L’Afrique subsaharienne et l’Union européenne entendent développer des programmes de recherche développement sur les énergies renouvelables. Lequel programme va permettre de faire accéder aux populations aux ressources énergétiques pour améliorer leurs cadres de vie et lutter contre la pauvreté.
L’Afrique ne peut espérer atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) si elle reste en marge de l’avancée des nouvelles technologies, surtout celles relatives aux ressources énergétiques. Dans ce domaine, elle ne détient que les 5% de la production mondiale, alors qu’elle recèle d’énormes potentialités naturelles. C’est le constat amer fait par le Pr. Mackenzy, lors de l’ouverture de l’atelier international qui se tient à Dakar sur la coopération scientifique et technique, l’Afrique et l’Union européenne pour « l’émergence de projets de recherches sur les énergies renouvelables ». A en croire le Pr. Mackenzy, les pays africains, notamment ceux de l’Afrique subsaharienne, d’après les récents documents publiés par la Banque mondiale, sont très en retard dans la production énergétique avec seulement 4 % pour le gaz et 2 % pour le pétrole ». Si un tel retard n’est pas comblé, le fossé entre l’Afrique et les pays développés de creusera davantage.
C’est pourquoi, ajoute-il, le Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (Nepad) a intégré dans son programme sur la recherche et développement les énergies renouvelables, lesquelles constituent une de ses principales priorités. « Le Nepad s’est engagé, à travers ses différentes grappes comme l’énergie, d’élargir et de garantir la sécurité énergétique et l’application des nouvelles technologies », indique le professeur. Mieux, les dirigeants du Nepad veulent aboutir à la mise en place d’une « base de données avec des informations généralisées sur l’Afrique, en collaboration avec les institutions déjà existantes dans le continent ».
Pour les représentants du projet Caas-Net et l’Ird, il s’agit, aujourd’hui, de « développer une stratégie de coopération entre l’Afrique et l’Union européenne à travers la structuration de l’information sur les activités scientifiques et techniques et l’identification des priorités de recherche des différents acteurs dans la perspective de favoriser l’émergence des projets conjoints ».
De telles initiatives sont saluées par la directrice de la Recherche scientifique du Sénégal, Mme Arame Boye Faye. Selon elle, les débats et conclusions qui vont résulter de l’atelier international sont attendus par les autorités du Sénégal, dans la mesure où ils vont « aider la Commission européenne et les pays africains à mieux intégrer dans ses futurs appels à projets les thèmes identifiés comme prioritaires et intéressants les deux parties ». Par de tels résultats, renseigne Arame Boye Faye, les populations africaines amélioreront leurs conditions, d’autant qu’en « Afrique subsaharienne, 75 % de la population n’a pas accès à l’électricité. Ce qui affecte négativement les efforts de la lutte contre la pauvreté sur le continent ainsi que ceux faits dans le but d’atteindre les Omd ».
Yathé Nara NDOYE
Le Soleil
L’Afrique ne peut espérer atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (Omd) si elle reste en marge de l’avancée des nouvelles technologies, surtout celles relatives aux ressources énergétiques. Dans ce domaine, elle ne détient que les 5% de la production mondiale, alors qu’elle recèle d’énormes potentialités naturelles. C’est le constat amer fait par le Pr. Mackenzy, lors de l’ouverture de l’atelier international qui se tient à Dakar sur la coopération scientifique et technique, l’Afrique et l’Union européenne pour « l’émergence de projets de recherches sur les énergies renouvelables ». A en croire le Pr. Mackenzy, les pays africains, notamment ceux de l’Afrique subsaharienne, d’après les récents documents publiés par la Banque mondiale, sont très en retard dans la production énergétique avec seulement 4 % pour le gaz et 2 % pour le pétrole ». Si un tel retard n’est pas comblé, le fossé entre l’Afrique et les pays développés de creusera davantage.
C’est pourquoi, ajoute-il, le Nouveau partenariat pour le développement en Afrique (Nepad) a intégré dans son programme sur la recherche et développement les énergies renouvelables, lesquelles constituent une de ses principales priorités. « Le Nepad s’est engagé, à travers ses différentes grappes comme l’énergie, d’élargir et de garantir la sécurité énergétique et l’application des nouvelles technologies », indique le professeur. Mieux, les dirigeants du Nepad veulent aboutir à la mise en place d’une « base de données avec des informations généralisées sur l’Afrique, en collaboration avec les institutions déjà existantes dans le continent ».
Pour les représentants du projet Caas-Net et l’Ird, il s’agit, aujourd’hui, de « développer une stratégie de coopération entre l’Afrique et l’Union européenne à travers la structuration de l’information sur les activités scientifiques et techniques et l’identification des priorités de recherche des différents acteurs dans la perspective de favoriser l’émergence des projets conjoints ».
De telles initiatives sont saluées par la directrice de la Recherche scientifique du Sénégal, Mme Arame Boye Faye. Selon elle, les débats et conclusions qui vont résulter de l’atelier international sont attendus par les autorités du Sénégal, dans la mesure où ils vont « aider la Commission européenne et les pays africains à mieux intégrer dans ses futurs appels à projets les thèmes identifiés comme prioritaires et intéressants les deux parties ». Par de tels résultats, renseigne Arame Boye Faye, les populations africaines amélioreront leurs conditions, d’autant qu’en « Afrique subsaharienne, 75 % de la population n’a pas accès à l’électricité. Ce qui affecte négativement les efforts de la lutte contre la pauvreté sur le continent ainsi que ceux faits dans le but d’atteindre les Omd ».
Yathé Nara NDOYE
Le Soleil