Kaolack : Bien qu’étant un pays producteur de phosphates, le Sénégal dispose des terres très pauvres en phosphore. Ce qui, du reste, est paradoxal, compte tenu de sa vocation agricole qui mobilise plus de la moitié de la population. Il convient alors d’inverser cette tendance pour permettre à ces superficies de retrouver leurs productivités d’antan.
C’est dans cette perspective que s’inscrit l’élaboration d’un plan d’action de l’Institut national de pédologie (Inp) qui vient de lancer ses activités dans la région de Kaolack, au cœur du bassin arachidier.
Une réunion du comité départemental de développement s’est tenue et présidée par le Préfet Mamadou Dramé, en présence de plusieurs acteurs du monde rural dont les agents des services techniques, des producteurs et des présidents de conseils ruraux. Il a été beaucoup question de la stratégie d’intervention du ministère de l’Agriculture dans le domaine de l’amélioration de la base productive. Mais, ce fut une véritable rencontre d’information et de partage qui a favorisé un débat riche en enseignements et propositions intéressantes qui pourraient bien profiter aux responsables du programme qui sont plus que jamais déterminés à atteindre les objectifs à eux assignés pour arriver à rendre fertiles les nombreuses superficies à emblaver. « Dans cette dynamique, nous comptons mettre un accent particulier sur l’activité de phosphatage pour que les terres retrouvent leur productivité », souligne Talla Guèye, le responsable du projet à Kaolack. M. Guèye ajoute « qu’il est prévu aussi une activité de compostage qui consiste à valoriser la matière première locale, car plusieurs études ont montré que le composte est plus intéressant pour le sol que l’engrais chimique. Et que, de plus en plus, cet engrais chimique est inaccessible pour les producteurs ».
Pour dire simplement qu’il est important en tant que structure chargée de gérer cette ressource sol de développer des activités qui consistent à valoriser la matière première locale pour produire du composte et renforcer la base productive. Le programme de pédologie a prévu aussi, cette année 2008, de développer des activités de défense-restauration des sols, conservation des eaux et sols. Surtout dans le département de Nioro où l’érosion hydrique est assez marquée dans cette zone.
Ainsi, selon Talla Guèye, « nous allons y ériger des ouvrages, des diguettes, des haies vives et des cordons pierreux pour inverser cette tendance et préserver les terres de cette érosion hydrique et éolienne ».
Le Soleil
C’est dans cette perspective que s’inscrit l’élaboration d’un plan d’action de l’Institut national de pédologie (Inp) qui vient de lancer ses activités dans la région de Kaolack, au cœur du bassin arachidier.
Une réunion du comité départemental de développement s’est tenue et présidée par le Préfet Mamadou Dramé, en présence de plusieurs acteurs du monde rural dont les agents des services techniques, des producteurs et des présidents de conseils ruraux. Il a été beaucoup question de la stratégie d’intervention du ministère de l’Agriculture dans le domaine de l’amélioration de la base productive. Mais, ce fut une véritable rencontre d’information et de partage qui a favorisé un débat riche en enseignements et propositions intéressantes qui pourraient bien profiter aux responsables du programme qui sont plus que jamais déterminés à atteindre les objectifs à eux assignés pour arriver à rendre fertiles les nombreuses superficies à emblaver. « Dans cette dynamique, nous comptons mettre un accent particulier sur l’activité de phosphatage pour que les terres retrouvent leur productivité », souligne Talla Guèye, le responsable du projet à Kaolack. M. Guèye ajoute « qu’il est prévu aussi une activité de compostage qui consiste à valoriser la matière première locale, car plusieurs études ont montré que le composte est plus intéressant pour le sol que l’engrais chimique. Et que, de plus en plus, cet engrais chimique est inaccessible pour les producteurs ».
Pour dire simplement qu’il est important en tant que structure chargée de gérer cette ressource sol de développer des activités qui consistent à valoriser la matière première locale pour produire du composte et renforcer la base productive. Le programme de pédologie a prévu aussi, cette année 2008, de développer des activités de défense-restauration des sols, conservation des eaux et sols. Surtout dans le département de Nioro où l’érosion hydrique est assez marquée dans cette zone.
Ainsi, selon Talla Guèye, « nous allons y ériger des ouvrages, des diguettes, des haies vives et des cordons pierreux pour inverser cette tendance et préserver les terres de cette érosion hydrique et éolienne ».
Le Soleil