dû faire face à 7 mois sans reversement pour les membres des régions. Une situation revenue à la normale, grâce à la diligence et à une bonne volonté des autorités, s’est félicité Aboubakry Sarr. Créée en 1995 pour accompagner le projet des volontaires de l’éducation, la mutuelle est passée de 1 208 adhérents à sa création, à 50 000 adhérents pour près de 160 000 bénéficiaires, avec une gestion décentralisée (34 antennes) avec comme mission régalienne : la prise en charge médicale des membres, composés des volontaires de l’éducation, des maîtres contractuels, des professeurs contractuels et des reclassés dans la fonction publique. Concernant les cotisations, elles se font par des prélèvements sur les salaires transitant par le Trésor public, qui reverse la somme dans le compte en banque de la mutuelle. On note que le projet des volontaires doit à la mutuelle des cotisations de trois générations de volontaires et d’une quatrième qui doit être fonctionnelle à partir de ce mois d’octobre. La treizième génération a enseigné pendant toute une année scolaire, bénéficié de soins pendant toute cette période, en plus de leurs familles. Et pourtant, aucune cotisation n’a été reçue. Ce déficit de reversement de cotisations a créé un déséquilibre financier entre les cotisations et les prestations.
L'Observateur
Si l’on en croit M. Sarr, la mutuelle a même déjà pris langue avec le président de l’Association des présidents de communauté rurale du Sénégal, le député libéral, Alé Lô. Pour le Pca de la mutuelle des vacataires, «l’Etat ne peut pas tout faire. Il existe des couches importantes de la population qu’il faut identifier et formaliser. Et, dans le cadre de notre mutuelle, nous sommes prêts à le faire dans toutes les communautés rurales du pays». Un des objectifs de la Mutuelle est de mettre à la disposition de ses membres des Centres de santé dans toutes les onze régions du pays, avec une structure spécialisée à Dakar. Sur ce point, le Pca, Aboubakry Sarr, rappelle qu’un Centre de santé des bénéficiaires est déjà ouvert à Thiès. «Au-delà de l’école et des Asc, la mutuelle s’ouvre à tout l’environnement. Et, avec un peu d’appui de la part de l’Etat, nous allons mutualiser toutes les communautés rurales du pays. Nous pensons que c’est la meilleure forme de protection sociale dont peuvent bénéficier les populations», répète M. Sarr. Le Pca n’a pas manqué de rappeler que pendant dix mois, la mutuelle n’a pas reçu les cotisations de ses bénéficiaires à Dakar, et a dû faire face à 7 mois sans reversement pour les membres des régions. Une situation revenue à la normale, grâce à la diligence et à une bonne volonté des autorités, s’est félicité Aboubakry Sarr. Créée en 1995 pour accompagner le projet des volontaires de l’éducation, la mutuelle est passée de 1 208 adhérents à sa création, à 50 000 adhérents pour près de 160 000 bénéficiaires, avec une gestion décentralisée (34 antennes) avec comme mission régalienne : la prise en charge médicale des membres, composés des volontaires de l’éducation, des maîtres contractuels, des professeurs contractuels et des reclassés dans la fonction publique. Concernant les cotisations, elles se font par des prélèvements sur les salaires transitant par le Trésor public, qui reverse la somme dans le compte en banque de la mutuelle. On note que le projet des volontaires doit à la mutuelle des cotisations de trois générations de volontaires et d’une quatrième qui doit être fonctionnelle à partir de ce mois d’octobre. La treizième génération a enseigné pendant toute une année scolaire, bénéficié de soins pendant toute cette période, en plus de leurs familles. Et pourtant, aucune cotisation n’a été reçue. Ce déficit de reversement de cotisations a créé un déséquilibre financier entre les cotisations et les prestations.
L'Observateur