Thiès - Plus de deux (2) milliards de Fcfa seront consacrés dans la période 2010-2012 à la restauration des sols au niveau de huit (8) Communautés rurales des régions de Diourbel, Fatick, Kaffrine, Kaolack et Thiès. Ceci, dans le cadre du projet Gestion durable des terres (Gdt) financé selon Moustapha Maïga, de l’Institut national de pédologie : « par le Fonds mondial pour l’environnement (Fem) ».
Ainsi, les termes du programme ont été présentés hier mercredi 21 avril 2010 aux acteurs du développement de Notto Diobass, lors d’une réunion présidée par le sous-préfet de la localité.
Les Communautés rurales de Béaly, Touba-Mosquée (Diourbel), Fimela, Niakhar (Fatick), Latmingué (Kaolack), Méouane, Notto Diobass (Thiès) et la nouvelle commune de Nganda dans la région de Kaffrine ont été choisies pour la phase-test de ce projet de Gestion durable des terres (Gdt). Une première phase qui s’étalera selon François Mendy, le présentateur du projet : « sur une période de trois ans avant son extension à travers le Sénégal où l’on sait que les terres sont à un degré de dégradation assez intense et qu’il convient donc de leur trouver des solutions de manière globale pour une utilisation efficiente par les producteurs ».
D’ailleurs, il faut souligner, ajoute, M. Mendy : « l’importance du projet qui du reste est de nature à fédérer toutes les institutions où organisations intervenant dans la restauration des sols ». Et déjà, les responsables de l’Institut de pédologie ont réfléchi à la pérennisation qui devrait nécessiter la mise en place d’un cadre national d’investissements stratégiques. « Nous voulons qu’à la fin du projet, ce cadre puisse continuer à fonctionner pour la gestion durable des terres », a-t-il souligné. Mais pour l’heure, le projet de gestion durable des terres dégradées est bienvenu dans le Diobass, de l’avis de Cheikh Sène, ce natif du terroir qui a assisté à la rencontre. Pour lui, tout comme la présidente du Cadre local de concertation des organisations de producteurs (Clcop) : « cela va nous permettre d’attaquer les maux que sont le ruissellement, le ravinement et aussi le reboisement pour permettre de ramener la végétation d’antan ».
Aussi, à travers le projet, Cheikh Sène pense déjà à la restauration de la vallée du Diobass qui prend sa source sous les collines qui sillonnent la forêt classée de Diass et à partir de laquelle partent plusieurs cours d’eau qui se déversent vers l’intérieur du pays ».
Mohamadou SAGNE
Le Soleil
Ainsi, les termes du programme ont été présentés hier mercredi 21 avril 2010 aux acteurs du développement de Notto Diobass, lors d’une réunion présidée par le sous-préfet de la localité.
Les Communautés rurales de Béaly, Touba-Mosquée (Diourbel), Fimela, Niakhar (Fatick), Latmingué (Kaolack), Méouane, Notto Diobass (Thiès) et la nouvelle commune de Nganda dans la région de Kaffrine ont été choisies pour la phase-test de ce projet de Gestion durable des terres (Gdt). Une première phase qui s’étalera selon François Mendy, le présentateur du projet : « sur une période de trois ans avant son extension à travers le Sénégal où l’on sait que les terres sont à un degré de dégradation assez intense et qu’il convient donc de leur trouver des solutions de manière globale pour une utilisation efficiente par les producteurs ».
D’ailleurs, il faut souligner, ajoute, M. Mendy : « l’importance du projet qui du reste est de nature à fédérer toutes les institutions où organisations intervenant dans la restauration des sols ». Et déjà, les responsables de l’Institut de pédologie ont réfléchi à la pérennisation qui devrait nécessiter la mise en place d’un cadre national d’investissements stratégiques. « Nous voulons qu’à la fin du projet, ce cadre puisse continuer à fonctionner pour la gestion durable des terres », a-t-il souligné. Mais pour l’heure, le projet de gestion durable des terres dégradées est bienvenu dans le Diobass, de l’avis de Cheikh Sène, ce natif du terroir qui a assisté à la rencontre. Pour lui, tout comme la présidente du Cadre local de concertation des organisations de producteurs (Clcop) : « cela va nous permettre d’attaquer les maux que sont le ruissellement, le ravinement et aussi le reboisement pour permettre de ramener la végétation d’antan ».
Aussi, à travers le projet, Cheikh Sène pense déjà à la restauration de la vallée du Diobass qui prend sa source sous les collines qui sillonnent la forêt classée de Diass et à partir de laquelle partent plusieurs cours d’eau qui se déversent vers l’intérieur du pays ».
Mohamadou SAGNE
Le Soleil