REHABILITATION DE LA ROUTE NATIONALE N°6 Des projets structurants le long de l’axe pour soutenir l’économie rurale
Construite et réceptionnée en 1973, la route nationale N°6 communément appelée route du Sud est dans un piètre état. Rares sont les automobilistes qui acceptent de s’y aventurer au risque d’y amortir leur véhicule. Il se pose de fait un réel problème de mobilité des personnes mais aussi de l’évacuation des produits de crue. Ceux-ci pourrissent très souvent en zone de production. De même, les malades peinent à accéder aux structures de santé.
Mais ce calvaire est en passe de connaître son épilogue. Une étude technique de réhabilitation de l’axe conduite par le Millenium chalenge account (Mca) est en cours dans la région. Mieux, « il est prévu des projets structurants le long de la route pour booster l’économie rurale de cette zone Sud », a dit Amadou Mactar Diop, le chef de mission du cabinet Prestige retenu dans le cadre de la formulation et de la gestion du projet Millenium Challenge Account :
« Notre mission constitue à se positionner par rapport aux populations bénéficiaires pour mener une étude participative et voir ensemble comment les faire profiter des avantages de ces infrastructures par la création des projets structurants, c’est-à-dire des activités annexes leur permettant de développer leurs productions agricoles » soutient-il avant d’ajouter, « au cours de cette rencontre, nous avons eu la participation des élus locaux et les chefs de service technique de la région qui nous ont fait part de leurs expériences de terrain.
Ces projets structurants seront même crées bien au-delà des communautés riveraines de cette route nationale N°6. Ceci pour ne pas créer de frustrations au sein des populations de la zone »
Dans le même temps, la boucle du Boudhié/Diassy dans l’ouest du département de Sédhiou non moins dégradée, fera aussi l’objet de construction en version latéritique sur financement de la Banque africaine de développement (Bad). Des ouvrages annexes de protection comme les ponts sont également prévus tout au long de la chaussée.
A en croire le député maire de Sédhiou le Pr. Balla Moussa Daffé « les travaux partiront de la commune de Sédhiou jusqu’à Marsassoum en passant par Bambaly, Djirédji et tous les villages se situant sur l’axe ». Toutefois, « des voies seront ouvertes pour ceux qui sont en marge de la chaussée. C’est donc un léger mieux en attendant un programme de bitumage de cette route. Nous pensons que cela permettra déjà de sortir la tête de l’eau pour alors vaquer à ses besoins », a dit l’édile de Sédhiou.
Et de souligner : « autant nous nous réjouissons du programme de réhabilitation de la route nationale N°6, autant nous exprimons des craintes au sujet d’un éventuel isolement de la zone centre. Pour équilibrer et stabiliser l’économie rurale de la nouvelle région de Sédhiou, nous estimons avec raison qu’il sera indispensable de mettre un pont sur le fleuve Casamance entre le village de Sandiniéry et la commune de Sédhiou d’une part, et entre la commune de Marsassoum et le village de Diébang d’autre part. Sans cela, ce sont toujours les régions de Kolda et Ziguinchor qui vont toujours bénéficier des retombées de ces travaux ».
Du côté des populations du Balantacounda/Brassou dans l’extrême Sud de la région, on croise les doigts attendant que cette annonce soit suivie d’effet pour vraiment abréger leurs souffrances et leurs déceptions plusieurs fois exprimées dans la rue mais sans jamais trouver les échos favorables.
Sud Quotidien
Mais ce calvaire est en passe de connaître son épilogue. Une étude technique de réhabilitation de l’axe conduite par le Millenium chalenge account (Mca) est en cours dans la région. Mieux, « il est prévu des projets structurants le long de la route pour booster l’économie rurale de cette zone Sud », a dit Amadou Mactar Diop, le chef de mission du cabinet Prestige retenu dans le cadre de la formulation et de la gestion du projet Millenium Challenge Account :
« Notre mission constitue à se positionner par rapport aux populations bénéficiaires pour mener une étude participative et voir ensemble comment les faire profiter des avantages de ces infrastructures par la création des projets structurants, c’est-à-dire des activités annexes leur permettant de développer leurs productions agricoles » soutient-il avant d’ajouter, « au cours de cette rencontre, nous avons eu la participation des élus locaux et les chefs de service technique de la région qui nous ont fait part de leurs expériences de terrain.
Ces projets structurants seront même crées bien au-delà des communautés riveraines de cette route nationale N°6. Ceci pour ne pas créer de frustrations au sein des populations de la zone »
Dans le même temps, la boucle du Boudhié/Diassy dans l’ouest du département de Sédhiou non moins dégradée, fera aussi l’objet de construction en version latéritique sur financement de la Banque africaine de développement (Bad). Des ouvrages annexes de protection comme les ponts sont également prévus tout au long de la chaussée.
A en croire le député maire de Sédhiou le Pr. Balla Moussa Daffé « les travaux partiront de la commune de Sédhiou jusqu’à Marsassoum en passant par Bambaly, Djirédji et tous les villages se situant sur l’axe ». Toutefois, « des voies seront ouvertes pour ceux qui sont en marge de la chaussée. C’est donc un léger mieux en attendant un programme de bitumage de cette route. Nous pensons que cela permettra déjà de sortir la tête de l’eau pour alors vaquer à ses besoins », a dit l’édile de Sédhiou.
Et de souligner : « autant nous nous réjouissons du programme de réhabilitation de la route nationale N°6, autant nous exprimons des craintes au sujet d’un éventuel isolement de la zone centre. Pour équilibrer et stabiliser l’économie rurale de la nouvelle région de Sédhiou, nous estimons avec raison qu’il sera indispensable de mettre un pont sur le fleuve Casamance entre le village de Sandiniéry et la commune de Sédhiou d’une part, et entre la commune de Marsassoum et le village de Diébang d’autre part. Sans cela, ce sont toujours les régions de Kolda et Ziguinchor qui vont toujours bénéficier des retombées de ces travaux ».
Du côté des populations du Balantacounda/Brassou dans l’extrême Sud de la région, on croise les doigts attendant que cette annonce soit suivie d’effet pour vraiment abréger leurs souffrances et leurs déceptions plusieurs fois exprimées dans la rue mais sans jamais trouver les échos favorables.
Sud Quotidien
