Les experts des pêcheries de neuf Etats Ouest-africains allant de la Mauritanie au Ghana et ayant des stocks partagés ont participé à un séminaire de 2 jours marquant le lancement de la phase préparatoire du Projet régional des pêches en Afrique (PRAO). Plusieurs bailleurs conduits par la Banque mondiale assistent à cet atelier dont l’ouverture a été présidée hier par le directeur de cabinet du Ministre d’Etat, ministre de l’Economie maritime, Souleymane Ndéné Ndiaye.
Sous l’égide de la Commission sous-régionale des pêches (Csrp), les 7 premiers pays membres de la sous-région ouest africaine ayant des stocks partagés (Sénégal, Mauritanie, Guinée, Guinée Bissau, Sierra Léone, Gambie et Cap Vert), le Libéria (nouvel Etat membre) et le Ghana, se sont réunis à Dakar pour lancer la phase préparatoire du Projet régional des pêches en Afrique. Avec l’appui de la Banque mondiale, ces neufs Etats caractérisés par une similitude des problèmes, vont réfléchir pendant deux jours aux solutions appropriées pour sortir le secteur d’un déclin diagnostiqué depuis plusieurs décennies. Présidé par le Directeur de cabinet du ministère de l’Economie maritime, des Pêches, des la Pisciculture et des Aires communautaires, l’atelier qui fait suite à la rencontre préliminaire tenue à Dakar en octobre 2007, a vu la participation des représentants des principaux bailleurs (UE, AFD, JICA, BAD, WWF, GTZ). Il s’agit, comme le dira M. Kane Ciré Amadou, Secrétaire permanent de la Csrp, de définir les voies idoines pour palier la raréfaction des ressources halieutiques due à une gestion peu responsable, grâce à une mutualisation des efforts entre les pays de la frange côtière allant du Ghana à la Mauritanie. Pour M. Kane, après la mission de sensibilisation dans lesdits Etats (à l’exception de la Mauritanie) pour mesurer l’état d’engagement par rapport aux résultats attendus, le projet entre dans sa phase préparatoire pour faire face aux défis majeurs qui se résument, selon lui, à la bonne gouvernance et à la gestion durable des pêches. Il s’agira dès lors de cogiter sur les moyens d’éradiquer ou de réduire la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) et de mieux valoriser les produits halieutiques grâce à un accroissement la valeur ajoutée.
Augmenter la valeur ajoutée des produits de la mer
Le représentant de la Banque mondiale a réitéré l’engagement de l’institution dans ce nouveau mécanisme d’appui à toute une région, en raison de leur conviction qu’il y a là « un grand potentiel pour une plus grande contribution à la richesse des pays », si les réformes idoines sont introduites. Estimant que tous les éléments sont en place pour le démarrage de la phase préparatoire, il explique qu’à partir des objectifs communs partagés, la BM va financer directement et individuellement les activités des pays. Au nom du ministre d’Etat Souleymane Ndéné Ndiaye, son Directeur de cabinet a souhaité la bienvenue aux hôtes du Sénégal, en revenant sur l’importance des ressources halieutiques pour leurs économies respectives. Selon M. Youssou Diallo, l’accroissement durable des richesses par l’exploitation judicieuse des ressources halieutiques passera par le renforcement des capacités et des ressources humaines, la réduction de la pêche illégale et l’augmentation de la contribution à l’économie. Revenant sur les difficultés du secteur liées notamment à la raréfaction des produits de la mer, au déficit de connaissances sur les ressources et à la faiblesse des aménagements, il a souligné l’importance qu’y accorde le Président Abdoulaye Wade, motivant une large concertation nationale lancée depuis 2000 et la tenue d’un Conseil présidentiel de l’investissement en 2007. De ce fait, estime M. Diallo, les objectifs visés sont de garantir la viabilité économique des pêcheries, assurer la satisfaction des besoins nationaux, garantir des conditions d’accès à la ressource, accroître la valeur ajoutée par la transformation des produits de la mer, renforcer la coopération entre les pays membres par une prise de conscience la plus large possible quant à leur gestion rationnelle. En remerciant les partenaires au développement, en particulier la Banque mondiale, Youssou Diallo a ouvert le séminaire de deux jours qui devrait faire le point sur l’avancement du projet sous-régional et des projets nationaux et finaliser la cadre logique et le plan de travail du PRAO.
Fara Sambe
Le Soleil
Sous l’égide de la Commission sous-régionale des pêches (Csrp), les 7 premiers pays membres de la sous-région ouest africaine ayant des stocks partagés (Sénégal, Mauritanie, Guinée, Guinée Bissau, Sierra Léone, Gambie et Cap Vert), le Libéria (nouvel Etat membre) et le Ghana, se sont réunis à Dakar pour lancer la phase préparatoire du Projet régional des pêches en Afrique. Avec l’appui de la Banque mondiale, ces neufs Etats caractérisés par une similitude des problèmes, vont réfléchir pendant deux jours aux solutions appropriées pour sortir le secteur d’un déclin diagnostiqué depuis plusieurs décennies. Présidé par le Directeur de cabinet du ministère de l’Economie maritime, des Pêches, des la Pisciculture et des Aires communautaires, l’atelier qui fait suite à la rencontre préliminaire tenue à Dakar en octobre 2007, a vu la participation des représentants des principaux bailleurs (UE, AFD, JICA, BAD, WWF, GTZ). Il s’agit, comme le dira M. Kane Ciré Amadou, Secrétaire permanent de la Csrp, de définir les voies idoines pour palier la raréfaction des ressources halieutiques due à une gestion peu responsable, grâce à une mutualisation des efforts entre les pays de la frange côtière allant du Ghana à la Mauritanie. Pour M. Kane, après la mission de sensibilisation dans lesdits Etats (à l’exception de la Mauritanie) pour mesurer l’état d’engagement par rapport aux résultats attendus, le projet entre dans sa phase préparatoire pour faire face aux défis majeurs qui se résument, selon lui, à la bonne gouvernance et à la gestion durable des pêches. Il s’agira dès lors de cogiter sur les moyens d’éradiquer ou de réduire la pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) et de mieux valoriser les produits halieutiques grâce à un accroissement la valeur ajoutée.
Augmenter la valeur ajoutée des produits de la mer
Le représentant de la Banque mondiale a réitéré l’engagement de l’institution dans ce nouveau mécanisme d’appui à toute une région, en raison de leur conviction qu’il y a là « un grand potentiel pour une plus grande contribution à la richesse des pays », si les réformes idoines sont introduites. Estimant que tous les éléments sont en place pour le démarrage de la phase préparatoire, il explique qu’à partir des objectifs communs partagés, la BM va financer directement et individuellement les activités des pays. Au nom du ministre d’Etat Souleymane Ndéné Ndiaye, son Directeur de cabinet a souhaité la bienvenue aux hôtes du Sénégal, en revenant sur l’importance des ressources halieutiques pour leurs économies respectives. Selon M. Youssou Diallo, l’accroissement durable des richesses par l’exploitation judicieuse des ressources halieutiques passera par le renforcement des capacités et des ressources humaines, la réduction de la pêche illégale et l’augmentation de la contribution à l’économie. Revenant sur les difficultés du secteur liées notamment à la raréfaction des produits de la mer, au déficit de connaissances sur les ressources et à la faiblesse des aménagements, il a souligné l’importance qu’y accorde le Président Abdoulaye Wade, motivant une large concertation nationale lancée depuis 2000 et la tenue d’un Conseil présidentiel de l’investissement en 2007. De ce fait, estime M. Diallo, les objectifs visés sont de garantir la viabilité économique des pêcheries, assurer la satisfaction des besoins nationaux, garantir des conditions d’accès à la ressource, accroître la valeur ajoutée par la transformation des produits de la mer, renforcer la coopération entre les pays membres par une prise de conscience la plus large possible quant à leur gestion rationnelle. En remerciant les partenaires au développement, en particulier la Banque mondiale, Youssou Diallo a ouvert le séminaire de deux jours qui devrait faire le point sur l’avancement du projet sous-régional et des projets nationaux et finaliser la cadre logique et le plan de travail du PRAO.
Fara Sambe
Le Soleil