MBOUR : Les maires des capitales régionales et départementales et des villes à croissance rapide, les services et les partenaires au développement, participent, à Saly à Mbour, à un séminaire sur la restructuration et la régularisation foncière, co-organisé par les ministères de l’Urbanisme et de la Décentralisation, en partenariat avec l’Association des maires du Sénégal. Une rencontre qui vise à trouver des solutions idoines à la situation de précarité que vivent certaines populations dans les bidonvilles. Au Sénégal, l’afflux de franges entières de nos populations vers la périphérie des villes est un constat réel. Le coût croissant des prix du loyer, l’essor démographique et les mauvaises récoltes en sont les principales causes. Cet état de fait a engendré un dysfonctionnement entre citadins et habitants des bidonvilles entraînant des causes de disputes ou de manque de considération. La prise en compte des résidents de ces bidonvilles qui se sentent exclus de la ville moderne est une préoccupation majeure des autorités sénégalaises, d’où l’organisation du séminaire sur la restructuration et la régularisation foncière.
Selon Amadou Ciré Sall, président du Conseil de la Fondation droit à la ville, pour améliorer les conditions de vie de cette frange de la population, il faut remplir les conditions préalables consistant à faire passer les services sociaux de base (réseaux d’eau, d’électricité et d’assainissement...). « La restructuration consiste à réaménager des zones occupées, mais non loties, en les dotant des plans d’urbanisme et de lotissement ». Pour Modou Sall, secrétaire général du ministère de l’Urbanisme, la maîtrise de la croissance urbaine doit passer par la mise en œuvre de politiques urbaines centrées sur des actions préventives pour les zones non encore occupées.
Le Soleil
Selon Amadou Ciré Sall, président du Conseil de la Fondation droit à la ville, pour améliorer les conditions de vie de cette frange de la population, il faut remplir les conditions préalables consistant à faire passer les services sociaux de base (réseaux d’eau, d’électricité et d’assainissement...). « La restructuration consiste à réaménager des zones occupées, mais non loties, en les dotant des plans d’urbanisme et de lotissement ». Pour Modou Sall, secrétaire général du ministère de l’Urbanisme, la maîtrise de la croissance urbaine doit passer par la mise en œuvre de politiques urbaines centrées sur des actions préventives pour les zones non encore occupées.
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